Le Guide du ROOTard pour Linux
  Eric Dumas, Eric.Dumas@Linux.EU.Org, Eric.Dumas@freenix.org
  Version 2.8, 21 Septembre 1998
  ____________________________________________________________
  Table des matières
  1. Préambule
     1.1 Histoire de ce guide
     1.2 Présentation du contenu
     1.3 Plate-forme
     1.4 Quoi de neuf ?
     1.5 Copyright
     1.6 Améliorations de ce document
     1.7 Traductions
     1.8 Sites officiels de distribution
     1.9 Évolution du format de ce guide
  2. Introduction
  3. Feuille d'Information
     3.1 Résumé
     3.2 Linux - Introduction
     3.3 Caractéristiques de Linux
     3.4 Matériel
        3.4.1 Configuration minimale
        3.4.2 Configuration recommandée
        3.4.3 Matériel pris en charge
     3.5 Liste incomplète de programmes disponibles
     3.6 Qui utilise Linux ?
     3.7 Documentation
     3.8 Comment se procurer Linux en France
        3.8.1 Par l'Internet
        3.8.2 Par téléphone
        3.8.3 Sur CD-ROM par correspondance
     3.9 Comment débuter
     3.10 Les groupes Usenet consacrés à
     3.11 Autres groupes Usenet
     3.12 The Linux Journal
     3.13 Statut légal de Linux
     3.14 Ce document
  4. Introduction à l'installation
     4.1 Récupération
     4.2 Les différentes possibilités d'installations
     4.3 Conseils d'installation
  5. Distributions
     5.1 Définition et comment choisir une distribution
     5.2 Description rapide
     5.3 Disquettes d'amorçage
     5.4 Slackware : description
        5.4.1 Disquettes Boot et Root
        5.4.2 La distribution
        5.4.3 Bogues de la Slackware
     5.5 Red Hat : description
        5.5.1 Disquette de boot
        5.5.2 La Red Hat sans disquette
        5.5.3 Distribution
        5.5.4 Utilisation du programme
  6. Installation
     6.1 Installation initiale
     6.2 Partitionnement du disque
     6.3 Installation avec la Slackware
     6.4 Installation avec la Red Hat
  7. Administration sous Linux
     7.1 Clavier Français
     7.2 LILO
     7.3 Montage automatique de partitions : /etc/fstab
     7.4 Montage manuel de partitions
     7.5 Mise en place des quota
        7.5.1 Logiciels nécessaires
        7.5.2 Compilation des utilitaires
        7.5.3 Activation de la gestion des quota dans le noyau
        7.5.4 Activation des quota sur les systèmes de fichiers
        7.5.5 Attribution d'un quota à un utilisateur
        7.5.6 Statistiques sur les quota
        7.5.7 Autres documentations sur les quota
     7.6 mtools
     7.7 Swap : création de la partition
     7.8 Swap : fichier
     7.9 Ajouter un utilisateur, un groupe
     7.10 Lancements de programmes personnels lors du boot : /etc/rc.d/rc.local
     7.11 Ordonnancement de travaux : la crontab
     7.12 Imprimer !
     7.13 Timezone
     7.14 Nouveaux changements d'heure
     7.15 locate
     7.16 CD-ROM ATAPI
     7.17 Mettre une console externe comme console
     7.18 Deux cartes réseaux
     7.19 Les fichiers d'initialisation des interpréteurs de commandes
     7.20 Les sauvegardes sous Linux
        7.20.1 dump et restore
        7.20.2 tar
     7.21 Num Lock au démarrage
     7.22 Les fichiers core
     7.23 Accounting - lastcomm
  8. SMP, autres architectures
     8.1 SMP
     8.2 Plates-formes Alpha
  9. X Window
     9.1 XF86Config
     9.2 Clavier français sous X : Xmodmap
     9.3 Clavier français sous X... 2ième possibilité
     9.4 Clavier français sous X... utiliser xkb
     9.5 xdm
     9.6 Comment démarrer plusieurs sessions X ?
     9.7 Comment récupérer les erreurs sur la console ?
     9.8 XFree86 et XInput
     9.9 Problème assez courant
     9.10 Souris pour les gauchers
  10. Sécurité
     10.1 X Window : le fichier .Xauthority
     10.2 X Window : contrôle de la session
     10.3 Problèmes de sécurité
     10.4 Protection de la machine contre l'extérieur
     10.5 Quelques pointeurs
     10.6 Virus
     10.7 Cops/Crack
  11. Recompiler le noyau
     11.1 Cyrix
     11.2 Pentium
     11.3 Compilation
  12. Les fichiers spéciaux
  13. Communiquer
     13.1 UUCP et modem
     13.2 Appels entrants
     13.3 PPP
        13.3.1 Introduction
        13.3.2 Accès à un serveur PPP
        13.3.3 Configuration d'un serveur PPP
        13.3.4 Bibliographie
     13.4 Un réseau derrière une seule adresse
     13.5 Sendmail
     13.6 Configuration du mail lors d'une connexion avec un provider
     13.7 Utilisation du Kit de Jussieu
     13.8 Utilisation de m4
     13.9 Une fois le sendmail.cf généré...
     13.10 Que faire en cas d'attribution dynamique de l'adresse IP
     13.11 netstat -s
  14. ELF
     14.1 Introduction
     14.2 Utilisation des utilitaires ELF
     14.3 Sources d'information sur ELF
  15. Catastrophe !
     15.1 Corruption de partitions
     15.2 Impossible de booter !
     15.3 Formatage accidentel d'une partition
     15.4 Problèmes avec le disque dur : super-bloc
     15.5 Problèmes avec le disque dur : blocs défectueux
     15.6 Récupération d'un disque
     15.7 fatal signal 11
     15.8 Disquette de secours
  16. Divers
     16.1 Comment générer une disquette de boot
     16.2 Mon mot de passe, où est mon mot de passe ?
     16.3 Comment limiter le reboot en single user ?
     16.4 Consoles virtuelles - aspects pratiques
     16.5 Consoles virtuelles - aspects théoriques
        16.5.1 Principe
        16.5.2 Configuration
        16.5.3 Les touches
     16.6 Francisation
        16.6.1 locale // nls
        16.6.2 ispell
        16.6.3 Les accents sous bash
        16.6.4 less
        16.6.5 Formatage de textes
        16.6.6 elm
        16.6.7 telnet
        16.6.8 French-HOWTO
     16.7 teTeX et le style french
        16.7.1 Installation
        16.7.2 Premier test
        16.7.3 Configuration
     16.8 TeX et les polices de caractères
     16.9 Une carte son bien configurée
     16.10 Bug gcc
     16.11 Emacs
     16.12 Verrouillage des ports série
     16.13 Minitel
     16.14 Fax
     16.15 Modules Chargeables
        16.15.1 Structure du noyau
        16.15.2 Qu'est-ce qu'un module chargeable ?
        16.15.3 Compilation du noyau
        16.15.4 Chargement : méthode manuelle
        16.15.5 Chargement automatique :
           16.15.5.1 Avertissement
           16.15.5.2 Introduction
           16.15.5.3 Conseils pour la compilation du noyau
           16.15.5.4 Mise en place
           16.15.5.5 Le fichier /etc/conf.modules
           16.15.5.6 Quelques références
        16.15.6 Inactivité d'une machine
        16.15.7 Disque dur
        16.15.8 Disque dur, autre solution
           16.15.8.1 cron
           16.15.8.2 mgetty
           16.15.8.3 lpr NG
           16.15.8.4 apache
           16.15.8.5 bind
           16.15.8.6 squid
           16.15.8.7 sendmail
        16.15.9 Le moniteur
           16.15.9.1 La console
           16.15.9.2 XFree86
        16.15.10 La CPU
  17. Suites bureautiques
     17.1 StarOffice
        17.1.1 Pré-requis
        17.1.2 Installation
        17.1.3 Utilisation
        17.1.4 Points faibles
        17.1.5 Conclusion
  18. Pour aller plus loin
     18.1 (SQ
     18.2 Livres
     18.3 Les HowTo's
  19. Adresses
  20. Contributions
  21. Si vous voulez participer au développement de Linux
  22. That's all folks
  ______________________________________________________________________
  11..  PPrrééaammbbuullee
  Bienvenue dans la version 2.8 du Guide du ROOTard.
  11..11..  HHiissttooiirree ddee ccee gguuiiddee
  La première version de ce guide a été réalisée par Julien Simon
  (Julien.Simon@freenix.org). Vous trouverez à la fin du guide un
  chapitre contenant les noms des différents contributeurs à ce
  document. Au fil des versions, cette liste s'allonge : c'est bon
  signe.
  11..22..  PPrréésseennttaattiioonn dduu ccoonntteennuu
  Ce guide a pour but de fournir des réponses claires et concrètes aux
  problèmes que peut poser l'installation de LLiinnuuxx. Il regroupe des
  trucs et astuces fournis par des utilisateurs, le plus souvent lus
  dans les forums de discussion _f_r_._c_o_m_p_._o_s_._l_i_n_u_x (f.c.o.l),
  _f_r_._c_o_m_p_._o_s_._l_i_n_u_x_._m_o_d_e_r_a_t_e_d (f.c.o.l.m) ou dans les _H_o_w_T_o, documents
  indiquant comment installer, configurer ou améliorer un élément
  logiciel ou matériel donné. Merci à ceux qui m'envoient des
  corrections, des mises à jours ou même des paragraphes entiers. C'est
  très sympathique et c'est la bonne manière pour faire évoluer ce
  guide.
  11..33..  PPllaattee--ffoorrmmee
  Linux a initialement été développé pour fonctionner sur les plates-
  formes de type PC (quel que soit le processeur qui s'y trouve : Intel,
  AMD, Cyrix, ...). Linux fonctionne aujourd'hui très bien sur d'autres
  plates-formes telles que Sparc, Alpha, Silicon, Atari, Amiga, PowerPc,
  Macintosh...
  Ce document est plus particulièrement dédié aux plates-formes ix86,
  vous trouverez toutefois quelques informations sur les plates-formes
  Alpha.
  11..44..  QQuuooii ddee nneeuuff ??
  Voici les nouveautés du  Guide du ROOTard version 2.8 :
  ·  description de la Red Hat 5.1, dite "Manhattan" ;
  ·  description de la Slackware 3.5 ;
  ·  noyau 2.0.35 ;
  ·  et bon nombre d'autres choses (voir le fichier Changelog).
  Les distributions décrites sont celles que l'on trouve sur les
  serveurs ftp au 2 Août 1998.
  11..55..  CCooppyyrriigghhtt
  RReemmaarrqquuee iimmppoorrttaannttee : entre la version 2.6 et la version 2.7, j'ai
  tenté de faire évoluer le contenu de la licence pour qu'au moins la
  diffusion sur CD-ROM soit autorisée. Il s'avère que je n'ai pas reçu
  les accords nécessaires du créateur initial de ce guide ainsi que de
  certains contributeurs. Donc, ce guide continue à être diffusé avec
  cette licence restrictive...
  Le guide du ROOTard est _l_i_b_r_e et je vous encourage donc vivement à le
  distribuer tel quel et gratuitement. Par contre, vous ne pouvez pas le
  modifier ou le vendre. J'insiste particulièrement sur le fait que vous
  ne pouvez pas tirer de bénéfice financier de ce document.
  Aucune publication n'est autorisée sans l'accord préalable de l'auteur
  et des contributeurs, et il en va de même pour l'inscription sur CD-
  ROM, etc.  Envoyez-moi un courrier pour toute demande particulière.
  11..66..  AAmméélliioorraattiioonnss ddee ccee ddooccuummeenntt
  Si vous souhaitez améliorer ce document en y ajoutant des paragraphes
  ou tout simplement des corrections judicieuses, vous pouvez m'envoyer
  un patch (utiliser le programme diff avec l'option -u) à partir du
  fichier au format sgml original.
  11..77..  TTrraadduuccttiioonnss
  Ce guide a toujours été écrit en langue française, mais si vous
  souhaitez en faire une traduction, vous avez ma bénédiction.
  Signalons l'existence de la version en espagnol, traduite par
  l'association de Scientifiques pour l'avancement des Sciences et
  Technologies en Colombie (ACASTC). Le "Guia_del_enROOTador" peut être
  récupéré via ftp sur : sunsite.uniandes.edu.co, ftp.infor.es et
  ftp.lip6.fr ainsi que leurs nombreux miroirs respectifs.
  À quand une version anglaise ;-) ?
  11..88..  SSiitteess ooffffiicciieellss ddee ddiissttrriibbuuttiioonn
  Il n'existe que deux sites officiels :
  ·  FTP : ftp.lip6.fr dans le répertoire /pub/linux/french/docs/GRL.
  ·  WWW : Guide Linux sur freenix 
  Ce guide possède un nombre de miroirs particulièrement important. Si
  vous souhaitez réaliser un miroir, veuillez vous assurer à qu'il soit
  mis à jour régulièrement. Si vous faites référence à ce guide dans une
  diffusion, merci d'indiquer les deux sites de référence.
  Voici une liste de sites miroirs :
  ·  
  ·  
  ·  
  ·  
  ·  
  ·  
  ·  
  ·  
  ·  
  ·  
  ·  
  ·  
  ·  
  ·  
  ·  
  (_N_o_t_a _: _s_i _j_'_e_n _o_u_b_l_i_e_, _c_o_n_t_a_c_t_e_z _m_o_i !)
  Il est disponible en plusieurs formats :
  ·  texte simple : aucun accent, idéal pour commencer (mais avec une
     mise en page quelque peu hasardeuse) ;
  ·  PostScript : le format le plus agréable à consulter ;
  ·  HTML : à lire avec des outils tels que Mosaic, Netscape, lynx ou
     arena ;
  ·  SGML avec accents normaux : il s'agit du code source original du
     Guide.
  11..99..  ÉÉvvoolluuttiioonn dduu ffoorrmmaatt ddee ccee gguuiiddee
  Depuis que j'ai repris le GRL (Guide du ROOTard pour Linux) il y a un
  peu plus de trois ans, je l'ai converti au format _S_G_M_L. Les HowTo's et
  documentations LLiinnuuxx emploient aussi ce standard à partir duquel un
  outil appelé "sgml-tools"  génère des
  documents aux formats aussi variés qu'_H_T_M_L, _t_e_x_t_e, _D_V_I, etc.  La
  version utilisée pour cette version est la version 1.0.7. Il s'agit de
  la version originale de cet outil, sans aucun patch appliqué (il
  s'agit de la première version du Guide utilisant cette version.).
  Je vous conseille de lire, si vous n'avez rien installé pour le
  moment, la version strictement textuelle, malgré sa lisibilité assez
  réduite  , ou la version
  que l'on trouve en ligne sur le Web.
  22..  IInnttrroodduuccttiioonn
  Si vous trouvez des erreurs (g toujours été très phaché avec
  l'aurtografe :-)), des commentaires, des oublis, ou juste pour me dire
  que ce guide est pratique, n'hésitez pas à m'envoyer un mail à
  l'adresse suivante : Eric.Dumas@freenix.org (merci d'utiliser le
  source SGML pour effectuer les corrections...).
  Les différents forums Usenet dans lesquels vous pouvez poster ont subi
  de nombreuses modifications : _f_r_._c_o_m_p_._o_s_._l_i_n_u_x devrait être détruit
  d'ici peu. Vous devriez donc avoir accès aux forums suivants :
  ·  _f_r_._c_o_m_p_._o_s_._l_i_n_u_x_._m_o_d_e_r_a_t_e_d (modéré) ;
  ·  _f_r_._c_o_m_p_._o_s_._l_i_n_u_x_._a_n_n_o_n_c_e_s (modéré) : annonces à faire à la
     communauté Linux francophone ;
  ·  _f_r_._c_o_m_p_._o_s_._l_i_n_u_x_._d_e_b_a_t_s ;
  ·  _f_r_._c_o_m_p_._o_s_._l_i_n_u_x_._c_o_n_f_i_g_u_r_a_t_i_o_n (modéré) : problèmes de
     configuration ;
  ·  _f_r_._m_i_s_c_._b_a_v_a_r_d_a_g_e_s_._l_i_n_u_x.
  Pensez à lire les chartes des différents forums, leur FAQ lorsqu'elle
  existe (étudier les Documentations Usenet fr ) ainsi que les derniers messages postés avant d'y
  publier un article.
  Les conseils prodigués par le présent document n'engagent que ceux qui
  les suivent : si vous cassez votre machine, si votre écran explose...
  c'est votre faute, pas la mienne !
   _T_o_u_t_e_s _l_e_s _r_e_m_a_r_q_u_e_s _c_i_t_é_e_s _a_p_p_a_r_t_i_e_n_n_e_n_t _à _l_e_u_r _p_r_o_p_r_i_é_t_a_i_r_e (Comme
  le dit Juju, "profond ça !")  _e_t _n_e _s_'_u_s_e_n_t _q_u_e _s_i _l_'_o_n _s_'_e_n _s_e_r_t.
  Je suis bien évidement ouvert à toute suggestion permettant
  l'évolution, l'amélioration et la meilleur diffusion de ce document.
  N'hésitez donc surtout pas à me contacter : c'est toujours un plaisir.
  33..  FFeeuuiillllee dd''IInnffoorrmmaattiioonn LLiinnuuxx  ((vv22..115533,, 11eerr AAooûûtt 11999988))
  33..11..  RRééssuumméé
  Ce document fournit des informations de base sur le système
  d'exploitation LLiinnuuxx, notamment une description de LLiinnuuxx, une liste de
  ses fonctionnalités et de ses exigences, et quelques pointeurs sur des
  informations complémentaires.
  33..22..  LLiinnuuxx -- IInnttrroodduuccttiioonn
  LLiinnuuxx  est  une  libre  implantation  totalement  gratuite  des
  spécifications POSIX, avec des extensions System V et Berkeley (ce qui
  signifie  qu'il  ressemble  à  Unix,  mais ne  provient  pas  du  tout
  des  mêmes sources),  qui  est  disponible à  la  fois  sous forme  de
  code  source  et de binaires.  Il  est  propriété  de Linus  B.
  Torvalds (torvalds@transmeta.com) ainsi que des autres contributeurs à
  ce projet  et est  librement diffusable  selon les  termes de  la "GNU
  Public License".
  LLiinnuuxx  ne relève  ni  du  domaine  public, ni  du _p_a_r_t_a_g_i_c_i_e_l mais du
  "_l_o_g_i_c_i_e_l _l_i_b_r_e", appelé  couramment   "_g_r_a_t_i_c_i_e_l"  ;  vous   pouvez
  en distribuer des  copies mais  vous devez fournir le code  source
  correspondant ou  au  moins  le rendre  disponible  de  la  même
  façon.  Si  vous  y faites  des  modifications que  vous  diffusez,
  vous êtes légalement tenu  de distribuer  le code  source de  vos
  modifications.  Consultez la  "_l_i_c_e_n_c_e  _p_u_b_l_i_q_u_e  _g_é_n_é_r_a_l_e _G_N_U"  (GPL)
  pour plus  de détails.  Vous  en trouverez  une  copie dans
  l'arborescence des  sources de  LLiinnuuxx (fichier nommé "COPYING") ou par
  FTP  sur le  site prep.ai.mit.edu.
  LLiinnuuxx  est  libre  et  continuera  de l'être.  En  raison  de  la
  nature du  copyright GNU qui  protège ce système,  vouloir tout-à-coup
  changer cet  état de fait  serait illégal. Notez bien  cependant qu'il
  est  parfaitement autorisé  de  demander de  l'argent pour  distribuer
  LLiinnuuxx, du  moment que  vous fournissez aussi  le code  source et ne
  restreignez pas les droits de l'acheteur. Si vous désirez  plus de
  précisions sur  ce sujet, lisez  la GPL  ; nous n'avons fait que
  résumer les grandes lignes de cette licence.
  LLiinnuuxx fonctionne sur des machines 386/486/Pentium possédant un bus
  ISA, EISA  ou PCI.
  MCA  (le bus  propriétaire d'IBM)  est  pour   l'instant  mal  pris en
  charge  car  il  y   a peu  de documentation disponible sur ce
  dinosaure et peu d'intérêt de la part des développeurs LLiinnuuxx, mais il
  existe malgré tout des "patches" pour certaines machines. Si vous êtes
  intéressé, voyez :
  
  Un portage vers les plateformes basées sur les processeurs Motorola
  680x0 (actuellement des Amiga et Atari) est en cours.  Cette version
  fonctionne d'ores et déjà de manière satisfaisante et nécessite un
  68020 avec un gestionnaire de mémoire externe (MMU), un 68030, un
  68040, ou un 68060, ainsi qu'un coprocesseur arithmétique. Le réseau
  et X sont fournis.
  LLiinnuuxx fonctionne également bien sur les processeurs Alpha de
  DEC/Compaq.
  Le portage de LLiinnuuxx vers Sparc progresse rapidement. LLiinnuuxx fonctionne
  sur la plupart des architectures Sparc, et la distribution Red Hat 4.0
  inclut une version Sparc (en plus des versions x86 et AXP).
  Les portages vers d'autres machines, dont MIPS, PowerPC, et PowerMAC,
  sont en cours à des stades divers. Ne soyez pas trop impatient, mais
  si vous êtes intéressé et capable de contribuer à ces portages, vous
  pouvez trouver d'autres développeurs qui souhaiteraient travailler
  avec vous.
  Pour PowerMac, Apple et OSF ont effectué un portage de LLiinnuuxx au dessus
  du micro-noyau MMaacchh. Le résultat, appelé MMkklliinnuuxx, est encore en béta-
  test, mais peut déjà être utilisé.
  LLiinnuuxx n'est plus considéré comme un système en béta-test, depuis que
  la version 1.0 a été rendue disponible le 14 Mars 1994. Il existe
  toujours des bogues dans le système et de nouveaux bogues apparaîtront
  et seront corrigés au fur et à mesure du développement. Puisque LLiinnuuxx
  suit un modèle de développement ouvert, toutes les nouvelles versions
  seront accessibles au public, qu'elles soient considérées comme
  suffisament stables ou non. Cependant, afin d'aider les utilisateurs à
  déterminer si une version donnée est ou non considérée comme stable,
  une convention de numérotation spéciale a été mise au point.  Les
  versions x.y.z, où y est un nombre pair, sont stables, et seules des
  corrections de bogues seront appliquées lorsque z est incrémenté. Par
  exemple, entre les versions 1.2.2 et 1.2.3, il y a eu uniquement des
  corrections, et aucun ajout de fonctionnalités.  Les versions x.y.z,
  où y est un nombre impair, sont des versions en béta-test destinées
  aux développeurs uniquement, peuvent être instables, et contiennent de
  nouvelles fonctionnalités qui sont ajoutées au cours du développement.
  De temps en temps, quand le développement du noyau se stabilise, un
  "gel" intervient pour fournir une nouvelle version "stable" (paire),
  et le développement continue sur une nouvelle version (impaire).
  La version stable actuelle est 2.0.x (x changeant au fur et à mesure
  que de nouvelles corrections de bogues sont intégrées au noyau), et le
  développement devrait bientôt commencer sur des noyaux expérimentaux,
  numérotés 2.1.x. Si 2.0.x est trop récent pour vous, vous pouvez
  continuer d'utiliser la version 1.2.13 (version stable précédente).
  Le noyau est très stable depuis  longtemps et la majorité des versions
  récentes peut être utilisée  24H/24 pendant  des mois  sans aucun
  réamorçage, plantage  ou erreur  fatale. Certains sites  ne réamorcent
  leurs machines LLiinnuuxx qu'à  l'occasion d'un changement majeur dans le
  noyau.
  Il faut garder à l'esprit que LLiinnuuxx est developpé selon un modèle
  ouvert et  réparti, contrairement  à la plupart  des logiciels connus
  qui évoluent souvent selon un modèle fermé et centralisé.  Ceci
  signifie que la version courante  de développement est toujours
  publique (avec  une ou  deux semaines  de retard)  afin que  tout le
  monde puisse  l'utiliser. Une version apportant de nouvelles
  fonctionnalités contient par conséquent presque toujours  des bogues,
  mais ceux-ci  sont découverts  et corrigés rapidement, souvent  en
  quelques  heures, car  ceux qui  y travaillent sont nombreux.  Il est
  donc  facile pour  un utilisateur final  de les éviter.
  À  l'opposé, le  modèle fermé  et  centralisé signifie  que seule  une
  personne ou une équipe travaille sur  le projet et qu'elle ne diffuse
  un  programme que  lorsqu'elle considère  qu'il fonctionne  bien. Ceci
  implique souvent de  longs intervalles entre les  versions, de longs
  délais avant correction  des  bogues  et un  développement  moins
  rapide. Bien  sûr, la version la  plus récente d'un programme réalisé
  ainsi est souvent de  bonne qualité,  mais le développement en est
  bien plus lent.
  Au 1er août 1998, la version stable de LLiinnuuxx est 2.0.35, et la version
  de développement est 2.1.113.
  La version 2.0 est la référence stable destinée à servir de  plate-
  forme  fiable  lors du  développement  de  la  version  2.1,  qui va
  permettre d'ajouter  de  nouvelles possibilités  et d'essayer  des
  solutions audacieuses et modernes au  coeur de LLiinnuuxx (IP v6 entre
  autres). Les versions  1.0 et 1.2 sont maintenant  obsolètes. Une fois
  arrivée à maturité,  cette version 2.1 donnera  naissance à LLiinnuuxx 2.2
  ou 3.0, et le jeu continuera de plus belle.
  33..33..  CCaarraaccttéérriissttiiqquueess ddee LLiinnuuxx
  ·  Multi-tâches : exécute plusieurs programmes en pseudo-parallélisme.
  ·  Multi-utilisateurs  : plusieurs  utilisateurs actifs  sur la  même
     machine  en  même temps  (et sans  licence multi-utilisateurs !).
  ·  Multi plates-formes : il fonctionne sur différents processeurs, et
     pas seulement sur Intel.
  ·  Exécution en mode protégé sur les processeurs x86.
  ·  Protection de la mémoire entre les processus, afin qu'un programme
     ne  puisse à lui seul  compromettre le fonctionnement de l'ensemble
     du système.
  ·  Chargement des exécutables à  la demande : LLiinnuuxx ne lit sur le
     disque que  les parties effectivement utilisées d'un programme.
  ·  Partage  des  pages  entre  exécutables  avec  copie en écriture.
     Cela  signifie que des processus  multiples peuvent partager la
     même mémoire. Lorsque  l'un d'eux tente d'y écrire, cette page (4Ko
     de mémoire sur processeurs x86)  est copiée  ailleurs.  Ceci
     accroît les performances et réduit l'occupation mémoire.
  ·  Mémoire  virtuelle  utilisant  la  pagination  (et  non pas  le
     "swap"  de  processus  entiers)   sur  disque, grâce  à  une
     partition,  un  fichier ou  les  deux,  avec  la possibilité
     d'ajouter  et de  retirer  de  nouvelles zones  de swap
     dynamiquement.  Jusqu'à 16  zones de  128 Mo  peuvent être
     utilisées  simultanément,  soit  un  total  de  2  Go  de  swap
     disponible.
  ·  Réserve   de  mémoire   commune  aux   programmes utilisateur  et
     au  cache disque  (afin que  toute la  mémoire libre puisse être
     utilisée pour le cache qui ne sera réduit que lors de  l'exécution
     programmes exigeant de la mémoire)  : LLiinnuuxx utilise au mieux  à
     chaque instant TOUTE  la mémoire disponible sur la machine.
  ·  Bibliothèques partagées liées dynamiquement (DLL a.out, et ELF) ;
     des  bibliothèques  statiques sont  bien  entendu  également
     disponibles.
  ·  Sauvegarde d'image-mémoire (_c_o_r_e_-_d_u_m_p)  lors du plantage d'un
     programme, à  des fins  d'analyse post-mortem effectuée grâce  à un
     débogueur.
  ·  Très  conforme à  POSIX,  compatible  System V  et  BSD au  niveau
     programme  source.  Support des  binaires  COFF  et ELF.
  ·  Bonne compatibilité binaire avec SCO, SVR3 et SVR4, grâce à un
     module d'émulation conforme iBCS2.
  ·  Tous  les sources  sont  disponibles  : le  noyau,  les pilotes,
     les outils  de développement  et tous  les programmes utilisateur.
     De plus, ils sont librement diffusables.  Il existe bien quelques
     applications commerciales pour LLiinnuuxx diffusées sans leurs sources,
     mais tout ce qui a été libre l'est toujours et le restera.
  ·  Contrôle de processus POSIX (_j_o_b _c_o_n_t_r_o_l).
  ·  Pseudo-terminaux (_p_t_y_'_s).
  ·  Émulation du coprocesseur  dans le  noyau  afin qu'il  ne soit  pas
     nécessaire de  l'inclure dans  les programmes.  Tout ordinateur
     exécutant  LLiinnuuxx  semble   ainsi  doté  d'un  coprocesseur
     mathématique.  Bien  entendu,   si  votre  ordinateur  comporte
     déjà  un coprocesseur,  LLiinnuuxx  l'utilisera à  la place  de
     l'émulation. Vous pourrez recompiler  votre noyau pour éliminer le
     code  de l'émulateur (dont les fonctions seront prises en charge
     par le FPU), et gagner  un peu  de mémoire vive.
  ·  De  nombreux  claviers  nationaux ou  personnalisés  sont définis
     et il est assez facile d'en ajouter de nouveaux.
  ·  Consoles  virtuelles  multiples  :  plusieurs  sessions
     indépendantes  accessibles  par   une  combinaison  de  touches
     (indépendamment de la carte vidéo utilisée). Elles sont allouées
     dynamiquement et l'on peut en utiliser jusqu'à 63 simultanément.
  ·  Plusieurs   systèmes    de   fichiers    reconnus   comme minix-1,
     _X_e_n_i_x,  et  les plus  courants de System V, en plus d'un système
     très perfectionné (Ext2fs), offrant  des  noms de  255  caractères
     et une  taille  pouvant atteindre 4 To.
  ·  Accès   transparent  aux  partitions  MS-DOS   (ou  aux partitions
     FAT OS/2) via un  système de fichiers spécial : vous n'avez pas
     besoin de  commandes particulières pour utiliser une partition MS-
     DOS. Elle  ressemble a une partition  Unix (sauf pour la taille du
     nom des fichiers, les  permissions d'accès, etc).  Les  partitions
     compressées  de  MS-DOS 6  ne  sont pas  encore reconnues mais il
     existe un _p_a_t_c_h (dmsdosfs).  Le type VFAT (MS-Windows NT, MS-
     Windows 95) est pris en charge depuis la version 2.0. De plus, il
     existe un "patch" permettant d'accéder au système de fichiers NTFS
     (la version 2.1 du noyau intègre directement cette fonctionnalité).
  ·  Système de fichiers spécial nommé UMSDOS, autorisant l'installation
     de LLiinnuuxx directement sur une partition MS-DOS (les performances
     sont bien sûr grevées mais c'est très utile pour une installation
     provisoire).
  ·  Lecture seule du système  de fichiers HPFS-2 de OS/2 V 2.1.
  ·  Lecture seule du système  de fichiers HFS (Macintosh) disponible
     sous forme de module pouvant être chargé à la demande.
  ·  Lecture seule du système  de fichiers EFS (Silicon Graphics)
     disponible sous forme de module pouvant être chargé à la demande.
  ·  Système de  fichiers  ISO 9660, qui permet de lire tous les CD-ROM
     conformes à ce standard quasi universel. Depuis peu, le format
     Joliet est également reconnu.
  ·  TCP/IP, incluant tous les outils comme ftp, telnet, NFS, etc.
  ·  Pile de protocoles réseau _A_p_p_l_e_t_a_l_k.
  ·  Client et serveur _N_e_t_w_a_r_e.
  ·  Client et serveur _L_a_n _M_a_n_a_g_e_r (SMB).
  ·  X Window  System  (X11R6)  sous  la  forme  de  XFree86 3.2, gérant
     l'essentiel  des  cartes vidéo  et  des  souris disponibles   sur
     PC   (y  compris   la   carte   monochrome Hercules...).
  ·  Gestion des principales cartes sonores.
  33..44..  MMaattéérriieell
  33..44..11..
  CCoonnffiigguurraattiioonn mmiinniimmaallee
  La  configuration  suivante  est probablement  la  plus  petite
  configuration  possible sur laquelle LLiinnuuxx peut fonctionner :
  386SX/16, 2  Mo RAM, un  lecteur 1.44  Mo ou 1.2  Mo, n'importe quelle
  carte  vidéo  reconnue.  Elle  devrait  vous  permettre d'amorcer  le
  système  et de  tester si  LLiinnuuxx tourne  sur votre  machine, mais
  vous  ne  serez pas  en  mesure de  faire quoi  que  ce  soit
  d'utile.   (NDR  :  4  Mo  sont  quasiment indispensables.)
  Pour y parvenir, vous aurez aussi  besoin d'espace disque : 5 à 10 Mo
  devraient  suffire pour un système  minimal ne comportant que  les
  commandes  les plus  importantes et  peut-être une  ou deux petites
  applications, comme  par exemple un  programme d'émulation de
  terminal. Ceci  reste très, très limité  et très inconfortable,
  puisqu'il ne  reste pas assez de  place pour faire quoi  que ce soit,
  sauf  grâce à de minuscules applications.  Ceci n'est généralement
  pas recommandé,  sauf pour  tester si  le noyau fonctionne et  bien
  sûr  pour  pouvoir se  vanter  des faibles  ressources matérielles
  nécessaires.
  33..44..22..
  CCoonnffiigguurraattiioonn rreeccoommmmaannddééee
  Si   vous  souhaitez   utiliser   des  programmes   travaillant
  intensivement, comme ggcccc, XX et TTeeXX, vous voudrez probablement  un
  processeur  plus  rapide  qu'un 386SX/16,  qui devrait cependant
  suffire si vous êtes patient.
  En  pratique,  vous  avez  besoin  d'au  moins  4  Mo  si  vous
  n'utilisez pas  X11 et d'au  moins 8  Mo si vous  l'utilisez. De plus,
  si  vous  voulez  que soient simultanément actifs plusieurs
  utilisateurs   ou   plusieurs   gros  programmes   (comme   des
  compilations), plus  de 4  Mo sont souhaitables.  Tout fonctionnera
  avec moins  de RAM (même  avec 2 Mo),  mais Linux utilisera alors la
  mémoire virtuelle  (le disque  dur  servant de  mémoire  lente) et
  l'ensemble s'en trouvera considérablement ralenti, au point de
  s'avérer inutilisable.
  La quantité d'espace disque nécessaire dépend des programmes que vous
  voulez  installer.  La  série  de base  des  utilitaires,  shells  et
  programmes d'administration devrait tenir sur  un peu moins de 10 Mo,
  plus un peu de place pour  les fichiers utilisateurs. Pour un système
  plus  complet, Il  est courant  d'obtenir des  valeurs de  l'ordre de
  20/30 Mo si vous n'utilisez pas X Window, et 40 Mo sinon (il  n'est
  ici  question que  des binaires,  les sources demeurent  "nettement"
  plus  encombrants).  Ajoutez  l'espace disque que vous voulez réserver
  aux utilisateurs. Étant donné le prix de la  mémoire de masse  de nos
  jours,  si vous achetez  une nouvelle machine,  il est  ridicule de
  l'équiper  d'un disque  dur de  faible capacité.  Prenez au  moins 1
  Go, vous  ne le  regretterez pas.
  Ajoutez  plus de  mémoire vive, de  disque dur,  un processeur  plus
  rapide selon  vos besoins,  vos souhaits  et votre  budget pour aller
  au-delà d'un  système à peine utilisable.  En général, la grosse
  différence entre LLiinnuuxx  et MS-DOS est qu'ajouter de la mémoire à LLiinnuuxx
  entraîne  un gros gain de performances, ce qui n'est pas vraiment le
  cas avec MS-DOS. Ceci est bien sûr en rapport avec  la limite des 640
  Ko directement exploitables sous MS-DOS, qui n'a aucun sens sous
  LLiinnuuxx.
  Si vous trouvez votre système trop lent, AJOUTEZ DE LA MEMOIRE avant
  de  dépenser des  sommes folles  pour un  processeur plus puissant.
  Sur un  386, passer  de  4 à  8 Mo  de mémoire  peut multiplier la
  vitesse d'exécution par un facteur de 10 ou 20...
  33..44..33..  MMaattéérriieell pprriiss eenn cchhaarrggee
     UUnniittééss  cceennttrraalleess ::
        toutes  celles  qui  exécutent  des programmes  en mode  protégé
        386 (tous  les modèles  de  386, 486, 586 et 686) conviennent.
        Les processeurs 286 et inférieurs pourront peut-être être
        exploités un jour par un noyau plus petit appelé ELKS
        (_E_m_b_e_d_d_a_b_l_e _L_i_n_u_x _K_e_r_n_e_l _S_u_b_s_e_t), mais n'espérez pas disposer
        alors des mêmes fonctionnalités.  Une version  pour les
        processeurs  680x0 (avec x=2 plus  MMU externe, 3  et  4)  pour
        Amiga  et  Atari  se trouve dans le répertoire 680x0 des sites
        LLiinnuuxx. De nombreuses architectures Alpha sont compatibles avec
        Linux, ainsi que certaines machines Sparc.  Des portages vers
        PowerPC, ARM et MIPS sont aussi en cours.
     AArrcchhiitteeccttuurree ::
        bus ISA  et  EISA.  Le support du bus MCA est incomplet (voir
        plus haut). Les bus locaux (VLB et PCI) sont supportés. LLiinnuuxx
        exploite le matériel de manière plus fine que MS-DOS, MS-
        Windows, et les autres systèmes d'exploitation en général. Cela
        signifie que certains matériels marginaux qui conviennent pour
        d'autres systèmes d'exploitation peuvent se révéler non fiables
        sous LLiinnuuxx. LLiinnuuxx est, entre autres, un excellent testeur de
        mémoire...
     RRAAMM ::
        en théorie, jusqu'à un 1 Go; plus sur les plateformes 64 bits,
        mais cette quantité de mémoire n'a jamais  été testée. Attention
        : certaines personnes  (dont Linus Torvalds) ont remarqué
        qu'ajouter de  la mémoire sans  dans le  même temps augmenter la
        quantité de cache  peut ralentir la  machine dans des
        proportions considérables. Au-delà de 64 Mo, il faut  spécifier
        la  quantité de mémoire  en paramètre  lors de l'amorçage car le
        BIOS des PC est limité et  ne sait pas indiquer plus de 64 Mo.
     SSttoocckkaaggee ddeess  ddoonnnnééeess ::
        les disques AT  génériques (IDE, contrôleurs  de  disque  dur
        16  bit avec  MFM  ou  RLL)  sont reconnus,  comme les  disques
        durs  SCSI et  les CD-ROMs  dotés d'une  interface  SCSI
        adéquate.  Les  contrôleurs  génériques XT  (contrôleurs  8
        bits  avec  MFM  ou  RLL)  nécessitent  un pilote spécial
        intégré à la  distribution standard du noyau.  Les cartes SCSI
        supportées sont : Adaptec 1542, 1522, 1740, et séries 27xx et
        29xx, les contrôleurs Buslogic (à l'exception du "Flashpoint"),
        les contrôleurs basés sur le circuit NCR53c810, les contrôleurs
        DPT, Seagate ST-01 et ST-02, les séries Future Domain TMC-88x
        (et toute carte basé sur le processeur TMC950) et TMC 1660/1680,
        Ultrastor 14F, 24F, et 34F, Western Digital wd7000, et d'autres.
        Les lecteurs de cartouches SCSI, QIC-02 et certains QIC-80 sont
        également supportés. Plusieurs lecteurs de CD-ROM sont également
        gérés, dont Matsushita/Panasonic, Mitsumi, Sony, Soundblaster,
        Toshiba, ATAPI (EIDE), et les lecteurs SCSI. Pour les références
        exactes des modèles supportés, consultez le "Hardware HOWTO".
     VViiddééoo ::
        les cartes VGA, EGA, CGA et Hercules fonctionnent en mode
        texte. Pour  les modes  graphiques, les  cartes Hercules, EGA,
        VGA normales,  quelques  cartes super  VGA  (la plupart  des
        cartes à base de puces  ET-3000, ET-4000, Paradise et Trident),
        de nombreuses cartes S3 sont reconnues,  ainsi que 8514/A, ATI
        MACH8, ATI MACH32.  LLiinnuuxx  utilise le  serveur X  XXFFrreeee8866, ce
        qui détermine quelles cartes fonctionnent. Les  performances de
        certaines cartes accélérées sont impressionnantes.
        Attention si vous achetez une carte vidéo de marque Matrox : ce
        constructeur a longtemps refusé de fournir les spécifications
        nécessaires à la programmation d'un pilote gratuit et en
        sources, permettant de les exploiter sous Linux. Elles ne sont,
        pour l'instant, supportées efficacement que par des versions
        commerciales de X Window (de marque "Metro-X" ou "Xinside"). Il
        existe, certes, un pilote pour les cartes Matrox Millenium  à
        partir de XFree86 3.2 et pour la Matrox Mystique à partir de
        XFree86 3.3, mais il est encore minimal (il n'exploite pas
        toutes les fonctionnalités), et est considéré comme une version
        bêta.
     RRéésseeaauu ::
        Western Digital 80x3, ne1000,  ne2000, 3com503, 3com509, 3com589
        PCMCIA, Allied  Telliesis AT1500, la plupart des cartes LANCE,
        adaptateurs d-link  pocket, SLIP,  CSLIP, PLIP  (IP sur  ports
        parallèles), PPP,   et  bien   d'autres...  De   nouveaux
        pilotes paraissent régulièrement.
     PPoorrttss sséérriiee ::
        la plupart des cartes utilisant des UART 16450 et 16550, dont
        entre autres les _A_S_T _F_o_u_r_p_o_r_t, _U_s_e_n_e_t _S_e_r_i_a_l _C_a_r_d _I_I, etc. Parmi
        les cartes série intelligentes reconnues, citons les gammes
        _C_y_c_l_a_d_e_s _C_y_c_l_o_m, _C_o_m_t_r_o_l _R_o_c_k_e_t_p_o_r_t et _S_t_a_l_l_i_o_n (toutes gammes
        supportées par leurs constructeurs), et _D_i_g_i (certains modèles).
        Certains équipements RNIS, frame relay et pour ligne louée, sont
        également supportés.
     AAuuttrreess mmaattéérriieellss ::
        Cartes Soundblaster,  ProAudio Spectrum 16,  Gravis Ultrasound,
        la plupart des autres cartes son, plusieurs types  de souris
        bus (Microsoft, Logitech, PS/2).
  33..55..  LLiissttee iinnccoommppllèèttee ddee pprrooggrraammmmeess ddiissppoonniibblleess
  La plupart des  outils et des programmes  classiques d'Unix ont été
  portés  vers LLiinnuuxx, ce  qui comprend presque  tous les programmes  GNU
  et  de nombreux clients  X provenant  de diverses sources. En fait, le
  mot "portage" est souvent exagéré, puisqu'un grand  nombre
  d'applications  ont été  compilées sans modification ou presque en
  raison  de la forte conformité à POSIX de  LLiinnuuxx. Malheureusement,  il
  n'existe  pour le  moment qu'assez  peu d'applications  pour
  l'utilisateur final, mais cela a récemment commencé à changer.  Voici
  néanmoins une liste très réduite de programmes qui fonctionnent sous
  LLiinnuuxx.
     CCoommmmaannddeess  UUnniixx ddee  bbaassee ::
        ls, tr,  sed,  awk, etc  ...  Pratiquement tout y est.
     OOuuttiillss ddee ddéévveellooppppeemmeenntt ::
        gcc, gdb, make, bison, flex, perl, rcs, cvs, prof.
     LLaannggaaggeess  eett eennvviirroonnnneemmeennttss ::
        C, C++, Objective  C, Modula-3, Modula-2,  Oberon, Ada95,
        Pascal, Fortran,  ML, scheme,  Tcl/tk, Perl, Python, Common
        Lisp, et bien d'autres.
     EEnnvviirroonnnneemmeennttss ggrraapphhiiqquueess ::
        X11R5 (XFree86 2.x), X11R6 (XFree86 3.x), MGR.
     EEddiitteeuurrss ::
        GNU  Emacs,  XEmacs, MicroEmacs,  jove, ez, epoch, elvis (GNU
        vi), vim (clone vi), vile, joe, pico, jed et bien d'autres.
     SShheellllss ::
        Bash (Bourne-shell compatible POSIX), zsh (incluant la
        compatibilité ksh), pdksh, tcsh, csh, rc, es, ash (Bourne-shell
        utilisé par BSD) et bien d'autres.
     TTééllééccoommmmuunniiccaattiioonnss ::
        Taylor  (compatible   BNU)  UUCP, SLIP, CSLIP, PPP, kermit,
        szrz   (Zmodem),  minicom,  pcomm,   xcomm,  term/slap (exécute
        plusieurs shells, redirige les connexions réseau, et permet les
        affichages de fenêtres X-Window, sur  une seule ligne
        téléphonique) Seyon (programme de communication sous X-Window)
        et de nombreux programmes de télécopie et de transmission de la
        voix.  Bien entendu, les accès distants en mode terminal par
        ligne série sont supportés en standard.
     NNeewwss eett mmaaiill ::
        C-news, INN, trn, nn, tin, sendmail, smail, elm, mh, pine, etc.
     FFoorrmmaatteeuurrss ddee tteexxttee ::
        TeX, LaTeX,  groff, doc,  ez, Linuxdoc-SGML, etc.
     JJeeuuxx ::
        Nethack, de nombreux jeux sous X11, dont DOOM.  L'un des jeux
        les plus passionnants consiste à rechercher tous ceux qui sont
        disponibles sur les sites diffusant LLiinnuuxx...
  Tous ces programmes (qui ne  représentent pas le centième de ce qui
  existe) sont bien entendu disponibles gratuitement.  Les applications
  commerciales commencent à exister, demandez à votre fournisseur si
  votre logiciel préféré a été porté sous LLiinnuuxx.
  (NDR  : une  liste des  programmes portés  pour LLiinnuuxx  est disponible.
  Elle  est  contenue  dans le  fichier  LSM*.*,  ou _L_i_n_u_x _S_o_f_t_w_a_r_e _M_a_p)
  33..66..  QQuuii uuttiilliissee LLiinnuuxx ??
  LLiinnuuxx  est disponible  gratuitement et  il n'est  demandé à  personne
  d'enregistrer ses  copies  à  une autorité  quelconque  ; aussi est-il
  très difficile  de savoir combien  de personnes  dans le monde
  utilisent ce système d'exploitation.  Plusieurs sociétés commerciales
  se consacrent  exclusivement à la vente et  au support de LLiinnuuxx (ce
  n'est pas interdit)  mais leur clientèle  ne constitue qu'une minorité
  des utilisateurs de Linux.
  Les groupes LLiinnuuxx sur Usenet sont parmi les plus lus selon les
  statistiques,  on  pourrait  donc  penser que plusieurs centaines de
  milliers  d'utilisateurs ou de personnes intéressées.
  Toutefois, Harald  T. Alvestrand a décidé  d'essayer de compter tant
  bien  que mal les  utilisateurs de LLiinnuuxx.  Il demande que vous
  postiez un  courrier électronique  à l'adresse linux-
  counter@uninett.no, avec l'une  des phrases  suivantes dans le  SUJET
  du  message : "I use  Linux at  home", "I  use Linux  at work", ou  "I
  use  Linux  at  home and  at  work".  Il  compte aussi  les  votes
  contenant  "I don't  use  Linux",  au passage.  Il  diffuse
  périodiquement  ces  statistiques  dans comp.os.linux.misc. Il  est
  possible  de remplir  un formulaire plus  détaillé,  pour  enregistrer
  des  amis  n'ayant  pas  la possibilité de poster du courrier
  électronique.
  Ce compteur  est fatalement assez  pessimiste. Lors de  la conférence
  LLiinnuuxx de Berlin de 1995, il  a été annoncé une estimation à plus d'un
  million  d'utilisateurs  actifs  dans le  monde  ;  sans  autre
  précision quant au mode de détermination de ce nombre.
  33..77..  DDooccuummeennttaattiioonn
  Matt Welsh  a écrit  un guide  de plus  de 300  pages decrivant
  comment installer  et configurer LLiinnuuxx. Il  est disponible sur les
  principaux sites diffusant le système, sous la forme de sources LaTeX
  aussi bien que  DVI, PostScript, et  ASCII. (Cet ouvrage a  été
  traduit en  français, vous le trouverez  sur les sites diffusant
  LLiinnuuxx en france en  sources LaTeX, sortie DVI et PostScript sous le
  nom install-guide-french-2.2.2.*).
  Il est aussi  vendu par certaines personnes  ou organismes sous forme
  imprimée. De même,  le projet de documentation LLiinnuuxx (Linux  Doc
  Project,  LDP), diffuse  plusieurs autres  ouvrages dans  un état
  d'avancement  plus ou  moins  complet. Lisez  le groupe
  comp.os.linux.announce,  LLiinnuuxx est en  passe d'être aussi bien
  documenté que ses équivalents commerciaux... Et ceci gratuitement bien
  sûr.
  Dans  le commerce,  il faut  noter la  sortie de  deux ouvrages  en
  version française chez  O'Reilly : "Le système  Linux", guide de plus
  de 600 pages par Matt Welsh, et "Administration Réseau sous LLiinnuuxx",
  par  Olaf  Kirch.  Les titres  originaux  de  ces livres sont
  respectivement "Running  Linux" et "Linux Network Administration
  Guide". Ce dernier  est également disponible en téléchargement
  gratuit, sous forme  de son code source  LaTeX (l'archive s'appelle
  nag.french.eoit-1.0.tar.gz).
  La  série  des  documents  _H_O_W_T_O_'_s,  et  le  _G_u_i_d_e  _d_u _R_o_o_t_a_r_d,
  disponibles  librement, sont  quasiment indispensables, consultez la
  section "_c_o_m_m_e_n_t _d_é_b_u_t_e_r" pour plus de détails à ce sujet.
  33..88..  CCoommmmeenntt ssee pprrooccuurreerr LLiinnuuxx eenn FFrraannccee
  33..88..11..
  PPaarr ll''IInntteerrnneett
  Si  vous avez  la chance  d'accéder à  une machine  connectée à
  l'Internet,  vous pouvez  récupérer  LLiinnuuxx facilement  sur l'un de ces
  sites :
  Nom du site                    Adresse IP       Répertoire Linux
  =============================  ===============  ================
  ftp.lip6.fr         (FRANCE)   195.83.118.1     /pub/linux
  ftp.calvacom.fr     (FRANCE)   194.2.168.3      /pub/linux/slackware
  ftp.change-espace.fr(FRANCE)   195.6.132.1      /pub/Linux
  ftp.ese-metz.fr     (FRANCE)   193.48.224.106   /pub/Linux
  ftp.info.iut-tlse3.fr          192.134.157.5    /pub/debian
  ftp.iut-bm.univ-fcomte.fr      193.52.61.33     /pub/linux
  ftp.loria.fr        (FRANCE)   152.81.10.10     /pub/linux
  ftp.univ-angers.fr  (FRANCE)   193.49.144.10    /pub/Linux
  lirftp.insa-rouen.fr(FRANCE)   193.49.9.163     /pub/linux
  stef.u-picardie.fr  (FRANCE)   193.49.184.23    /pub/linux
  tsx-11.mit.edu                 18.172.1.2       /pub/linux
  sunsite.unc.edu                152.2.22.81      /pub/Linux
  ftp.funet.fi                   128.214.248.6    /pub/Linux
  net.tamu.edu                   128.194.177.1    /pub/linux
  ftp.mcc.ac.uk                  130.88.203.12    /pub/linux
  sunsite.doc.ic.ac.uk           146.169.2.1      /packages/linux
  fgb1.fgb.mw.tu-muenchen.de     129.187.200.1    /pub/linux
  ftp.informatik.tu-muenchen.de  131.159.0.110    /pub/comp/os/linux
  ftp.dfv.rwth-aachen.de         137.226.4.111    /pub/linux
  ftp.informatik.rwth-aachen.de  137.226.225.3    /pub/Linux
  ftp.Germany.EU.net             192.76.144.75    /pub/os/Linux
  ftp.uu.net                     137.39.1.9       /systems/unix/linux
  wuarchive.wustl.edu            128.252.135.4    /mirrors/linux
  ftp.win.tue.nl                 131.155.70.100   /pub/linux
  ftp.stack.urc.tue.nl           131.155.2.71     /pub/linux
  srawgw.sra.co.jp               133.137.4.3      /pub/os/linux
  cair.kaist.ac.kr                                /pub/Linux
  ftp.denet.dk                   129.142.6.74     /pub/OS/linux
  NCTUCCCA.edu.tw                140.111.1.10     /Operating-Systems/Linux
  sunsite.cnlab-switch.ch        195.176.255.9    /mirror/linux
  cnuce_arch.cnr.it              131.114.1.10     /pub/Linux
  ftp.monash.edu.au              130.194.11.8     /pub/linux
  ftp.dstc.edu.au                130.102.181.31   /pub/linux
  ftp.sydutech.usyd.edu.au       129.78.192.2     /pub/linux
  33..88..22..
  PPaarr ttéélléépphhoonnee
  Si  vous  ne  possédez  qu'un  modem (au  moins  9600  bps,  il faut
  être raisonnable  et vivre  avec son  temps) vous  pouvez télécharger
  LLiinnuuxx sans  restriction d'accès sur différents BBS ou différentes
  machines Unix ou LLiinnuuxx de particuliers, mettant leur système à
  disposition  de tous pour rendre service :
     brasil       01 44 67 08 44          Bulletin Board System
     polux        01 43 45 80 40          Site Linux uucp/PPP/shell
     gyptis       04 91 60 43 61
     shagshag     01 40 30 04 68          Site Linux
     stdin BBS    04 72 34 54 37          Bulletin Board System
     Le Lien      04 72 08 98 79          Bulletin Board System
     Suptel Nancy 03 83 53 16 17          Bulletin Board System
                  03 83 53 20 21
     MtelTls      05 61 37 11 62          Bulletin Board System (Toulouse)
                  05 61 37 07 52
     cygnux BBS   01 39 94 95 76          Bulletin Board System
                  01 39 94 29 47
     zenux        04 78 36 10 01 (VF 24k) Passerelle Internet Dedal.
                                            Site Linux uucp/SLIP/PPP/shell
                                            RadioAm TCP/IP et AX25
     afflynn      01 45 65 09 21
     Viking       04 76 93 13 48          (Acces PPP en 33 600 - Grenoble)
                  3 lignes groupees       (Info http://www.voiron.com/viking/)
     alphanet     +41 (0) 32 8414081      V34        Acces BBS (guest),
                  +41 (0) 32 8414037      ISDN X.75  ou nuucp (~/archives/README,
                  +41 (0) 32 8414004      V32bis     ~/archives/ls-laR.gz)
  Certaines  machines  appartiennent  à des  particuliers  et  ne sont
  pas forcément  en service  24H/24. D'autres  BBS français possèdent
  des  fichiers LLiinnuuxx,  toutefois ils ne  sont pas automatiquement  (ou
  régulièrement)  mis à  jour comme le sont ceux cités ici.
  Si  vous  ne possédez  même  pas  de  modem, commencez  par  en
  regarder  les   prix,  c'est  un  périphérique   très  utile  à notre
  époque.  Vous pouvez  également vous  procurer LLiinnuuxx sous  forme de
  CD-ROM  vendu par  différents distributeurs  de shareware/freeware.
  Toutefois, il  vous faut  savoir  que  les délais de fabrication ne
  permettent pas de tenir ces supports à jour. Certains sont
  parfaitement  utilisables et très complets mais d'autres sont
  totalement dépassés.
  33..88..33..
  SSuurr CCDD--RROOMM ppaarr ccoorrrreessppoonnddaannccee
  Certains   fournisseurs  vendent   des   CD-ROMS  contenant   Linux,
  quelques-uns  seront  bientôt référencés  dans  ce  document ;  pour
  l'instant,  reportez-vous   à  leurs  annonces  dans   les  _N_e_w_s
  _U_s_e_n_e_t.
  33..99..  CCoommmmeenntt ddéébbuutteerr
  Comme il  est expliqué ci-dessus LLiinnuuxx n'est pas  géré de manière
  centralisée. De  par ce  fait, il  n'en existe  pas de "distribution
  officielle" (certains y travaillent toutefois). A la place,  il existe
  différentes "distributions",  qui sont des collections plus  ou moins
  complètes de  programmes LLiinnuuxx, destinées à installer un système en
  état de fonctionnement.
  Il faut commencer par récupérer et LIRE la liste des "Frequently Asked
  Questions" (FAQ) disponible sur l'un  des sites  cités précédemment,
  ou  pris sur  l'un des sites  archivant  les FAQ'S  Usenet  en
  général (par  exemple, rtfm.mit.edu  ou l'un  de ses  miroirs français
  comme ftp.lip6.fr dans le répertoire /pub/doc/faqs).  Ces  documents
  contiennent  des  centaines  de  renseignements permettant de résoudre
  la plupart de vos problèmes.
  La lecture du  "GUIDE DU ROOTARD",  créé  par  Julien Simon  et
  désormais  maintenu par  Eric  Dumas,  est   chaudement  recommandée,
  surtout si vous ne lisez pas bien l'anglais.  Ce  fichier, entièrement
  rédigé en  français,  rassemble  la traduction  de considérations
  essentielles  sur  LLiinnuuxx,  ainsi  que nombre de  trucs astuces,
  expliqués quotidiennement dans les _n_e_w_s_g_r_o_u_p_s ou conférences
  francophones dediés  à LLiinnuuxx. Il  est bien entendu disponible sur la
  majorité des sites francais diffusant le  système, sa  source
  officielle étant  ftp.lip6.fr, répertoire /pub/linux/french/docs/GRL.
  Il est également disponible sur le Web à l'URL
  .
  Les  "HOWTO",  petits  guides traitant chacun d'un domaine  de
  LLiinnuuxx,  sont   une  lecture   indispensable.  La plupart  d'entre  eux
  est   disponible  en  version  française dans le répertoire
  /pub/linux/french/docs/HOWTO sur le site ftp.lip6.fr.
  Si vous avez  accès au  Web vous pouvez  également trouver  de
  précieux renseignements  sur les URL :
  ·  
  ·  
  ·  
  ·  
  ·  
  Si le  monde UNIX est tout  nouveau pour vous, et  que LLiinnuuxx est
  votre  premier  contact  avec  ce  domaine  passionnant,  suivez
  aabbssoolluummeenntt les conseils suivants :
  ·  Ne vous ruez pas sur les forums de discussion LLiinnuuxx pour poser
     mille  questions  auxquelles  tout  le  monde  est  lassé  de
     répondre. Lisez les  quelques semaines auparavant, voyez  ce qui
     s'y passe, consultez-en  les archives  mises à disposition  sur
     certains sites,  et il  y a  fort à  parier que  vous trouverez  ce
     que  vous cherchez sans déranger personne.
  ·  LLiinnuuxx est  un système UNIX parmi  d'autres, et par conséquent toute
     la littérature  spécifique à UNIX s'y applique.  On n'apprend pas à
     maîtriser  un nouveau système d'exploitation sans un minimum
     d'effort de documentation, souvenez-vous  du temps qu'il vous  a
     fallu  pour  maîtriser celui  avec  lequel vous  travailliez
     auparavant, et des nombreux ouvrages que vous avez du consulter
     pour arriver à vos fins.
  ·  Procurez-vous  et  lisez   attentivement  tous  les  ouvrages
     gratuits   rédigés  sur   LLiinnuuxx,  en   particulier  le   guide
     d'installation  et   d'initiation  de  Matt  Welsh   et  le  manuel
     d'administration  réseau  d'Olaf   Kirch,  disponibles  en  version
     française, ainsi que le "Guide  du Rootard". Ils contiennent les
     bases indispensables à  votre apprentissage du système.  Il ne vous
     sera  pas  pardonné de  poser  une  question  dont la  réponse  est
     contenue  dans l'un  de  ces  livres, ou  dans  l'un des  documents
     complémentaires "HOWTO" disponibles tout aussi librement sur les
     sites diffusant LLiinnuuxx.
  ·  Expérimentez,  tentez de  comprendre  et  de résoudre  votre
     problème  vous-même   :  c'est   le  meilleur   apprentissage.
     Vous n'arriverez jamais à rien si vous  faites tout faire par les
     autres.  LLiinnuuxx  et  ses   différentes  documentations  représentent
     des milliers d'heures de travail  bénévole de centaines de
     développeurs, rédacteurs, traducteurs, testeurs  ; ne condamnez pas
     le système si vous n'arrivez pas à en tirer  parti parce que vous
     refusez de faire à votre tour un tout petit effort.
  33..1100..  LLeess ggrroouuppeess UUsseenneett ccoonnssaaccrrééss àà LLiinnuuxx
  LLiinnuuxx fait l'objet sur  Usenet de 13 _n_e_w_s_g_r_o_u_p_s en langue Anglaise et
  de trois en langue française, diffusés au moins en France, Suisse,
  Belgique et au Canada.
  Le premier groupe destiné aux francophones est fr.comp.os.linux.  Il
  accueille les discussions sur LLiinnuuxx et est diffusé, hors Usenet, par
  certains BBS, sous forme de conférence dite "Linux" ou "Linux.fr", ce
  qui explique le format parfois inhabituel de certains articles.
  Les articles postés dans fr.comp.os.linux sont archivés régulièrement
  sur le site ftp.lip6.fr dans le répertoire
  /pub/linux/french/fr.comp.os.linux.
  Un autre groupe destiné aux francophones est
  fr.comp.os.linux.annonces. Il est modéré par Nat Makarévitch et
  François Pétillon et accueille les annonces destinées à la communauté
  Linux francophone, ainsi que les versions françaises des
  documentations LLiinnuuxx. Les articles de ce groupe sont également
  archivés sur ftp.lip6.fr.
  Enfin, le groupe fr.comp.os.linux.moderated est modéré par une équipe
  de modérateurs et accueille les discussions techniques sur Linux.  Il
  a été créé afin d'être un groupe consacré à Linux, sans contenir le «
  bruit » présent dans fr.comp.os.linux. De même que les deux groupes
  précédents, ce groupe est archivé sur ftp.lip6.fr.
  Le groupe comp.os.linux.announce est modéré par Lars Wirzenius. Il
  recèle les annonces concernant LLiinnuuxx (nouveaux programmes, corrections
  de bogues, etc).  L'adresse à laquelle les soumissions doivent être
  envoyées est linux-announce@news.ornl.gov.
  Les diverses documentations sont régulièrement postées dans le groupe
  modéré comp.os.linux.answers.
  Le groupe non modéré comp.os.linux.setup est prévu pour les
  discussions sur la mise en oeuvre et sur l'administration de systèmes
  LLiinnuuxx.
  Le groupe non modéré comp.os.linux.development.system est prévu pour
  les discussions sur le développement du _n_o_y_a_u LLiinnuuxx. Les questions
  portant sur le développement d'applications doivent être dirigées vers
  comp.os.linux.development.apps ou un groupe lié à Unix.
  Le groupe non modéré comp.os.linux.development.apps est prévu pour les
  discussions sur le développement d'applications spécifiques à LLiinnuuxx.
  Il n'est pas prévu pour contenir les demandes d'applications pour
  LLiinnuuxx.
  Le groupe non modéré comp.os.linux.hardware est prévu pour les
  questions portant sur les aspects matériels spécifiques à LLiinnuuxx.
  Les groupes non modérés comp.os.linux.alpha, comp.os.linux.m68k et
  comp.os.linux.powerpc sont prévus pour les discussions concernant les
  aspects spécifiques de Linux sur les architectures basées sur les
  processeurs Alpha, 680x0 et PowerPC.
  Le groupe non modéré comp.os.linux.networking est prévu pour les
  discussions sur le développement et la configuration des outils de
  gestion du réseau sous LLiinnuuxx.
  Le groupe non modéré comp.os.linux.x est prévu pour les discussions
  sur X-window spécifiques à LLiinnuuxx.
  Le groupe non modéré comp.os.linux.advocacy est prévu pour les
  fanatiques désireux de chanter les louanges de leur système préféré.
  Il est conseillé de l'éviter car il contient principalement des
  querelles stériles en tous genres.
  Le groupe non modéré comp.os.linux.misc est prévu pour contenir toutes
  les discussions et questions qui ne correspondent à aucun des thèmes
  des autres groupes.
  En général, nnee _c_r_o_s_s_p_o_s_t_e_z ppaass entre plusieurs groupes LLiinnuuxx. Le sseeuull
  cas où les _c_r_o_s_s_p_o_s_t_s sont tolérés est celui où un article est posté
  dans comp.os.linux.announce et un autre groupe.  Le but de la division
  du groupe original comp.os.linux en plusieurs groupes était de réduire
  le trafic dans chaque groupe. Ceux qui ne respectent pas cette règle
  risquent d'être insultés sans pitié ...
  AAtttteennttiioonn :: Avant d'intervenir dans les groupes Usenet, soyez sûr de
  connaître les règles de savoir-vivre Usenet, la fameuse "Netiquette".
  Consultez notamment l'URL .
  De plus, lorsque vous souhaitez poster une question dans un groupe
  Usenet afin d'exposer un problème rencontré, veillez à inclure le
  maximum d'informations dans votre question : version du noyau
  (commande "uname -a"), de la bibliothèque C (en tant que root,
  commande "/sbin/ldconfig -v"), du ou des programmes causant le
  problème, fichiers de configuration utilisés, distribution Linux
  installée, traces d'exécution, extraits des fichiers d'historique
  (situés dans les répertoires /var/adm et/ou /var/log), etc.
  Enfin, lorsque vous possédez la réponse à une question postée dans un
  groupe de discussion, examinez le fil de discussion correspondant afin
  de déterminer si la réponse n'a pas déjà été postée par quelqu'un
  d'autre.  Il est, en effet, assez peu agréable de voir des fils de
  discussion composés d'une question et de plusieurs articles répétant
  la même réponse.
  33..1111..  AAuuttrreess ggrroouuppeess UUsseenneett
  Ne considérez pas que vous devez envoyer vos questions dans les
  groupes LLiinnuuxx uniquement parce que vous utilisez LLiinnuuxx.  De nombreuses
  questions sont suffisament générales et peu liées à LLiinnuuxx lui-même
  pour être postées dans d'autres groupes où elles toucheront une
  audience plus large ou plus avertie.
  La hiérarchie francophone contient plusieurs groupes qui peuvent être
  utilisés pour des questions générales, notamment :
  ·  fr.comp.os.unix pour les questions et discussions sur Unix ;
  ·  fr.comp.sys.pc pour les questions et discussions sur l'architecture
     PC ;
  ·  fr.comp.applications.x11 pour les questions et discussions sur X-
     Window ;
  ·  fr.comp.infosystemes.www.* pour les discussions relatives au Web ;
  ·  fr.usenet.logiciels pour les programmes relatifs aux news ;
  ·  fr.comp.mail pour ce qui concerne la messagerie électronique ;
  ·  etc.
  La hiérarchie anglophone contient également des groupes généraux :
  ·  comp.unix.{questions,shell,programming,bsd,admin} ;
  ·  comp.windows.x.i386unix ;
  ·  etc.
  33..1122..  TThhee LLiinnuuxx JJoouurrnnaall
  Un magazine, rédigé en anglais et appelé _L_i_n_u_x _J_o_u_r_n_a_l a été lancé en
  1994, à  l'initiative  d'utilisateurs  travaillant dans la presse
  informatique aux USA.
  Il contient des articles pour lecteurs de niveaux divers et est fait
  de manière à être utile à tous les utilisateurs de LLiinnuuxx.
  Ce journal est  vendu pour la somme  de 32 dollars pour un an
  d'abonnement (12 numéros) ou 54 dollars pour deux ans.
  On peut le commander depuis la France par courrier électronique à
  l'adresse :
  sales@ssc.com
  Questions et commentaires à adresser (en anglais) à linux@ssc.com.
  Adresse postale :
                                  Linux Journal  P.O Box 85867
                                  Seattle, WA 98145-1867
                                  Fax: +1 206-526-0803
                                  Tel: +1 206-524-8338
  LLiinnuuxx JJoouurrnnaall est  également  en vente  à Paris  à la librairie "Le
  monde en Tique" (  .
  33..1133..  SSttaattuutt llééggaall ddee LLiinnuuxx
  Bien  que  LLiinnuuxx soit  diffusé  avec  son code  source  au complet, le
  système est "copyrighté" et ne relève donc pas du domaine public.
  Toutefois,   il  est  disponible  gratuitement   selon les termes de
  la "GPL" (Gnu  Public License). Lisez cette  "GPL" pour obtenir
  davantage d'informations.  (En quelques mots, cette licence assure que
  nul ne pourra retirer certains droits à l'utilisateur du _l_o_g_i_c_i_e_l
  _l_i_b_r_e, comme  par exemple  l'accès gratuit  à son code source. Mais
  elle n'interdit nullement la vente des programmes auxquels elle
  s'applique).
  Les  programmes qui  tournent sous  LLiinnuuxx ont  chacun leur copyright
  propre,  bien  que beaucoup  d'entre  eux  utilisent également la GPL.
  X Window dépend du "MIT  X Copyright", et de nombreux utilitaires, de
  celui de  BSD. Dans tous les cas, tous les programmes  disponibles sur
  les sites  diffusant LLiinnuuxx sont librement  diffusables (sinon ils ne
  s'y trouveraient pas !).
  33..1144..  CCee ddooccuummeenntt
  Ce   document  était   au  départ   une  adaptation   française par
  Julien  Simon  et  retouchée  par  René  Cougnenc,  de  la "_L_i_n_u_x
  _I_N_F_O_-_S_H_E_E_T" maintenue par Michael K. Johnson
  (Johnsonm@Sunsite.unc.edu). Cette feuille d'informations est désormais
  maintenue par Rémy Card.
  Ce document est, bien entendu, mis dans le domaine public. Toutefois,
  soyez assez courtois pour ne pas vous en approprier la propriété si
  vous le diffusez...  Veuillez également nous prévenir si vous utilisez
  ce document dans le cadre d'une diffusion commerciale de Linux.
  Il a  évolué petit à  petit en  s'éloignant du document  original
  (bien que les modifications dans la version originale soient
  périodiquement intégrées dans ce document), et est  dorénavant
  réalisé  en  SGML  selon la  même  méthode  que  les _H_O_W_T_O_s  LLiinnuuxx, ce
  qui permet  de le  rendre disponible aussi  bien sous  forme ASCII
  ordinaire  que dans  les formats  plus agréables à lire PostScript,
  DVI et hypertexte HTML.
  Les outils  utilisés ne permettent  pas de respecter  parfaitement les
  conventions typographiques en  vigueur en France et  la génération de
  la version  ASCII donne  parfois lieu  à un  formatage hasardeux  ; le
  résultat est néanmoins acceptable pour ce type de document utilitaire.
  Critiques et louanges à adresser à :
       Rémy Card                    
       René Cougnenc
       Éric Dumas                   
       Julien Simon                 
  44..  IInnttrroodduuccttiioonn àà ll''iinnssttaallllaattiioonn
  Avant de commencer, deux trois petites choses sont à préciser sur la
  manière d'effectuer l'installation de votre machine.
  44..11..  RRééccuuppéérraattiioonn
  La récupération des distributions LLiinnuuxx peut se faire de plusieurs
  manières :
  1. vous avez accès à Internet, ou vous possédez un modem : regarder la
     feuille d'informations plus haut ;
  2. vous connaissez quelqu'un qui a les disquettes ou les CD-ROM, et
     dans ce cas-là, il suffit de lui faire un emprunt :-) ;
  3. si vous n'avez ni l'un ni l'autre, il est fortement déconseillé de
     tout télécharger (à moins d'être actionnaire de France Télécom
     :-)).  Le plus simple est d'acheter les CD-ROM. On peut conseiller
     les lots de CD édités par Infomagic, Yggdrasil ou kheops.
     Bon nombre de commerces proposent des distributions CD souvent
     beaucoup plus chères et plus âgées. Je n'ai pas de pourcentage chez
     les fournisseurs, mais le service est sérieux :
  ·  LLooggiicciieellss dduu ssoolleeiill
                     1, rue Pasqualini
                     06800 Cagnes sur Mer
  Contacts :
  ·  email : kheops@kheops-linux.com ;
  ·  Url :  .
  ·  IIKKAARRIIOOSS
               24 rue Voltaire
               92000 NANTERRE
  Contacts :
  ·  email : lindis@linux-france.com ou lindis@ikarios.com ;
  ·  Url :  .
  ·  on trouve également parfois ces CD à la FNAC, Surcouf, etc.
  44..22..  LLeess ddiifffféérreenntteess ppoossssiibbiilliittééss dd''iinnssttaallllaattiioonnss
  Il existe en fait plusieurs possibilités pour installer Linux... En
  voici un court résumé :
  ·  Installation classique : vous avez une partition libre pour y
     mettre Linux. Dans ce cas, pas de problème : il suffit de suivre
     les instructions des sections suivantes.
  ·  Aïe : je n'avais pas prévu d'installer Linux et n'ai qu'une
     partition MS-DOS.  Dans ce cas, il existe deux solutions :
  ·  FIPS : toutes les distributions fournissent un programme DOS qui
     permet en fait de repartitionner votre partition MS-Windows sans
     avoir à tout réinstaller. Comment ça marche ? C'est simple. Il faut
     dans un premier temps passer un coup de scandisk puis un coup de
     defrag (optimisation complète : tous les fichiers doivent être
     remontés). Ensuite, rebootez avec une disquette DOS (avec le moins
     de programmes résidents que possible).  Il suffit ensuite de lancer
     FIPS et de suivre les instructions.  Cela permet de réduire la
     taille de votre partition DOS, et ainsi d'installer Linux sur la
     place restante.
  ·  Installer Linux en utilisant _u_m_s_d_o_s. Ce système est très pratique.
     Cela permet d'installer un système Linux, sans toucher les
     partitions : Linux est installé en fait sur la partition DOS.
     Toutefois, cette installation est très limitée car le système de
     fichiers umsdos est très très lent. Cette solution peut être
     envisagée dans des cas extrèmes... mais qui peuvent être très
     pratiques.
  ·  une machine sans disque ! Il peut arriver que vous ayez déjà une
     machine sur le réseau avec Linux parfaitement installé.  On peut
     alors faire en sorte que la machine utilise l'autre machine comme
     serveur. Dans ce cas, il suffit d'une disquette de boot !  Le mini
     Howto _n_f_s_-_r_o_o_t détaille complètement cette opération.
  44..33..  CCoonnsseeiillss dd''iinnssttaallllaattiioonn
  Certaines personnes apprécient bien la solution qui suit. C'est la
  solution de la prudence... Mais vous êtes libre de faire ce que bon
  vous semble.
  Je vous conseille d'avoir des partitions séparées pour /usr, /var, et
  /home. Cela vous permet d'avoir une partition root assez petite (moins
  de 40-50Mo typiquement) et d'en conserver une copie.  Configurez lilo
  (le gestionnaire de démarrage ("boot loader")) pour pouvoir booter sur
  la partition root normale, et en cas de besoin, la partition root de
  secours. Ensuite, pensez à mettre la partition root de secours à jour
  régulièrement (par cron éventuellement).
  Cela permet de booter pratiquement en toutes circonstances, sans
  disquette de boot de secours. C'est aussi très pratique pour récupérer
  un fichier de config qu'on a perdu/modifié, surtout si vous utilisez
  Red Hat/Debian où tous les fichiers de config sont placés dans /etc.
  Je vous conseille également d'installer et de configurer loadlin. Cela
  permet de booter à partir de MS-DOS et d'utiliser un noyau spécial ou
  une partition différente (après un décalage suite à un
  repartitionnement). C'est également très pratique si votre carte SCSI
  tombe en rade, et que vous en installez une différente par exemple: il
  vous suffit de récupérer un noyau pré-compilé, et vous le lancez à
  partir de loadlin.  Autre solution si lilo a disparu, que vous avez
  loadlin, mais que votre noyau est dans la partition linux/ext2 à
  laquelle vous n'avez pas accès : utilisez EXT2 Tools
   pour copier le noyau se
  trouvant sur une partition EXT2 vers votre partition DOS.
  Si vous utilisez lilo, essayez de le lancer après un autre loader,
  comme celui d'OS/2 (ou peut-être celui de NT, pas testé). De cette
  façon, si lilo plante au chargement, vous pouvez toujours utiliser le
  loader primaire pour lancer DOS, puis utiliser loadlin pour booter et
  résoudre le problème.
  Bien... après ces préliminaires, passons aux distributions.
  55..  DDiissttrriibbuuttiioonnss
  55..11..  DDééffiinniittiioonn eett ccoommmmeenntt cchhooiissiirr uunnee ddiissttrriibbuuttiioonn
  Tous les autres systèmes d'exploitation (MS-DOS, MS-Windows, Mac-OS,
  les Unix commerciaux, même FreeBSD) sont livrés (distribués) sous
  forme d'un ensemble comprenant le système d'exploitation proprement
  dit (un Unixien dit "le noyau") plus tous les logiciels qui servent à
  en tirer quelque chose, comme /bin/ls, /usr/bin/gcc, /usr/games/tetris
  plus l'éventuelle interface graphique, etc. On peut toujours ajouter
  ou (parfois) enlever des trucs, mais c'est souvent peu pratique.
  Linux, au contraire, tire profit de la modularité de Unix : le mot
  LLiinnuuxx, stricto-sensu, ne désigne que le noyau. Chacun est libre de
  prendre le noyau et de l'emballer joliment avec d'autres logiciels,
  formant ainsi une _d_i_s_t_r_i_b_u_t_i_o_n. Une distribution, c'est le noyau (le
  même pour toutes) plus certains logiciels (toutes les distributions
  Linux utilisent les logiciels GNU pour les commandes de base comme ls,
  grep ou tar et toutes utilisent X11 pour le graphique) plus un
  programme d'installation, plus un système de gestion des logiciels,
  pour en ajouter ou en enlever proprement et facilement.
  Les deux premiers élements (le noyau et les logiciels de base) sont
  communs à toutes les distributions. La concurrence se fait sur le
  programme d'installation et sur la gestion des paquetages (un
  paquetage est un ensemble cohérent de logiciels, c'est l'unité
  d'installation, de désinstallation, ou de configuration).
  La Slackware ne fournit quasiment rien pour l'installation et rien du
  tout pour la désinstallation. Une fois qu'elle est installée, tout se
  fait à la main. Les mises à jour sont pénibles (par exemple, elle ne
  respecte pas les fichiers de configuration déjà installés). Toutefois,
  c'est la distribution idéale si vous souhaitez gérer et mettre à jour
  vous-même les différents produits (en les recompilant).
  La Debian fut, sauf erreur, la première à avoir un système de
  paquetages, et la première à avoir un système de dépendance entre
  paquetages (du genre, "gimp a besoin de gtk").
  La RedHat a une interface graphique de configuration des paquetages et
  gère également les dépendances.
  Après avoir choisi LLiinnuuxx, il faut donc choisir une distribution
  particulière. Signalons le document Linux : choisir une distribution
  .
  Ce document peut vous aider à faire votre choix. N'hésitez surtout pas
  à le consulter.
  55..22..  DDeessccrriippttiioonn rraappiiddee
  On appelle "distribution" un ensemble de supports (disquettes, CD-ROM
  ...) contenant de quoi installer un logiciel sur une machine.  Voir, à
  ce propos, la section "Comment débuter" de la _f_e_u_i_l_l_e _d_'_i_n_f_o_r_m_a_t_i_o_n_s
  _L_i_n_u_x reproduite ci-dessus.  Il n'existe pas de distribution
  officielle de LLiinnuuxx. Seules des distributions circulent. Dans ce
  guide, seules la Slackware et la Red Hat seront détaillées. Toutefois,
  voici quelques mots sur les principales distributions existantes :
  ·  Slackware : c'est la distribution qui faisait historiquement
     référence dans la mesure où c'était la seule distribution à peu
     près correctement faite au début de la généralisation de Linux. De
     nos jours, elle est fortement concurrencée par de nouvelles
     distributions comme Red Hat/Débian et on peut craindre qu'elle
     finisse comme la SLS en raison des difficultés engendrées par son
     évolution. De plus, elle ne gère qu'une seule architecture (Intel)
     et n'a pas de notion de paquetage.
     La dernière version de la Slackware est la 3.5.0.  Elle utilise la
     libc 5.4.33, le noyau 2.0.34, et XFree86 3.3.2.  Sa dernière mise à
     jour date du mois d'août 1998.  C'est cette version qui sera
     détaillée ici.
     Site ftp officiel :  
     Site Web :  .
  ·  Red Hat : c'est une distribution initialement commerciale, mais qui
     est également disponible par téléchargement sur les sites FTP. Elle
     est bien plus professionnelle que Slackware. De plus, elle est
     disponible pour d'autres architectures processeurs "non Intel"
     telles que Alpha et Sparc.  La dernière version en date est la
     version 5.1 (Manhattan).
     Cette distribution se distingue par son sérieux, sa simplicité
     d'installation, et surtout par son extrême convivialité. De plus,
     la mise à jour du système est gérée par un système de paquetages.
     On peut effectuer l'installation par ftp.
     Site ftp officiel :  
     Site Web :  
  ·  Debian : c'est la version de Linux soutenue par la FSF (Free
     Software Foundation).
     Version : 2.
     Dernière mise à jour (version stable) : Août 1998
     Site ftp officiel :  
     Site Web :  
  ·  SLS : Première grande distribution de LLiinnuuxx, mais elle est
     maintenant obsolète :
     Version 1.06.
     Dernière mise à jour : Novembre 1994.
  ·  Suse : distribution Allemande assez stable. Elle a une assez bonne
     réputation.
     Version : 5.3
     Dernière mise à jour : Août 1998
     Site Web :  
  55..33..  DDiissqquueetttteess dd''aammoorrççaaggee
  Avec la Red Hat ou la Slackware, il est nécessaire d'utiliser une
  disquette de boot (et une disquette root pour la Slackware). La
  manière de copier ces fichiers sur disquette est commune aux deux
  distributions. Notons que Red Hat offre un moyen, compatible avec la
  plupart des systèmes, d'installer à partir de MS-DOS sans disquette ou
  à partir d'un CD-ROM bootable (à condition que le BIOS de la machine
  le permette).
  Après avoir sélectionné la ou les images à copier sur disquette pour
  permettre l'amorçage de la machine, il est nécessaire de la copier sur
  disquette.  Pour copier cette disquette, plusieurs solutions
  existent :
  1. copier le fichier sur la disquette avec un cat image > /dev/fd0
     (/dev/fd0 correspondant au périphérique de votre lecteur de
     disquettes.).  Il est possible que vous deviez décompresser le
     fichier. Pour cela, utilisez le programmes gunzip : gunzip
     bare.i.gz.
  2. si jamais vous êtes sous MS-DOS, il faut se servir du programme
     _R_A_W_R_I_T_E. Pour cela : décompacter le fichier si nécessaire (le nom
     se termine par ".gz") grâce à _G_Z_I_P_._E_X_E (commande : gzip -d
     NOM_DU_FICHIER.gz), formater la disquette MS-DOS qui ne doit pas
     présenter le moindre défaut de surface ("secteurs défectueux") puis
     utiliser _R_A_W_R_I_T_E pour écrire le (ou les fichiers) sur les
     disquettes.
  55..44..  SSllaacckkwwaarree :: ddeessccrriippttiioonn
  Dans cette partie, on suppose que vous possédez la version de la
  Slackware 3.4. Voici une description brève des disquettes (en bref, ce
  que l'on y trouve, pour éviter l'installation de paquetages inutiles).
  55..44..11..  DDiissqquueetttteess BBoooott eett RRoooott
  Deux disquettes sont fondamentales pour installer LLiinnuuxx avec la
  Slackware : la disquette de boot et la disquette root.  Linux
  s'installe en effet ... sous Linux, de sorte qu'il faut pouvoir le
  lancer "à partir d'une disquette" avant de commencer l'installation.
  La disquette _b_o_o_t contient un noyau Linux et la disquette _r_o_o_t fournit
  au Linux ainsi lancé quelques fichiers absolument nécessaires à son
  fonctionnement.  Plusieurs types de disquettes _b_o_o_t et _r_o_o_t existent,
  il faut choisir en fonction du matériel employé. Le contenu de chaque
  disquette est livré sous forme d'un fichier de type _i_m_a_g_e, stockant le
  contenu de tous les secteurs physiques d'une disquette.
  Voici un résumé des étapes préalables à une installation :
  ·  choix d'un fichier _b_o_o_t et d'un _r_o_o_t approprié au matériel (voir
     tableau ci-dessous) ;
  ·  formatage d'une paire de disquettes (sans secteurs défectueux), par
     exemple avec la commande MS-DOS format ;
  ·  copie du fichier boot sur une disquette ;
  ·  copie du fichier root sur une disquette ;
  ·  démarrage du système grâce à la disquette _b_o_o_t ;
  ·  insertion, sitôt que le système le demande, de la disquette _r_o_o_t.
  Il y a un bon nombre de disquettes de boot. Voici un tableau
  récapitulatif qui devrait vous permettre de choisir celle qui convient
  le mieux.
  ----------------\          Controleur Disque :
  Les sources      \
  sont sur :        \  IDE              SCSI                       MFM
  -------------------+----------------+--------------------------+--------------
   Disque dur        | bare.i         | Utiliser une disquette   | xt.i
                     |                | SCSI dans la liste       |
                     |                | ci-dessous.              |
  -------------------+----------------+--------------------------+--------------
   CD-ROM SCSI       | Utiliser une   | idem                     |
                     | disquette SCSI |                          |
  -------------------+----------------+--------------------------+--------------
   CD-ROM IDE/ATAPI  | bare.i         | idem                     |
  -------------------+----------------+--------------------------+--------------
   Aztech, Orchid,   | aztech.i       | aztech.s                 |
   Okano, Wearnes,   |                |                          |
   Conrad, CyCDROM   |                |                          |
   CD-ROM non-IDE    |                |                          |
  -------------------+----------------+--------------------------+--------------
   Sony CDU31a,      | cdu31a.i       | cdu31a.s                 |
   Sony CDU33a CD-ROM|                |                          |
  -------------------+----------------+--------------------------+--------------
   Sony CDU531,      | cdu535.i       | cdu535.s                 |
   Sony CDU535 CD-ROM|                |                          |
  -------------------+----------------+--------------------------+--------------
   Philips/LMS cm206 | cm206.i        | cm206.s                  |
   CD-ROM            |                |                          |
  -------------------+----------------+--------------------------+--------------
   Goldstar R420     | goldstar.i     | goldstar.s               |
   CD-ROM            |                |                          |
  -------------------+----------------+--------------------------+--------------
   Mitsumi non-IDE   | mcdx.i         | mcdx.s                   |
   CD-ROM            | mcd.i          | mcd.i                    |
  -------------------+----------------+--------------------------+--------------
   Optics Storage    | optics.i       | optics.s                 |
   8000 AT CD-ROM    |                |                          |
   ("Dolphin")       |                |                          |
  -------------------+----------------+--------------------------+--------------
   Sanyo CDR-H94A    | sanyo.i        | sanyo.s                  |
   CD-ROM            |                |                          |
  -------------------+----------------+--------------------------+--------------
   Matsushita,       | sbpcd.i        | sbpcd.s                  |
   Kotobuki,         |                |                          |
   Panasonic,        |                |                          |
   CreativeLabs      |                |                          |
   (Sound Blaster),  |                |                          |
   Longshine et      |                |                          |
   Teac non-IDE      |                |                          |
   CD-ROM            |                |                          |
  -------------------+----------------+--------------------------+--------------
   NFS               | net.i          | scsinet.s                |
  -------------------+----------------+--------------------------+--------------
   Tape              | bare.i (pour   | Utiliser une disquette   | xt.i (pour
                     | lecteur        | SCSI de la liste         | lecteur de
                     | cartouches)    | ci-dessous.              | cartouches)
                     | Sinon utiliser |                          |
                     | une disquette  |                          |
                     | SCSI - voir    |                          |
                     | ci-dessous.    |                          |
                     |                |                          |
  -------------------+----------------+---------------------------------------
  GGeessttiioonnnnaaiirreess SSCCSSII : 7000fast.s, advansys.s, aha152x.s, aha1542.s,
  aha1740.s, aha2x4x.s, am53c974.s, buslogic.s, dtc3280.s, eata_dma.s,
  eata_isa.s, eata_pio.s, fdomain.s, in2000.s, iomega.s, n53c406a.s,
  n_5380.s, n_53c7xx.s, pas16.s, qlog_fas.s, qlog_isp.s, seagate.s,
  trantor.s, ultrastr.s, ustor14f.s
  Si vous ne savez pas quelle est la carte SCSI installée sur la
  machine, essayez alors la disquette d'amorçage générique scsi.s.  Son
  nom sera affiché dans les messages lors de l'amorçage.  Ensuite,
  utilisez la disquette correspondante (car l'utilisation de la
  disquette scsi.s exige beaucoup de mémoire).
  Passons ensuite à la disquette root. Le fichier correspondant doit
  être copié sous sa forme compressée : LLiinnuuxx le décompresse tout seul
  comme un grand. Il existe quatre disquettes root possibles :
  ·  color.gz : permet d'avoir les couleurs sur la console ;
  ·  umsdos.gz : Utilise le système de fichiers umsdos (cela évite de
     repartitionner votre disque).  Attention : c'est beaucoup plus lent
     que l'ext2fs natif.
  ·  pcmcia.gz : conçu pour l'installation via NFS pour les portables
     ayant une carte Ethernet de type PCMCIA ;
  ·  rescue.gz : disquette avec quelques programmes : vi, lilo, e2fsck,
     etc.. Très utile lors de plantages ...
   AATTTTEENNTTIIOONN :: LLaa ddiissqquueettttee RRoooott nnee ddooiitt ppaass êêttrree ddééccoommpprreessssééee !!!!
  55..44..22..  LLaa ddiissttrriibbuuttiioonn
  Bon, on a vu les deux premières disquettes. Voici la description de la
  distribution. Comme c'est long, voici un résumé. Entre parenthèses, le
  nombre de répertoires. Attention ! La slackware était jusqu'à présent
  la distribution permettant d'être installée entièrement _v_i_a
  disquettes. Ce n'est plus le cas. Seul les paquetages des séries A et
  N (base et réseau) peuvent être copiées sur disquette.  En réalité,
  cela suffit car vous pouvez télécharger directement le reste.
  Dans la liste, vous allez trouver trois champs :
  ·  ADD : le paquetage est automatiquement installé ;
  ·  REC : recommandé ;
  ·  OPT : optionnel ;
  ·  SKP : le paquetage ne sera pas installé.
  Bon, on est partis :-) !
  ·  A :   _B_a_s_e
  ·  A1 :
  ·  aaa_base : ([ADD]) mise en place de l'arborescence de base.
     Programmes de base (GNU mtools 3.8, fdutils-5.2, zip21, unzip513).
  ·  aoutlibs : ([ADD]) bibliothèques a.out (libc 4.7.6) ;
  ·  bsdlpr : ([REC]) (5.9-26) système de gestion d'impression évolué ;
  ·  bzip2 : ([ADD]) outil de compression ;
  ·  cpio : ([ADD]) (2.4.2) utilitaires d'archivage de fichiers ;
  ·  joystick : ([ADD]) (0.8.0) : gestion du joystick sous Linux ;
  ·  umsprogs : ([ADD])(0.9) pour gérer le gestionnaire de fichier
     umsdos.
  ·  A2 :
  ·  bash : ([ADD]) (1.14.7) interpréteur de commandes ;
  ·  devs : ([ADD]) les fichiers spéciaux situés dans /dev ;
  ·  e2fsbn : ([ADD]) (1.10) utilitaires pour le système de fichiers
     ext2fs ;
  ·  elflibs : ([ADD]) bibliothèques ;
  ·  find : ([ADD]) (4.1) outils de recherche de fichiers.
  ·  A3 :
  ·  bin : ([ADD]) binaires (/bin et /usr/bin) ;
  ·  getty : ([OPT]) getty_ps 2.0.7j (Contrôle le login sur le système)
     ;
  ·  gzip : ([ADD]) (1.2.4) GNU zip compression.
  ·  A4 :
  ·  etc : ([ADD]) fichiers de configuration situés dans le répertoire ;
  ·  fileutils : ([ADD]) (3.16) programmes de base de gestion de
     fichiers ;
  ·  gpm : ([REC]) (1.13) permet de réaliser du copier-coller avec la
     souris dans les fenêtres en mode texte ;
  ·  grep : ([ADD]) (2.1) recherche de chaînes dans les fichiers ;
  ·  hdsetup : ([ADD]) (3.5.0) programme setup de
     maintenance/d'installation de la distribution ;
  ·  ldso : ([ADD]) ld.so.1.9.9, c'est à dire éditeur et chargeur de
     liens dynamique.
  ·  A5 :
  ·  ibcs2 : ([OPT]) permet d'exécuter des binaires provenant d'autres
     plates-formes  (SVR4, SCO, Wyse, Xenix, etc.) ;
  ·  ide : ([REC]) noyau IDE (2.0.34) sans SCSI ;
  ·  less : ([ADD]) less-332 (ressemble à more, mais en bien meilleur) ;
  ·  lilo : ([ADD]) (20) chargeur du noyau ;
  ·  loadlin : ([REC]) (1.6) charge les noyaux sous MS-DOS.
  ·  A6 :
  ·  kbd : ([OPT]) (0.95) fichiers de configuration pour le clavier.
     Contient la définition du clavier français.
  ·  minicom : ([REC]) (1.75) paquetage de communication semblable à
     Telix ;
  ·  modutils : ([ADD]) (2.1.85) outils de chargement des modules
     chargeables ;
  ·  pcmcia : ([OPT]) (3.0.0) pour les cartes PCMCIA ;
  ·  pnp : ([OPT]) (1.15) utilitaire de gestion des cartes dites "Plug
     And Play".
  ·  A7
  ·  modules : ([ADD]) (2.0.34) modules chargeables pour le noyau 2.0.30
     ;
  ·  sysklogd : ([ADD]) (1.3-25) syslogd/klogd, enregistre/redirige les
     messages d'erreurs système.
  ·  A8
  ·  procps : ([ADD]) (1.2.7) utilitaires pour l'affichage des processus
     ;
  ·  scsi : ([REC]) (2.0.34) noyau SCSI + IDE ;
  ·  sysvinit : ([ADD]) (2.73) programme init + scripts /etc/rc.d ;
  ·  zoneinfo : ([ADD]) système de gestion des fuseaux horaires.
  ·  A9
  ·  scsimods : ([OPT]) (2.0.34) modules SCSI pour 2.0.34 ;
  ·  sh_utils : ([ADD]) (1.16) commandes utilitaires ;
  ·  shadow : ([ADD])  (980529) gestion des mots de passe shadow.
  ·  A10
  ·  tar : ([ADD]) (1.12) GNU tar : gestion d'archives ;
  ·  tcsh : ([OPT])(6.07) shell compatible csh ;
  ·  txtutils : ([ADD]) (1.22) outils de manipulation de textes (cat,
     head, etc) ;
  ·  util : ([ADD]) util-linux 2.7.1.
  ·  A11
  ·  util : ([ADD]) util-linux 2.7.1.
  ·  AP1 :   _A_p_p_l_i_c_a_t_i_o_n_s _c_o_u_r_a_n_t_e_s
  ·  ash : ([OPT]) autre shell, exige très peu de mémoire ;
  ·  bc : ([OPT]) (1.04) calculatrice ;
  ·  cdutils : ([OPT]) outil de création de compact discs ;
  ·  diff : ([REC]) (2.7) permet de donner la liste des différences
     entre fichiers ;
  ·  ghostscr : ([OPT]) (4.03) GNU Ghostscript permet de visualiser, de
     transformer des fichiers postscript ;
  ·  groff : ([ADD]) (1.11) outils de formatage de documents. Utilisé
     par man ;
  ·  gsfonts : ([OPT]) polices de caractères pour Ghostscript ;
  ·  ispell : ([OPT]) (3.1.20) vérificateur orthographique (Anglais) ;
  ·  jed : ([OPT]) (0.97-14) petit éditeur de texte ;
  ·  joe : ([OPT]) (2.8) petit éditeur de texte très pratique ;
  ·  jove : ([OPT]) (4.14.10) petit éditeur de texte compatible Emacs ;
  ·  jpeg6 : ([OPT]) (6a) programme et bibliothèque de manipulation
     d'images au format JPEG ;
  ·  manpags : ([REC]) (1.18) pages de manuel du système ;
  ·  mc : ([OPT]) (4.1.35) Midnight Commander, outil de manipulation de
     fichiers, répertoires ;
  ·  md : ([OPT]) (0.35) utilitaires de gestion de disques RAID 0,
     concaténation, etc ;
  ·  mt_st : ([OPT]) (0.4) gestionnaire de manipulation de lecteurs de
     cartouches ;
  ·  quota : ([OPT]) (1.51) outils de gestion des quotas disques ;
  ·  sc : ([OPT]) (6.21) petit tableur ;
  ·  seejpeg : ([OPT]) (1.6.1) utilitaire d'affichage d'images jpeg
     utilisant la svgalib ;
  ·  sox : ([OPT]) convertisseur universel de sons ;
  ·  sudo : ([OPT]) (1.5.4) permet l'exécution de quelques commandes en
     tant que Root pour certains utilisateurs ;
  ·  texinfo : ([REC]) (3.12) système de documentation TeXinfo GNU ;
  ·  vim : ([OPT]) (5.1) Version améliorée de vi (vi pur beurre (ou
     presque) étant fourni avec elvis). Préférer de loin cette version.
  ·  workbone : ([OPT]) (2.31) lecteur de CD audio ;
  ·  zsh : ([OPT]) (3.0.3) shell zsh.
  ·  D1
  ·  binutils : ([ADD]) (2.8.1.0.23) ar, as,  c++filt, ld, nm, ranlib,
     etc ;
  ·  bison : ([REC]) (1.25) analyseur syntaxique (compatible yacc) ;
  ·  egcs : ([ADD]) (1.0.3) compilateur C ELF optimisé pour 486 ;
  ·  egcs_g77 : ([OPT]) (1.0.3) compilateur Fortran ;
  ·  egcsobjc : ([OPT]) (1.0.3) compilateur Objective-C ;
  ·  flex : ([ADD]) (2.5.4) analyseur lexical ;
  ·  gcl : ([OPT]) (2.2.2) interpréteur Lisp ;
  ·  gdb : ([OPT]) (4.17) débogueur ;
  ·  gmake : ([ADD]) (3.76.1) GNU make ;
  ·  libc : ([ADD]) (libc 5.4.23) bibliothèques nécessaires pour la
     compilation + exécution.  Inclue libcurses 1.0.0, libgdbm 1.7.3,
     libtermcap 2.0.8, et db 1.85.4 ;
  ·  libcinfo : ([OPT]) informations sur la bibliothèque C ;
  ·  linuxinc : ([ADD]) fichiers d'entête de Linux 2.0.34 ;
  ·  m4 : ([ADD]) (1.4) expanseur de macros ;
  ·  ncurses : ([REC]) (1.9.9g) bibliothèque de gestion de l'écran ;
  ·  p2c : ([OPT]) (1.19) convertisseur Pascal vers C ;
  ·  perl1 : ([OPT]) (5.004_04) interpréteur Perl ;
  ·  pmake : ([ADD]) (4.4) make BSD ;
  ·  python : ([OPT]) (1.5) interpréteur du langage orienté objet python
     ;
  ·  rcs : ([OPT]) (5.7) système de gestion de versions des fichiers ;
  ·  strace : ([OPT]) (3.1.0.1) trace les appels système et les signaux
     ;
  ·  svgalib : ([OPT]) (1.2.13) bibliothèque d'accès à la carte vidéo ;
  ·  terminfo : ([ADD]) bases de données /usr/share/terminfo.
  ·  E1 : emacs 20.2
  ·  elisp : ([OPT]) sources Emacs-Lisp ;
  ·  emac_nox : ([OPT]) emacs sans X Window ;
  ·  emacinfo : ([REC]) fichiers d'information ;
  ·  emacmisc : ([REC]) fichiers pour Emacs ;
  ·  emacsbin : ([ADD]) (20.2) Binaires d'Emacs.  Utilise X Window.
  ·  F1 : _F_A_Q _e_n _a_n_g_l_a_i_s
  ·  howto : ([ADD]) tous les howtos du LLiinnuuxx Documentation Project, en
     anglais bien sûr ;
  ·  manyfaqs: FAQs : ([ADD]) FAQ comp.lang : Fortran, GCC, G++, TCL,
     Objective-C, Lisp, Scheme, et Perl ;
     FAQ PostScript ;
     LLiinnuuxx FAQ ;
     FAQ  comp.windows.x.
  ·  mini : ([ADD]) mini howto ;
  ·  K1 : _S_o_u_r_c_e_s _d_u _n_o_y_a_u
  ·  sources du noyau version 2.0.34.
  ·  N :  _R_é_s_e_a_u
  ·  N1 :
  ·  apache : ([OPT]) (1.2.6) serveur WWW ;
  ·  bind : ([REC]) (8.1.2-REL) bind, dig, dnsquery, host, nslookup, ...
     ;
  ·  dip : ([OPT]) (3.3.7o) gestionnaire de connexions IP pour SLIP,
     CSLIP ;
  ·  netpipes : ([OPT]) (3.1) utilisation de tcp/ip dans des scripts.
  ·  N2 :
  ·  cnews : ([OPT]) système de transport de news ;
  ·  elm : ([OPT]) (2.4 pl 25) mailer interactif ;
  ·  inn : ([OPT]) (1.7.2) système de transport de news et serveur NNTP.
  ·  N3 :
  ·  lynx : ([OPT]) (2.6) arpenteur (browser) en mode texte ;
  ·  mailx : ([REC]) (8.1.1) mailer ;
  ·  metamail : ([REC]) (2.7) gestionnaires du format MIME ;
  ·  netatalk : ([OPT]) (1.4b2) server d'impression et de fichiers
     Appletalk ;
  ·  nn-nntp : ([OPT]) (6.5.0.b3) lecteur de news nn compilé pour
     utiliser NNTP ;
  ·  rdist : ([OPT]) (6.1.3) programme pour maintenir des parties
     d'arborescences identiques entre machines.
  ·  N4 :
  ·  pine : ([OPT]) (3.96) mailer basé sur elm ;
  ·  ppp : ([OPT]) (2.2.0f et 2.3.5) démon et gestion du protocole PPP ;
  ·  procmail : ([OPT]) (3.10) programme de gestion de courrier
     électronique ;
  ·  smailcfg : ([OPT]) fichiers de configuration pour sendmail ;
  ·  trn : ([OPT]) (3.5) lecteur de news trn compilé pour utiliser le
     spool local.
  ·  N5 :
  ·  samba : ([OPT]) (1.9.18p7) server d'impression et de fichiers SMB ;
  ·  tin : ([OPT]) (1.4 pre 980226) lecteur de news plein écran.
  ·  N6 :
  ·  sendmail : ([REC]) (BSD 8.9.0) processus de transport de courier.
     Gère TCP/IP et UUCP ;
  ·  tcpip2 : ([REC]) programmes de gestion réseau ;
  ·  trn-nntp : ([OPT]) (3.5) lecteur de news trn compilé pour utiliser
     un serveur NNTP ;
  ·  nn-spool : ([OPT]) (6.4.18) autre système de news.
  ·  N7 :
  ·  tcpip1 : ([REC]) programmes de gestion réseau.
  ·  N8 :
  ·  uucp : ([OPT]) (1.06.1) Taylor UUCP, système de communication UUCP.
  ·  T1 :  _T_e_X _e_t _L_a_T_e_X _: _d_i_s_t_r_i_b_u_t_i_o_n _T_e_T_e_X
  ·  td-trans : ([OPT]) (3.1.2) transfig - programmes de transformation
     de fichiers .fig en formats epsf et LaTeX ;
  ·  tb-xfig : ([OPT]) (3.1.4) programme xfig, programme de dessin
     vectoriel ;
  ·  td-bibt : ([OPT]) documentation sur BibTeX ;
  ·  td-eplai : ([OPT]) documentation du format plain ;
  ·  td-fonts : ([OPT]) documentation sur certains paquetages de polices
     de caractères ;
  ·  td-gnric : ([OPT]) documentation générique ;
  ·  td-ltex : ([OPT]) documentation LaTeX  ;
  ·  tm-metap : ([OPT]) MetaPost ;
  ·  td-misc : ([OPT]) documentation générale sur TeX ;
  ·  td-mkidx : ([OPT]) documentation sur makeindex ;
  ·  td-progs : ([OPT]) documentation sur Kpathsea ;
  ·  te-ams : ([REC]) paquetage AMSTeX ;
  ·  te-base : ([ADD]) paquetage teTeX ;
  ·  te-bin : ([ADD]) binaires teTeX pour Linux  ;
  ·  tf-dc : ([ADD]) polices de caractères DC ;
  ·  tf-misc : ([ADD]) autres polices de caractères
  ·  tf-ps : ([REC]) polices de caractères PostScript ;
  ·  tf-sautr : ([ADD]) polices de caractères sauter ;
  ·  tm-bibt : ([REC]) BibTeX ;
  ·  tm-eplai : ([REC]) format eplain ;
  ·  tm-lt : ([ADD]) base LaTeX ;
  ·  tm-lxtra : ([REC]) paquetages supplémentaires pour LaTeX ;
  ·  td-metap : ([OPT]) documentation MetaPost ;
  ·  tm-pictx : ([OPT]) macros PiCTeX ;
  ·  tm-pstr : ([OPT]) macors PostScript ;
  ·  tm-tdraw : ([REC]) macros TeXdraw ;
  ·  tm-xypic : ([OPT]) macros XY-pic.
  ·  Tcl (8.0p2) Tk
  ·  hfsutils : ([OPT]) (3.1) utilitaires permettant de lire et écrire
     sur des systèmes de fichiers Macintosh ;
  ·  tcl : ([ADD]) (8.0p2)  ;
  ·  tk : ([REC]) (8.0p2) ;
  ·  tkdesk : ([OPT]) (1.0b4) gestionnaire de fichiers ;
  ·  tclx : ([REC]) (8.0.2) extension de Tcl.
  ·  X :  _X _W_i_n_d_o_w _X_1_1_R_6 _-  _S_e_r_v_e_u_r _X_F_r_e_e_8_6 _3_._3_._2
  ·  fvwm2 ([OPT]) (2.0.46-BETA) : gestionnaire de fenêtres ;
  ·  fvwmicns : ([OPT]) icones xpm3icons.tar.Z. Utilisées par fvwm ;
  ·  lesstif : ([OPT]) (0.85) Motif 1.2 ;
  ·  ltstatic : ([OPT]) (0.85) bibliothèques statiques de LessTif ;
  ·  oldlibs5 : ([OPT]) vieilles bibliothèques XFree86 2.1.1 (X11R5) ;
  ·  oldlibs6 : ([OPT]) bibliothèques au format a.out.
  ·  x3328514 : ([REC]) serveur X Window pour les cartes utilisant
     IBM8514 ;
  ·  x332agx : ([REC]) serveur X Window pour les cartes utilisant IIT
     AGX-016, AGX-015, AGX-014 et XGX-2 ;
  ·  x332bin : ([ADD]) programmes X ;
  ·  x332cfg : ([ADD]) fichiers de configuration pour X et xdm ;
  ·  x332doc : ([REC]) documentation pour XFree86 3.3.2 ;
  ·  x332f100 : ([OPT]) polices de caractères 100 dpi ;
  ·  x332fcyr ([OPT]) polices de caractères cyrilliques ;
  ·  x332fnon : ([OPT]) polices de caractères divers ;
  ·  x332fnts : ([ADD]) polices de caractères minimales ;
  ·  x332fscl : ([OPT]) polices de caractères Speedo et Type ;
  ·  x332srv ([OPT]) xfs : serveur de police de caractères ;
  ·  x332html : ([OPT]) docmentation XFree86 3.3.2 au format HTML ;
  ·  x332i128 : ([REC]) serveur X Window pour les cartes utilisant Nine
     Imagine 128 ;
  ·  x332jdoc : ([OPT]) documentation en Japonais concernant XFree86
     3.3.2 ;
  ·  x332jset : ([OPT]) outil de configuration en japonais ;
  ·  x332lib : ([ADD]) bibliothèques dynamiques et fichiers de
     configuration pour XFree86 3.3.2 ;
  ·  x332ma32 : ([REC]) serveur X Window pour les cartes utilisant
     Mach32 ;
  ·  x332ma64 : ([REC]) serveur X Window pour les cartes utilisant
     Mach64 ;
  ·  x332ma8 : ([REC]) serveur X Window pour les cartes utilisant Mach8
     ;
  ·  x332man : ([REC]) pages de manuel pour le serveur XFree86 3.3.2 ;
  ·  x332mono : ([REC]) serveur X Window monochrome ;
  ·  x332nest : ([OPT]) serveur expérimental ;
  ·  x33p9k : ([REC]) serveur X Window pour les cartes utilisant P9000 ;
  ·  x332prog : ([REC]) fichiers d'en-têtes et Imakefile ;
  ·  X332prt : ([OPT]) serveur d'impression pour XFree3.3.2 (Xprt) ;
  ·  x33ps : ([REC]) documentation XFree86 3.3.2 au format PostScript ;
  ·  x332s3 : ([REC]) serveur pour les cartes utilisant S3 ;
  ·  X332s3v : ([REC]) serveur pour cartes S3 Virge ;
  ·  X33set : ([OPT]) outil de configuration graphique pour X ;
  ·  x332svga : ([REC]) serveur X pour cartes SuperVga ;
  ·  X332vfb : ([OPT]) serveur particulier ;
  ·  X332vg16 : ([REC]) serveur pour mode 16 couleur EGA/VGA ;
  ·  x332w32 : ([REC]) serveur pour cartes ET4000/W32 ;
  ·  xaw32 : ([REC]) (1.4) bibliothèque Xaw 3d ;
  ·  xlock : (4.09) ([ADD]) programme de verrouillage du serveur X ;
  ·  xpm : (3.4k) ([ADD]) bibliothèque de gestion de fichier images au
     format xpm.
  ·  XAP1 :  _A_p_p_l_i_c_a_t_i_o_n_s _X _W_i_n_d_o_w
  ·  arena : ([OPT]) (béta-3b) arpenteur Web (browser) ;
  ·  freefont : ([OPT]) (0.10) polices de casactères utilisables avec
     Gimp, X11, ... ;
  ·  fvwm95 : ([OPT]) (2.0.43b) fvwm 2.0.41 modifié pour ressembler au
     gestionnaire de fenêtres de MS-Windows 95 ;
  ·  gchess : ([OPT]) GNU chess (v. 4.00pl 77) + xboard (v.3.6.1) le
     fameux jeux d'échec ;
  ·  ghostview : ([OPT]) (1.5) Ghostview permet de visualiser les
     fichiers au format Postscript. A besoin du pack gs_x12.
  ·  gimp : ([OPT]) (0.99.23) GNU Image Manipulation Program ;
  ·  gnuplot : ([OPT]) (3.5) programme pour tracer des courbes
     mathématiques ;
  ·  gs_x11 : ([REC]) permet de visualiser les fichiers Postscript sous
     X ;
  ·  libgr : ([REC]) (2.0.12) bibliothèques de manipulation des fichiers
     GIF, TIFF, JPEG, ....
  ·  netscape : ([REC]) (v405) arpenteur ;
  ·  qt : ([REC]) (1.33) ensemble de biliothèques graphiques haut-niveau
     ;
  ·  seyon  : ([OPT]) (2.14c) outils de télécommunication sous X ;
  ·  tkdesk : ([OPT]) (1.0) gestionnaire de fichiers ;
  ·  x3270 : ([OPT]) (3.0.1.5) outil de communication avec un IBM 3278 ;
  ·  xfileman : ([OPT]) (0.5) gestionnaire de fichiers ;
  ·  xfm : ([OPT]) (1.3.2) gestionnaire graphique de fichiers ;
  ·  xfract: ([OPT]) (3.04) logiciel de génération de fractales ;
  ·  xgames : ([OPT]) quelques jeux ;
  ·  xpaint : ([OPT]) (2.4.9) programme de dessin bitmap ;
  ·  xpdf : ([OPT]) (0.7a) afficheur de fichiers PDF ;
  ·  xspread : ([OPT]) (2.1) un tableur rudimentaire ;
  ·  xv : ([OPT]) (3.10a) programme de visualisation de fichiers
     d'images et conversions + filtres d'images, ... ;
  ·  xxgdb : ([OPT]) (1.12) débogueur en mode X.
  ·  XD1 :  _X _W_i_n_d_o_w _d_e_v_. _: _l_i_n_k_k_i_t _+ _P_e_X
  ·  x331lkit: ([OPT]) XFree86 3.3.2 Linkkit .
  ·  XV1:  _X_V_i_e_w _p_o_u_r _l_e_s _a_d_o_r_a_t_e_u_r_s _d_u _L_o_o_k _O_P_E_N _L_O_O_K
  ·  xv32_so : ([ADD]) bibliothèques dynamiques pour xview3.2p1-X11R6 ;
  ·  xvol32 : ([ADD]) binaires pour XView 3.2p1 ;
  ·  xv32_a : ([OPT]) bibliothèques statiques xview3.2p1-X11R6 ;
  ·  xvinc32 : ([OPT]) fichiers d'en-tête xview3.2p1-X11R6 ;
  ·  xvmenus :  ([ADD]) menus et fichiers de configuration pour OpenLook
     ;
  ·  workman : ([OPT]) (1.2.2a) programme de manipulation de CD-ROM
     audios ;
  ·  xv32exmp : ([OPT]) programmes de démonstrations ;
  ·  sspkg : Extention SlingShot (2.1). ([OPT])
  ·  Y1 :  _J_e_u_x
  ·  bsdgames, koules et sastroid. ([OPT])
  Ca y est, c'est fini !
  55..44..33..  BBoogguueess ddee llaa SSllaacckkwwaarree
  La Slackware, comme toute distribution, possède un certain nombre de
  bogues. Une liste a été faite et peut-être consultée à l'adresse
  suivante : .
  Elle est mise à jour assez régulièrement, et je ne vais pas la
  détailler ici.
  55..55..  RReedd HHaatt :: ddeessccrriippttiioonn
  55..55..11..  DDiissqquueettttee ddee bboooott
  La Red Hat utilise un système très différent de la Slackware : elle
  met à profit, lors de l'amorçage de la machine, les modules
  chargeables du noyau.  Toutefois, il est à noter qu'elle ne permet pas
  d'être installée uniquement grâce à des disquettes (la Slackware
  s'impose dans ce cas). Enfin, sa dernière limitation est qu'elle
  impose d'avoir une partition Linux native (ext2fs).
  Il n'existe en fait qu'une seule disquette de boot : images/boot.img.
  Si vous installez un PC utilisant du PCMCIA ou si vous effectuez une
  installation par réseau depuis un site FTP, vous devez utiliser une
  disquette suppémentaire : images/supp.img.
  Remarque : il existe une disquette supplémentaire (supp.img) qui est
  utilisée lorsque vous utilisez l'option rescue lors du boot.
  Une fois que vous avez copié la disquette de boot (et éventuellement
  la seconde si nécessaire), amorcer la machine... et vous accéderez
  directement au système d'installation. Difficile de faire plus simple
  ! De plus, ce système de paquetage permet de gérer les dépendances
  entre les bibliothèques et les outils.
  55..55..22..  LLaa RReedd HHaatt ssaannss ddiissqquueettttee
  Il existe deux possibilités pour installer la Red Hat sans disquette
  de démarrage. Si le PC est équippé d'un lecteur CD "bootable" (lecteur
  SCSI ou ATAPI El Torito et les bonnes options activées dans le SETUP),
  on peut démarrer directement sur le CD.
  Si la machine fonctionne sous DOS (gestionnaires du lecteur CD
  chargés), on peut essayer d'employer le programme autoboot, placé dans
  le répertoire dosutils, qui permet sur la plupart des machines
  d'installer sans même avoir à créer une disquette de démarrage !
  55..55..33..  DDiissttrriibbuuttiioonn
  La distribution Red Hat est composée d'un ensemble de paquetages (un
  peu plus de 560) regroupés sous une forme de centres d'intérêts (en
  fait une arborescence de groupes). Vous trouverez ci-dessous la liste
  des paquetages par ordre alphabétique de groupes qui peuvent ainsi
  être installés sur votre machine. Les noms de groupes sont ici
  présentés en anglais, car c'est ainsi qu'ils apparaîtront sur votre
  machine, et sont en gras.
  La manipulation "directe" des paquetages (archives rpm) est détaillée
  dans la prochaine section.
  Il est à noter qu'il existe bien souvent un répertoire du nom de
  updates dans lequel se trouvent des fichiers qui permettent de mettre
  à jour (évolution et correction de bogues éventuelles) la
  distribution. Une fois que vous avez installé votre machine, pensez à
  installer l'ensemble des fichiers situés dans ce répertoire.
  De même, notons la présence d'un répertoire contrib regroupant un
  ensemble d'outils n'appartenant pas à la distribution officielle mais
  qui sont fort utiles.
  La description des paquetages qui suit correspond à la version 5.1 de
  la RedHat, avec toutes les mises à jour appliquées au 9 Août 1998.
  ·  AApppplliiccaattiioonnss
  ·  CCoommmmuunniiccaattiioonnss :
  ·  efax (0.8a r3) : programme d'envoi et de réception de FAX via des
     modems de classe 1 ou 2 ;
  ·  ircii (4.4 r2) : client IRC (Internet Relay Chat) ;
  ·  ircii-help (4.4 r2) : fichiers d'aide pour le paquetage ircii ;
  ·  lrzsz (0.12.14 r4) : ensemble de commandes permettant de
     télécharger des fichiers en utilisant les protocoles Z, X et Y ;
  ·  minicom (1.81 r4) : programme de communication ressemblant au
     programme Telix MS-DOS.  Emulation VT100 et ANSI.
  ·  DDaattaabbaasseess
  ·  postgresql (6.3.2 r4) : gestionnaire de base de données SQL ;
  ·  postgresql-clients (6.3.2 r4) : divers clients nécessaires pour
     accéder aux bases de données ;
  ·  postgresql-data (6.3.2 r4) : structure initiale de la base de
     données.
  ·  EEddiittoorrss
  ·  ed (0.2 r8) : éditeur en ligne GNU ;
  ·  jed (0.98.4 r4) : petit éditeur basé sur slang ;
  ·  jed-xjed (0.98.4 r4) : version de jed pour X Window ;
  ·  joe (2.8 r13) : petit éditeur de texte ;
  ·  vim (5.1 r5) : éternel vi... un peu amélioré ;
  ·  vim-X11 (5.1 r5) version X Window de vim.
  ·  EEddiittoorrss//EEmmaaccss
  ·  emacs (20.2 r10) : éditeur de texte ultra puissant, qui permet
     également de faire son courrier électronique, poster des niouses,
     faire du ftp, ...
  ·  emacs-el (20.2 r7) : sources des fichiers lisp pour emacs ;
  ·  emacs-nox (20.2 r7) : emacs, version mode texte ;
  ·  emacs-X11 (20.2 r7) : emacs, version X Window ;
  ·  EEmmuullaattoorrss
  ·  dosemu (0.66.7 r7) : émulteur de programmes MS-DOS ;
  ·  xdosemu (0.66.7 r7) : version X Window de dosemu.
  ·  EEnnggiinneeeerriinngg
  ·  spice (2g6 r7) : programme de simulation de circuits électroniques
     ;
  ·  units (1.0 r8) : outil de conversion d'unités.
  ·  GGrraapphhiiccss
  ·  ghostscript (3.33 r8) : interpréteur PostScript et PDF pour X
     Window, et pour bon nombre d'imprimantes ;
  ·  ghostscript-fonts (4.0 r5) : polices de caractères utilisées par
     ghostscript ;
  ·  giftrans (1.12.2 r3) : conversion et manipulation de fichiers au
     format gif ;
  ·  libgr-progs (2.0.13 r10) : bibliothèque de gestion des formats FBM,
     JPEG, PBM, PGM, PNM, PPM, REL, et TIF ;
  ·  xfig (3.2 r3) : outil de création de graphiques vectoriels ;
  ·  zgv (3.0.2 r5) : outil d'affichage d'images.
  ·  MMaaiill
  ·  elm (2.4.25 r14) : gestionnaire de courrier électronique en mode
     texte très puissant.  Gère en plus le format MIME.
  ·  exmh (2.0.2 r2) : interface graphique au système de courrier
     électronique mh ;
  ·  fetchmail (4.5.3 r1) : outil de récupération de courrier
     électronique distant en utilisant les protocoles POP ou IMAP ;
  ·  mailx (8.1.1 r3) : programme d'envoie de courrier électronique de
     base utilisé par de nombreux scripts ;
  ·  metamail (2.7 r17) : implémentation de MIME ;
  ·  mutt (0.91.1 r5) : petit client en mode texte ultra puissant ;
  ·  nmh (0.24 r7) : système de gestion de courrier électronique (gérant
     POP) ;
  ·  pine (3.96 r8) : client de courrier et de niouses.
  ·  MMaatthh
  ·  bc (1.04 r5) : calculatrice en mode texte ;
  ·  gnuplot (3.5 r9) : logiciel d'affichage de courbes.
  ·  NNeettwwoorrkkiinngg
  ·  lynx (2.8 r4) : arpenteur WWW en mode texte ;
  ·  ncftp (2.4.3 r3) : client ftp plus simple et plus puissant que ftp
     ;
  ·  tcpdump (3.4a5 r3) : utilisé pour déboguer une liaison réseau,
     ainsi que pour sécuriser un système ;
  ·  wget (1.5.0 r2) : aspirateur de sites web.
  ·  NNeewwss
  ·  slrn (0.9.4.3 r3) : lecteur de news ;
  ·  tin (1.22 r11) : lecteur de news ;
  ·  trn (3.6 r12) : lecteur de news.
  ·  PPrroodduuccttiivviittyy
  ·  ical (2.2 r4) : calendrier et agenda graphique ;
  ·  PPuubblliisshhiinngg
  ·  groff (1.11a r6) : programme de formatage de texte. Utilisé par
     toutes les pages de manuel ;
  ·  groff-gxditview (1.11a r6) : programme permettant de consulter les
     documents groff sous X ;
  ·  lout (3.08 r3) : langage de formatage de texte ;
  ·  lout-doc (3.08 r3) : documentation concernant lout ;
  ·  sgml-tools (1.0.6 r2) : ensemble d'outils permettant de transformer
     du SGML en différents formats. Ce programme est utilisé pour
     formater tous les documents du LDP, dont ce guide.
  ·  texinfo (3.12 r4) : outils de formatage des documents au format
     texinfo.
  ·  PPuubblliisshhiinngg//TTeeXX
  ·  tetex (0.4pl8 r11) : version tetex de TeX ;
  ·  tetex-afm (0.4pl8 r11) : polices postscripts ;
  ·  tetex-dvilj (0.4pl8 r11) : convertisseurs pour HP-GL ;
  ·  tetex-dvips (0.4pl8 r11) : convertisseur dvi vers PostScript ;
  ·  tetex-latex (0.4pl8 r11) : paquetage des macros LaTeX ;
  ·  tetex-texmf-src (0.4pl8 r11) : sources des documents et des
     composants de TeX ;
  ·  tetex-xdvi (0.4pl8 r11) : programme xdvi.
  ·  SSoouunndd
  ·  aumix (1.8 r2) : mixeur en mode texte ;
  ·  cdp (0.33 r9) : permet de jouer des CD audios en ligne de commande
     ou via une interface en mode texte ;
  ·  maplay (1.2 r7) : joue des fichiers au format MPEG-2 sur la carte
     son ;
  ·  playmidi (2.3 r11) : joue des fichiers Midi ;
  ·  playmidi-X11 (2.3 r11) : interface X Window pour playmidi ;
  ·  sox (11g r7) : programme de conversion de fichiers audio ;
  ·  tracker (4.3 r7) : permet de jouer des fichiers au format Amiga
     (MOD).
  ·  BBaassee
  ·  basesystem (4.9 r2) : paquetage sans fichier qui est utilisé lors
     de l'installation ;
  ·  crontabs (1.7 r2) : fichier crontab de root ;
  ·  dev (2.5.9 r1) : fichiers périphériques du répertoire /dev/ ;
  ·  etcskel (1.3 r4) : fichiers qui vont dans /etc/skel et qui sont
     utilisés lors de la création d'un nouveau compte utilisateur ;
  ·  filesystem (1.3.1 r3) : arborescence de base de la Red Hat ;
  ·  initscripts (3.67 r1) : scripts d'amorçage de la machine ;
  ·  mailcap (1.0 r7) : paquetage mailcap ;
  ·  pam (0.64 r2) : outils pour les services d'identifications
     _P_l_u_g_g_a_b_l_e _A_u_t_h_e_n_t_i_c_a_t_i_o_n _M_o_d_u_l_e_s ;
  ·  pamconfig (0.55 r2) : fichiers de configuration pour pam ;
  ·  passwd (0.50 r11) : programme de changement de mots de passe,
     utilisant PAM ;
  ·  pwdb (0.54 r8) : _P_a_s_s_w_o_r_d _D_a_t_a_b_a_s_e _L_i_b_r_a_r_y ;
  ·  redhat-release (5.1 r2) : fichier de version de la Red Hat ;
  ·  rootfiles (1.5 r3) : fichiers d'initialisation pour le super-
     utilisateur ;
  ·  setup (1.9.1 r2) : fichiers importants de configuration ;
  ·  termcap (9.12.6 r11) : fichier /etc/termcap pour la gestion des
     terminaux ;
  ·  KKeerrnneell
  ·  kernel (2.0.34 r0.6) : noyau Linux version 2.0.34 ;
  ·  kernel-headers (2.0.34 r0.6) : fichiers d'en-tête des sources ;
  ·  kernel-ibcs (2.0.34 r6) : modules permettant l'exécution de
     programmes au format IBCS (_I_n_t_e_l _B_i_n_a_r_y _C_o_m_p_a_t_i_b_i_l_i_t_y _S_t_a_n_d_a_r_d) ;
  ·  kernel-source (2.0.34 r6) : sources du noyau ;
  ·  DDaaeemmoonnss
  ·  at (3.1.7 r4) : lanceur différé de programmes ;
  ·  bdflush (1.5 r8) : vide les tampons du système ;
  ·  gpm (1.13 r6) : gestionnaire de souris en mode texte ;
  ·  kernel-pcmcia-cs (2.0.34.0 r6) : gestionnaires pour cartes pcmcia ;
  ·  procmail (3.10 r12) : utilisé pour (par exemple) filtrer son
     courier électronique ;
  ·  sendmail-cf (8.8.7 r17) : fichiers de configuration pour sendmail ;
  ·  sendmail-doc (8.8.7 r17) : documentation pour sendmail ;
  ·  sysklogd (1.3 r22) : programme de log des messages systèmes ;
  ·  SysVinit (2.74 r4) : programme de contrôle de l'amorçage de la
     machine, etc.
  ·  uucp (1.06.1 r16) : système de communication entre machine
     permettant le transfert de courrier, de news ou de fichiers ;
  ·  vixie-cron (3.0.1 r24) : ordonnanceur de programmes.
  ·  DDeevveellooppmmeenntt
  ·  BBuuiillddiinngg
  ·  autoconf (2.12 r3) : outil de configuration automatique de
     programmes en fonction de la plateforme ;
  ·  automake (1.3 r2) : générateur expérimental de Makefiles ;
  ·  libtool (1.0h r2) : outil de configuration d'applications
     automatique ;
  ·  make (3.76.1 r3) : gestionnaire de projets et de compilation ;
  ·  pmake (1.0 r9) : version étendue de make.
  ·  DDeebbuuggggeerrss
  ·  ElectricFence (2.0.5 r7) : bibliothèque d'aide au débogage
     d'applications ;
  ·  gdb (4.17 r2) : débogueur ;
  ·  strace (3.1 r5) : affiche les appels systèmes utilisés par une
     application ;
  ·  xxgdb (1.12 r5) : interface X Window à gdb.
  ·  LLaanngguuaaggeess
  ·  basic (1.20 r9) : interpréteur basic ;
  ·  bin86 (0.4 r5) : assembleur et éditeur de liens ;
  ·  ctags (2.0.3 r2) : version améliorée du générateur de motifs ;
  ·  egcs (1.0.2 r8) : compilateur C ;
  ·  egcs-c++ (1.0.2 r8) : compilateur C++ ;
  ·  egcs-g77 (1.0.2 r8) compilateur Fortran 77 ;
  ·  egcs-objc (1.0.2 r8) compilateur objective C ;
  ·  gcc (2.7.2.3 r11) : compilateur C (principalement utilisé
     uniquement pour compiler le noyau) ;
  ·  guavac (1.1 r2) : compilateur Java indépendant ;
  ·  kaffe (0.10.0 r2) : machine virtuelle destinée à exécuter le code
     Java ;
  ·  p2c-devel (1.20 r9) : convertisseur Pascal vers C ;
  ·  python (1.5.1 r4) interpréteur du langage orienté objet python ;
  ·  python-devel (1.5.1 r4) : fichiers d'en-tête et bibliothèques
     d'extensions Python ;
  ·  python-docs (1.5.1 r4) : documentation sur Python ;
  ·  tkinter (1.5.1 r4) : interface graphique pour Python basée sur
     Tcl/Tk ;
  ·  umb-scheme (3.2 r6) : interpréteur scheme ;
  ·  xlispstat (3.50 r2) : implémentation du langage lisp pour X Window.
  ·  LLaanngguuaaggeess//ffoorrttrraann
  ·  f2c (19970805 r3) : convertisseur Fortran vers C.
  ·  fort77 (1.14a r4) : périphérique utilisé par f2c.
  ·  LLaanngguuaaggeess//TTccll
  ·  expect (5.24 r16) : outil de gestion des connexions telnet, ftp,
     ... ;
  ·  tcl (8.0.2 r16) : langage inteprété TCL ;
  ·  tclx (8.0.2 r16) : extention du langage TCL ;
  ·  tix (4.1.0.6 r16) : extention pour Tk ;
  ·  tk (8.0.2 r16) : ensemble de widgets conçus pour fonctionner avec
     Tcl.
  ·  LLiibbrraarriieess
  ·  cracklib (2.7 r2) : vérifie les mots de passes ;
  ·  e2fsprogs-devel (1.10 r6) : bibliothèque et fichiers d'en-tête pour
     les programmes de gestion du système de fichiers ext2fs ;
  ·  faces-devel (1.6.1 r10) environnement de développement xface ;
  ·  gdbm-devel (1.7.3 r17) : environnement de développement permettant
     de développer des applications utilisant gdbm ;
  ·  giflib (3.0 r3) : bibliothèque de chargement de fichiers au format
     GIF ;
  ·  gpm-devel (1.13 r6) : environnement de développement permettant de
     développer des applications utilisant gpm ;
  ·  inn-devel (1.7.2 r13) : bibliothèque nécessaire pour certains
     programme s'interfaçant avec inn ;
  ·  libgr-devel (2.0.13 r10) : utile pour développer des applications
     utilisant la bibliothèque libgr ;
  ·  libjpeg-devel (6b r3) : bibliothèque de manipulation de fichiers au
     format JPEG ;
  ·  libpng-devel (1.0.1 r3) : bibliothèque de manipulation de fichiers
     au format PNG ;
  ·  libstdc++-devel (2.8.0 r8) : implémentation GNU des bibliothèques
     C++ ;
  ·  libtiff-devel (3.4 r2) : bibliothèque de manipulation de fichiers
     au format TIFF ;
  ·  ncurses-devel (4.2 r8) : fichiers d'en-tête et bibliothèques
     nécessaires pour développer avec ncurses ;
  ·  newt-devel (0.25 r2) : fichiers d'en-tête et bibliothèques
     nécessaires pour développer avec newt ;
  ·  postgresql-devel (6.3.2 r4) : fichiers d'en-tête et bibliothèques
     nécessaires pour développer avec PostgreSql ;
  ·  pythonlib (1.22 r1) : code utilisé par certains programmes Red Hat
     ;
  ·  readline-devel (2.3.11 r1) : entrées/sorties écran ;
  ·  rpm-devel (2.5 r2) : fichiers d'en-tête et bibliothèques
     nécessaires pour manipuler les fichiers rpm ;
  ·  slang-devel (0.99.38 r4) : bibliothèques et fichiers d'en-tête pour
     travailler avec le langage slang ;
  ·  svgalib-devel (1.2.13 r3) : bibliothèques et fichiers d'en-tête
     d'accès aux cartes graphiques ;
  ·  xpm-devel (3.4j r2) : bibliothèques et fichiers d'en-tête pour
     manipuler les fichiers xpm ;
  ·  zlib-devel (1.1.2 r2) : bibliothèque de (dé)compression à la volée.
  ·  LLiibbrraarriieess//LLiibbcc
  ·  glibc (2.0.7 r19) : bibliothèque standard C.
  ·  glibc-debug (2.0.7 r19) : bibliothèque C compilée pour être
     utilisée lors de débogages ;
  ·  glibc-devel (2.0.7 r19) : utilisé lors de développement de
     programmes qui utilisent la bibliothèque C ;
  ·  glibc-profile (2.0.7 r19) : utilisé lorsque les programmes
     utilisent gproff ;
  ·  TToooollss
  ·  binutils (2.9.1.0.4 r2) : ensemble de programmes nécessaires à la
     compilation ;
  ·  bison (1.25 r5) : analyseur grammatical GNU ;
  ·  byacc (1.9 r7) : analyseur grammatical ;
  ·  cdecl (2.5 r6) : programme permettant de convertir de l'anglais en
     déclarations de fonctions et vice versa ;
  ·  cproto (4.4 r6) : génération de prototypes de fonctions ;
  ·  flex (2.5.4a r3) : analyseur lexical ;
  ·  gettext (0.10 r5) : outils et bibliothèques de manipulation de
     messages ;
  ·  indent (1.9.1 r8) : programme d'indentation de sources C ;
  ·  xwpe (1.4.2 r14) : environnement de développement.
  ·  VVeerrssiioonn CCoonnttrrooll
  ·  cvs (1.9 r5) : gestionnaire de versions ;
  ·  rcs (5.7 r7) gestionnaire de versions.
  ·  DDooccuummeennttaattiioonn
  ·  faq (5.1 r5) : ensemble de _F_r_e_q_u_e_n_t_l_y _A_s_k_e_d _Q_u_e_s_t_i_o_n_s concernant
     Linux ;
  ·  howto (5.1 r1)
  ·  howto-chinese (5.1 r1)
  ·  howto-dvi (5.1 r1)
  ·  howto-french (5.1 r1)
  ·  howto-german (5.1 r1)
  ·  howto-greek (5.1 r1)
  ·  howto-html (5.1 r1)
  ·  howto-indonesian (5.1 r1)
  ·  howto-italian (5.1 r1)
  ·  howto-japanese (5.1 r1)
  ·  howto-korean (5.1 r1)
  ·  howto-polish (5.1 r1)
  ·  howto-ps (5.1 r1)
  ·  howto-sgml (5.1 r1)
  ·  howto-spanish (5.1 r1)
  ·  howto-swedish (5.1 r1)
  ·  howto-turkish (5.1 r1)
  ·  indexhtml (5.1 r2) :  page d'index Red Hat ;
  ·  install-guide (2.3 r1) : guide d'installation de la RedHat ;
  ·  lpg (0.4 r2) : guide de programmation ;
  ·  man-pages (1.19 r1) : pages de manuel (sections 1 à 8).
  ·  nag (1.0 r2) : guide d'administration réseau ;
  ·  rhl-alpha-install-addend-en (5.1 r1) : ajout pour Alpha ;
  ·  rhl-install-guide-en (5.1 r1) : fuide d'installation Redhat ;
  ·  sag (0.5 r2) : Guide d'administration système.
  ·  EExxtteennssiioonnss
  ·  JJaappaanneessee
  ·  kterm (6.2.0 r3) : il s'agit du _K_a_n_j_i _T_e_r_m_i_n_a_l _E_m_u_l_a_t_o_r.
  ·  GGaammeess
  ·  bsd-games (2.1 r3) : ensemble de jeux en mode texte ;
  ·  christminster (3 r4) : jeu d'aventure en mode texte ;
  ·  colour-yahtzee (1.0 r8) : version texte du jeu yahtzee ;
  ·  fortune-mod (1.0 r6) : programme de génération aléatoire de
     messages, qui se met généralement au login ;
  ·  gnuchess (4.0.pl77 r5) : jeu d'échec GNU, mode texte ou X Window ;
  ·  mysterious (1.0 r4) : jeu d'aventure en mode texte ;
  ·  pinfocom (3.0 r7) : interpréteur pour les jeux _I_n_f_o_c_o_m ;
  ·  scottfree (1.14 r5) : interpréteur pour les jeux _S_c_o_t_t_-_A_d_a_m_s ;
  ·  trojka (1.1 r10) : jeu de blocs ;
  ·  vga_cardgames (1.3.1 r8) : jeux de cartes divers ;
  ·  vga_gamespack (1.3 r8) : jeux divers ;
  ·  Libraries
  ·  aout-libs (1.4 r9) : vieilles bibliothèques ;
  ·  gdbm (1.7.3 r17) : bibliothèque de base de données ;
  ·  glib (1.0.1 r2) : bibliothèque pour gk++ ;
  ·  ld.so (1.9.5 r6) : chargeur dynamique ;
  ·  libc (5.3.12 r27) : bibliothèques standards C ;
  ·  libelf (0.6.4 r2) : permet d'accéder au format ELF des exécutables
     ;
  ·  libg++ (2.7.2.9 r9) : implémentation GNU des bibliothèques
     standards C++ ;
  ·  libgr (2.0.13 r10) : bibliothèque de gestion des formats FBM, JPEG,
     PBM, PGM, PNM, PPM, REL, et TIFF ;
  ·  libjpeg (6b r3) : bibliothèque de manipulation de fichiers au
     format JPEG ;
  ·  libpng (1.0.1 r3) : bibliothèque de gestion du format PNG ;
  ·  libstdc++ (2.8.0.9 r9) : implémentation GNU des bibliothèques
     standards C++ ;
  ·  libtermcap (2.0.8 r9) : bibliothèque pour accéder à la base de
     données des terminaux ;
  ·  libtermcap-devel (2.0.8 r7) : bibliothèques de développement ;
  ·  libtiff (3.4 r2) : bibliothèques de gestion des processus légers ;
  ·  ncurses (4.2 r8) : bibliothèque d'affichage en mode texte ;
  ·  ncurses (3-1.9.9e r6) : bibliothèque d'affichage en mode texte ;
  ·  newt (0.25 r2) : toolkit en mode texte de fenêtrage ;
  ·  p2c (1.20 r9) : convertisseur Pascal vers C ;
  ·  readline (2.2 r4) : biblothèque de lecteure de ligne ;
  ·  readline-devel (2.2 r4) : environnement de développement pour
     readline ;
  ·  slang (0.99.38 r7) : interpréteur de langage ;
  ·  svgalib (1.2.13 r3) : bibliothèque graphique en mode SVGA ;
  ·  zlib (1.1.2 r2) : bibliothèque de compression et de décompression à
     la volée.
  ·  NNeettwwoorrkkiinngg
  ·  biff (0.10 r2) : notification de réception de courrier électronique
     ;
  ·  bootparamd (0.10r5) : programme de boot réseau ;
  ·  finger (0.10r3) : pour les curieux ;
  ·  ftp (0.10r2) : programme de téléchargement de fichiers ;
  ·  netkit-base (0.10 r10) : fournis des clients et des serveurs pour
     les services standards Unix ;
  ·  ntalk (0.10 r3) : démon de communication par talk ;
  ·  pidentd (2.7 r2) : serveur d'identification ;
  ·  routed (0.10 r8) : protocole RIP ;
  ·  rsh (0.10 r4) : rsh, rlogin, rcp, ... ;
  ·  rusers (0.10 r8) : clients et servers rusers ;
  ·  rwall (0.10 r7) : wall sur un réseau de machines ;
  ·  rwho (0.10 r8) : who sur une machine distante ;
  ·  samba (1.9.18p7 r2) : serveur SMB ;
  ·  telnet (0.10 r5) : connexion à distance ;
  ·  tftp (0.10r3) : boot de stations sans disque ;
  ·  timed (0.10 r3) : démon horaire ;
  ·  ypbind (3.3 r7) : démons fonctions sur les clients NIS ;
  ·  ytalk (3.0.3 r1) : extension de talk ;
  ·  AAddmmiinn :
  ·  anonftp (2.5 r1) : contient les fichiers nécessaires à
     l'installation d'un serveur ftp anonyme ;
  ·  caching-nameserver (5.1 r1) : serveur DNS cache ;
  ·  net-tools (1.33 r6) : outils de base nécessaire pour la
     configuration du réseau ;
  ·  nfs-server-clients (2.2beta29 r5) : clients NFS ;
  ·  tcp_wrappers (7.6 r4) : outil d'observation et de contrôle de
     connexions externes ;
  ·  DDaaeemmoonnss
  ·  am-utils (6.0a16 r2) : nouvelle version de l'automonteur amd ;
  ·  apache (1.2.6 r4) : serveur Web  ;
  ·  autofs (3.1.1 r4) : automonteur Linux ;
  ·  bind (4.9.7 r1) : serveur DNS ;
  ·  bootp (2.4.3 r7) : serveur de requêtes bootp et DHCP ;
  ·  cmu-snmp (3.5 r3) : dérivé du _S_i_m_p_l_e _N_e_t_w_o_r_k _M_a_n_a_g_e_m_e_n_t _P_r_o_t_o_c_o_l ;
  ·  dhcp (2.0b1pl1 r2) : server DHCP ;
  ·  gated (3.5.9 r3) : démon de routage (RIP, BGP, EGP, HELLO, OSPF) ;
  ·  imap (4.1.final r1) : serveur protocoles POP et IMAP ;
  ·  intimed (1.10 r6) : serveur de temps ;
  ·  mars_nwe (0.99pl6 r3) : serveur de fichier et d'impression
     compatible NetWare ;
  ·  mod_perl (1.11 r3) : module apache permettant l'utilisation de Perl
     ;
  ·  mod_php (2.0.1 r3) : module apache permettant l'utilisation de
     scripts et de connexions à des bases de données ;
  ·  nfs-server (2.2beta29 r5) : serveur NFS ;
  ·  portmap (4.0 r11) :  gestion des connexions RPC ;
  ·  ppp (2.3.3 r4) :  démon PPP ;
  ·  sendmail (8.8.7 r17) : serveur de courrier électronique ;
  ·  squid (1.1.21 r5) : cache/proxy Web ;
  ·  squid-novm (1.1.21r5) : version allégée (pas de mémoire virtuelle)
     ;
  ·  wu-ftpd (2.4.2b17 r2) : serveur ftp ;
  ·  xntp3 (5.93 r2) : serveur de synchronisation ;
  ·  ypserv (1.3.4 r1) : serveur NIS (ou pages jaunes).
  ·  NNeewwss
  ·  inews (1.7.2 r7) : utilisé par certains lecteurs de news pour
     poster ;
  ·  UUttiilliittiieess
  ·  bind-utils (4.9.6 r11) : utilitaires d'accès aux services de nom ;
  ·  bootpc (061 r5) : client bootp pour Linux ;
  ·  cmu-snmp-devel (3.5 r3) : bibliothèque et fichiers d'en-tête pour
     CMU SNMP ;
  ·  cmu-snmp-utils (3.5 r3) : utilitaires pour CMU SNMP ;
  ·  comanche (0.4 r2) : configuration d'apache ;
  ·  dip (3.3.7o r11) : programme d'automatisation des connexions SLIP
     et PPP ;
  ·  fwhois (1.00 r8) : programme whois ;
  ·  ipxutils (1.0 r1) : programmes pour protocole IPX ;
  ·  mgetty (1.1.14 r2) : gestion des logins via la ligne série ;
  ·  mgetty-sendfax (1.1.14 r2) : gestion des modem FAX classe 2 ainsi
     que des files d'attente d'envoie et de réception de faxs ;
  ·  mgetty-voice (1.1.14 r2) : gestion de certains modems ayant une
     extension vocale ;
  ·  ncpfs (2.0.11 r5) : programmes pour configurer et utiliser le
     système de fichiers ncpfs ;
  ·  rdate (0.960923 r4) : programme de mise à jour de l'horloge de la
     machine par rapport à des machines distantes ;
  ·  rdist (1.0 r8) : programme de recopie de fichiers entre machines ;
  ·  traceroute (1.4a5 r7) : trace la route empruntée par des paquets ;
  ·  yp-tools (1.4.1 r2) : clients NIS.
  ·  SShheellllss
  ·  ash (0.2 r11) : interpréteur de commandes clone de celui de
     Berkeley ;
  ·  bash (1.14.7 r7) : interpréteur de commandes conforme à IEEE 1003.2
     ;
  ·  mc (4.1.33 r2) : Midnight Commanders ;
  ·  pdksh (5.2.12 r4) : reimplémentation de ksh ;
  ·  tcsh (6.07 r2) : extension de csh ;
  ·  zsh (3.0.5 r3) : interpréteur de commandes.
  ·  UUttiilliittiieess
  ·  rgrep (0.98.4 r4) : grep récursif ;
  ·  AArrcchhiivviinngg
  ·  bzip2 (0.1pl2 r1) : compresseur de fichiers ;
  ·  cpio (2.4.2 r7) : utilitaires d'archivage de fichiers ;
  ·  dhcpcd (0.65 r3) : implémentation  d'un client DHCP - voir RFC1541
     ;
  ·  gzip (1.2.4 r12) : programmes de compression de fichiers ;
  ·  lha (1.00 r7) : programme d'archivage et de compression de fichiers
     ;
  ·  ncompress (4.2.4 r10) : outil de compression compatible avec le
     compress original ;
  ·  tar (1.12 r2) : programme d'archivage de données ;
  ·  unarj (2.41a r6) : programme inverse de arj ;
  ·  unzip (5.31 r2) : décompression de fichiers zip ;
  ·  zip (2.1 r3) : compression de fichiers au format zip.
  ·  CCoonnssoollee
  ·  open (1.4 r2) : lance une commande sur une console virtuelle ;
  ·  SVGATextMode (1.8 r1) : outil de manipulation de la console ;
  ·  vlock (1.2 r2) : verrouille le terminal courant, ou le système
     entier de consoles.
  ·  FFiillee
  ·  file (3.24 r2) : programme d'identification de fichiers ;
  ·  fileutils (3.16 r9) : programmes de gestion de fichiers ;
  ·  findutils (4.1 r24) : programme de recherche de fichiers sur la
     machine ;
  ·  git (4.3.17 r3) : gestionnaire de fichiers en ASCII ;
  ·  macutils (2.0b3 r7) : ensemble d'outils pour manipuler les fichiers
     provenant d'un Mac ;
  ·  mtools (3.8 r2) : ensemble d'outils pour manipuler des systèmes de
     fichiers MS-DOS ;
  ·  sharutils (4.2 r10) : utilitaires utilisés pour encoder des
     fichiers ;
  ·  smbfs (2.0.1 r4) : outils pour monter des systèmes de fichiers à
     partir de serveurs SMB ;
  ·  stat (1.5 r7) : affiche des informations sur le système de fichiers
     ;
  ·  symlinks (1.2 r2) : recherche d'éventuels problèmes avec les liens
     symboliques sur le système de fichiers ;
  ·  tree (1.2 r3) : portage Unix du programme MS-DOS du même nom ;
  ·  which (1.0 r8) : indique si un programme se trouve dans votre PATH.
  ·  PPrriinnttiinngg
  ·  mpage (2.4 r4): transforme plusieurs pages ASCII en un seul fichier
     PostScript.
  ·  SSyysstteemm
  ·  adjtimex (1.3 r3) : système de gestion de l'horloge ;
  ·  apmd (2.4 r6) : démon APM ;
  ·  chkconfig (0.9.3 r2) : gestion du répertoire /etc/rc.d ;
  ·  control-panel (3.7 r2) : gestionnaire de configuration Red Hat ;
  ·  cracklib-dicts (2.7 r2) : dictionnaires pour le programme crack ;
  ·  dump (0.3 r13) : outils de sauvegardes pour systèmes de fichiers
     ext2 ;
  ·  e2fsprogs (1.10 r6) : ensemble de programmes pour créer et
     maintenir les systèmes de fichiers ext2 ;
  ·  eject (1.5 r2) : programmes permettant d'éjecter les CD-ROM et les
     disquettes ;
  ·  ext2ed (0.1 r13) : permet de manipuler le système de fichiers ext2.
     Uniquement pour les _h_a_c_k_e_r_s ;
  ·  getty_ps (2.0.7j r3) : permettent d'accepter des login à partir de
     la console, terminaux ou modems ;
  ·  glint (2.6.1 r1) : interface graphique aux fichiers rpm ;
  ·  hdparm (3.3 r2) : utilitaire de configuration des disques dur ;
  ·  helptool (2.4 r3) : interface graphique de recherche ;
  ·  info (3.12 r4) : arpenteur pour fichiers _i_n_f_o ;
  ·  ipfwadm (2.3.0 r6) : outils d'administration pour firewall ;
  ·  kbd (0.95 r5) : utilitaires pour modifier la police de caractères
     de la console, ainsi que le type de clavier utilisé ;
  ·  kbdconfig (1.6 r2) : reconfigure la machine pour un nouveau type de
     clavier ;
  ·  kernelcfg (0.5 r2) : interface graphique d'administration de la
     machine ;
  ·  ldconfig (1.9.5 r3) : positionnement des liens symboliques des
     bibliothèques dynamiques ;
  ·  lilo (0.20 r2) : lanceur de Linux autorisant le multi-boot ;
  ·  linuxconf (1.11r11) : programme de configuration Redhat ;
  ·  logrotate (2.6 r2) : outil de rotation des fichiers de log ;
  ·  losetup (2.7l r3) : programme de configuration de _l_o_o_p_b_a_c_k _d_e_v_i_c_e ;
  ·  lpr (0.31 r4) : outils d'impression ;
  ·  MAKEDEV (2.3.1 r6) : fichiers /dev/ ;
  ·  man (1.5d r1) : pages de manuels ;
  ·  mingetty (0.9.4 r7) : getty réduit uniquement pour la console
     virtuelle ;
  ·  mkbootdisk (1.0 r2) : permet de créer une disquette d'amorçage ;
  ·  mkdosfs-ygg (0.3b r6) : permet de créer des systèmes de fichiers
     MS-DOS ;
  ·  mkinitrd (1.8 r2) : permet de créer un module chargeable pour le
     boot des machines ayant une carte SCSI ;
  ·  mkisofs (1.11.2 r3) : paquetage utilisé pour créer des systèmes de
     fichiers iso9660 ;
  ·  mktemp (1.4 r3) : interface avec la fonction mktemp() ;
  ·  modemtool (1.21 r2) : outil de configuration graphique du modem ;
  ·  modutils (2.1.85 r4) : programme de chargement et de déchargement
     des modules chargeables ;
  ·  mount (2.7l r3) : programme de montage des systèmes de fichiers ;
  ·  mouseconfig (2.6 r2) : système de configuration en mode texte des
     souris ;
  ·  mt-st (0.4 r5) : programme de manipulation des périphériques de
     sauvegardes ;
  ·  netcfg (2.19 r4) : interface graphique d'administration réseau ;
  ·  printtool (3.28 r1) : fournis une interface graphique pour
     configurer la file d'impression ;
  ·  procinfo (13 r1) : paquetage permettant d'exploiter le contenu de
     /proc ;
  ·  procps (1.2,7 r5) : paquetage d'outils permettant de connaître
     l'état de la machine ;
  ·  psacct (6.3 r4) : système d'accounting de processus ;
  ·  psmisc (17 r3) : affichage d'arborescence de processus ;
  ·  quota (1.55 r9) : outils de gestion des quotas ;
  ·  rhbackup (0.2 r1) : outil de sauvegarde ;
  ·  rhmask (1.0 r3) : outil de diffusion de fichiers ;
  ·  rhs-hwdiag (1.20 r2) : outil de diagnostique de la machine ;
  ·  rhs-printfilters (1.44 r2) : filtres d'impression Red Hat ;
  ·  rhsound (1.5 r4) : outil de configuration du son ;
  ·  rmt (0.3 r13) : outil d'accès distant aux périphériques de
     sauvegardes ;
  ·  rpm (2.5.2 r1) : programme pour gérer les paquetages du même nom ;
  ·  setconsole (1.0 r4) : outil de configuration des consoles ;
  ·  setserial (2.12 r4) : outil de configuration de la ligne série ;
  ·  setuptool (1.0 r1) : outil de configuration Redhat ;
  ·  sh-utils (1.16 r14) :  shell ;
  ·  shadow-utils (980403 r3) : programmes d'utilisation des mots de
     passe shadow ;
  ·  sliplogin (2.1.1 r2) : outils pour SLIP ;
  ·  statserial (1.1 r10) : affiche la table des communications séries ;
  ·  swatch (2.2 r2) : outil d'observation des fichiers de log ;
  ·  taper (6.8.4 r2) : programme de sauvegarde ;
  ·  time (1.7 r5) : programme affichant des statistiques sur les
     exécution des programmes ;
  ·  timeconfig (2.2 r2) : outis de configuration de l'heure ;
  ·  timetool (2.3 r6) : interface graphique pour timeconfig ;
  ·  tksysv (1.0 r3) : outils graphiques pour manipuler les niveaux
     d'initalisation de la machine ;
  ·  tmpwatch (1.5.1 r2) : permet de nettoyer certains répertoires ;
  ·  tunelp (1.3 r7) : configuration de l'imprimante ;
  ·  usernet (1.0.7 r2) : outil graphique de contrôle du réseau ;
  ·  util-linux (2.7 r18) : ensemble d'outils nécessaires à Linux pour
     son administration ;
  ·  TTeerrmmiinnaall
  ·  dialog (0.6 r11) : permet de construire des interfaces en mode
     texte ;
  ·  screen (3.7.4 r2) : permet d'avoir plusieurs fenêtre virtuelle sur
     le même terminal.
  ·  TTeexxtt
  ·  diffstat (1.25 r3) : statistiques sur la comparaison de fichiers ;
  ·  diffutils (2.7 r11) : outil de comparaison de fichiers ;
  ·  faces (1.6.1 r10) : transformation d'images en fichiers textes ;
  ·  faces-xface (1.6.1 r10) : outils pour gérer les en-têtes de
     courrier X-Faces ;
  ·  gawk (3.0.3 r3) : version GNU du programme awk ;
  ·  gecko (1.5 r0) : interface par défaut de linuxconf ;
  ·  grep (2.2 r2) : programme de recherche de chaînes dans des fichiers
     ;
  ·  ispell (3.1.20 r9) : vérificateur d'orthographe ;
  ·  less (332 r2) : version GNU de more ;
  ·  m4 (1.4 r10) : expandeur de macro-commandes ;
  ·  mawk (1.2.2 r8) : version de awk ;
  ·  nenscript (1.13++ r11) : filtre d'impression ;
  ·  patch (2.4 r4) : permet de faire l'opération inverse de diff ;
  ·  perl (5.004 r6) : langage interprété ;
  ·  perl-MD5 (1.7 r2) : fourni l'accès à MD5 ;
  ·  sed (2.05 r10) : programme de transformation de fichiers à la volée
     ;
  ·  textutils (1.22 r7) : outils de gestion de fichiers textes ;
  ·  words (2 r7) : dictionnaire anglais.
  ·  XX1111
  ·  xinitrc (1.4 r2) : script d'initialisation du serveur X ;
  ·  AAmmuusseemmeennttss
  ·  multimedia (2.1 r10) : programmes pour jouer des CD audios ;
  ·  xbanner (1.31 r2) : programme d'affichage de texte, de motifs et
     d'images sur le fond de l'écran ;
  ·  xearth (1.0 r9) : affichage d'un globe 3D en fond d'écran ;
  ·  xfishtank (2.0 r9) : un aquarium en fond d'écran ;
  ·  xsnow (1.40 r6) : chutes de neige en fond d'écran.
  ·  AApppplliiccaattiioonnss
  ·  seyon (2.14c r10) : paquetage de télécommunication ;
  ·  usermode (1.4.1 r2) : divers outils graphiques ;
  ·  xfm (1.3.2 r9) : gestionnaire de fichiers ;
  ·  xpdf (0.7a r1) : visionneur de fichiers PDF ;
  ·  xrn (8.02 r7) : lecteur de forum Usenet ;
  ·  xterm-color (1.1 r7) : xterm en couleur ;
  ·  AApppplliiccaattiioonnss//DDeevveellooppmmeenntt
  ·  xwpe-X11 (1.4.2 r14) : ensemble de programmes d'édition de texte.
  ·  AApppplliiccaattiioonnss//GGrraapphhiiccss
  ·  gimp (0.99.28 r10) : superbe programme de retouche d'images ;
  ·  gimp-data-extras (0.99.28 r10) : fichiers supplémentaires ;
  ·  gimp-devel (0.99.28 r10) : bibliothèques de développement ;
  ·  gimp-libgimp (0.99.28 r10) : bibliothèques ;
  ·  gv (3.5.8 r4) : outil de navigation dans un document PDF ou
     PostScript ;
  ·  ImageMagick (4.0.5 r2) : outils de visualisation et de manipulation
     d'images. Il est très puissant, rapide et surtout gère un bon
     nombre de formats d'image.
  ·  mxp (1.0 r8) : générateur de fractales de Mandelbrot ;
  ·  transfig (3.2 r4) : outil de conversion d'images ;
  ·  xanim (27064 r4) : programme d'animation graphique, donc QuickTime
     et FLiC ;
  ·  xloadimage (4.1 r9) : visualisateur d'images ;
  ·  xmorph (1996.07.12 r4) : programme de morphing ;
  ·  xpaint (2.4.9 r3) : logiciel de dessin bitmap ;
  ·  xv (3.10a r10) : permet de visualiser bon nombre de formats
     d'image.
  ·  AApppplliiccaattiioonnss//NNeettwwoorrkkiinngg
  ·  netscape-common (4.05 r7) : est-ce utile de présenter ?
  ·  netscape-communicator (4.05 r7) : est-ce utile de présenter ?
  ·  netscape-navigator (4.05 r7) : est-ce utile de présenter ?
  ·  x3270 (3.1.1.6 r2) : émulateur de terminaux IBM 3270 ;
  ·  xgopher (1.3.3 r5) : outil graphique pour utiliser le service
     gopher.
  ·  GGaammeess
  ·  acm (4.7 r7) : simulateur de vol ;
  ·  xzip (161 r2) : transforme les applications text en applications X.
  ·  GGaammeess//SSttrraatteeggyy
  ·  spider (1.0 r6) : solitaire ;
  ·  xboard (3.2.pl0 r8) : interface graphique à Gnu Chess ;
  ·  xdemineur (1.1 r8) : démineur ;
  ·  xgammon (0.98 r11) : backgammon ;
  ·  xpat2 (1.04 r5) : autre solitaire ;
  ·  xpilot (3.6.2 r3) : jeu réseau de combat... enfin bref, essayez ;-)
     !
  ·  xpuzzles (5.4.1 r3) : assortiment de puzzles.
  ·  GGaammeess//VViiddeeoo
  ·  cxhextris (1.0 r9) : version couleur TeTris ;
  ·  flying (6.20 r8) : ensemble de petits jeux ;
  ·  paradise (2.3p19 r9) : jeu d'arcade ;
  ·  xbill (2.0 r3) : où comment empécher Bill Gates de conquérir le
     monde... ;
  ·  xbl (1.0h r2) : Tetris 3D ;
  ·  xboing (2.4 r2) : une version de Breakout ;
  ·  xchomp (1.0 r8) : jeu d'arcade ;
  ·  xevil (1.5 r7) : jeu d'aventure ;
  ·  xgalaga (1.6c r7) : clone de Galaga... un jeu d'arcade ;
  ·  xjewel (1.6 r8) : divers ;
  ·  xlander (1.2 r8) : le but est de poser une fusée ;
  ·  xtrojka (1.2.3 r2) : genre xjewel et tetris.
  ·  GGnnoommee
  ·  gnome-libs (0.13 r9) : bibliothèques Gnome ;
  ·  gnome-libs-devel (0.13 r9) : bibliothèques Gnome ;
  ·  LLiibbrraarriieess
  ·  gnome-core (0.13 r9) : bibliothèques centrales de Gnome ;
  ·  gnome-graphics (0.13 r9) : bibliothèques graphiques de Gnome ;
  ·  gtk+ (1.0.1 r2) : bibliothèques toolkit gtk+ ;
  ·  gtk+-devel (1.0.1 r2) : bibliothèques toolkit gtk+ ;
  ·  ImageMagick-devel (4.0.5 r2) : bibliothèques et fichiers d'en-tête
     pour créer des applications utilisant le code d'ImageMagick ;
  ·  imlib (1.4 r10) : bibliothèque haut niveau ;
  ·  imlib-devel (1.4 r10) : bibliothèque haut niveau ;
  ·  nls (1.0 r3) : utilisé par certains vieux binaires X11R5 comme
     Netscape (v 3.0 ou inférieure);
  ·  Xaw3d (1.3 r15) : bibliothèque Xaw semblant être en 3 dimensions ;
  ·  Xaw3d-devel (1.3 r15) : bibliothèques statiques et fichiers d'en-
     tête ;
  ·  xpm (3.4j r2) : bibliothèque de manipulation de fichiers Xpm.
  ·  SShheellllss
  ·  mcserv (4.1.33 r2) : programme serveur pour Midnight Commander ;
  ·  tkmc (4.1.33 r2) : programme shell pour Midnight Commander.
  ·  UUttiilliittiieess
  ·  gnome-linuxconf (0.13 r16) : version X du programme de
     configuration ;
  ·  mkxauth (1.7 r8) : programme de création de fichiers .Xauthority ;
  ·  moonclock (1.0 r11) : affiche l'heure, ainsi que l'état de la lune
     ;
  ·  procps-X11 (1.2.7 r5) : outils de visualisation de l'état de la
     machine ;
  ·  rxvt (2.20 r6) : émulateur VT100 ;
  ·  Xconfigurator (3.57 r2) : outil de configuration X de Red Hat ;
  ·  xdaliclock (2.10 r2) : horloge numérique ;
  ·  xlockmore (4.09 r2) : version améliorée de xlock ;
  ·  xmailbox (2.5 r4) : programme indiquant que du courrier vient
     d'arriver ;
  ·  xosview (1.5.1 r4) : statistique de fonctionnement de la machine et
     de trafic réseau ;
  ·  xscreensaver (2.16 r4) : économiseur d'écran ;
  ·  xsysinfo (1.6 r2) : programme de statistiques sur la machine ;
  ·  xtoolwait (1.1 r2) : divers ;
  ·  xwpick (2.20 r8) : fait une copie fichier d'une fenêtre.
  ·  WWiinnddooww MMaannaaggeerrss
  ·  AfterStep (1.4.5.3 r2) : gestionnaire simulant l'environnement
     NextStep ;
  ·  AnotherLevel (0.6.8 r2) ; gestinnaire de fenêtre... ;
  ·  fvwm (1.24r r15) : gestionnaire de fenêtres fvwm, première version
     ;
  ·  fvwm2 (2.0.46 r10) : seconde version ;
  ·  fvwm2-icons (2.0.46 r10) : icones ;
  ·  wmconfig (0.4.1 r2) : outil de configuration du gestionnaire de
     fenêtres.
  ·  XXFFrreeee8866
  ·  X11R6-contrib (3.3.2 r8) : ensemble de programes pour X ;
  ·  XFree86 (3.3.2 r13) : bibliothèques X ;
  ·  XFree86-100dpi-fonts (3.3.2 r8) : polices de caractères pour X ;
  ·  XFree86-75dpi-fonts (3.3.2 r8) : polices de caractères pour X ;
  ·  XFree86-devel (3.3.2 r8) : fichiers d'en-tête et bibliothèques
     statiques pour X ;
  ·  XFree86-libs (3.3.2 r13) : fichiers d'en-tête et bibliothèques
     statiques pour X ;
  ·  XXFFrreeee8866//SSeerrvveerrss
  ·  XFree86-AGX (3.3.2 r13) : serveur X pour cartes AGX ;
  ·  XFree86-I128 (3.3.2 r13) : serveur X pour cartes Imagine 128 ;
  ·  XFree86-Mach32 (3.3.2 r13) : serveur X pour cartes Mach32 ;
  ·  XFree86-Mach64 (3.3.2 r13) : serveur X pour cartes Mach64 ;
  ·  XFree86-Mach8 (3.3.2 r13) : serveur X pour cartes Mach8 ;
  ·  XFree86-Mono (3.3.2 r13) : serveur X pour cartes monochromes ;
  ·  XFree86-P9000 (3.3.2 r13) : serveur X pour cartes P9000 ;
  ·  XFree86-S3 (3.3.2 r13) : serveur X pour cartes S3 ;
  ·  XFree86-S3V (3.3.2 r13) : serveur X pour cartes S3 Virge ;
  ·  XFree86-SVGA (3.3.2 r13) : serveur X pour cartes Super VGA ;
  ·  XFree86-VGA16 (3.3.2 r13) : serveur X pour cartes VGA 16 couleurs ;
  ·  XFree86-W32 (3.3.2 r13) : serveur X pour cartes W32.
  C'est terminé ! Cette description détaille la version mise à jour de
  la Red Hat 5.1 (dite Manhattan). Regardez dans le répertoire updates :
  de nouvelles mises à jour s'y trouvent sûrement.
  55..55..44..  UUttiilliissaattiioonn dduu pprrooggrraammmmee rrppmm
  Le programme rpm est une véritable petite merveille qui permet
  d'installer, de supprimer et de mettre à jour les différents
  paquetages de votre machine, sans trop se préocupper des problèmes de
  version de bibliothèques, etc.
  Je ne vais pas détailler toutes les options de rpm car il y en a
  vraiment trop (voir rpm --help pour cela, ou la documentation fournie
  par Red Hat). Globalement, rpm fonctionne selon quatre modes :
  ·  iinntteerrrrooggaattiioonn (_-_q).  Cette option permet principalement de
     connaître le contenu d'une archive rpm, la liste des paquetages
     installés sur la machine, etc.
     Par exemple, pour savoir les paquetages installés sur votre
     machine, il suffit de faire :
     gandalf #  rpm -q -a
     mailcap-1.0-3
     rpm-devel-2.2.5-1
     groff-1.10-6
  On peut aussi grouper les options : -qa est équivalent à -q -a.
  Pour avoir plus de renseignements sur les différents paquetages
  installés (numéro de version, quelle distribution, ...,), il suffit de
  rajouter en plus l'option -l et -i.
  Par exemple :
  gandalf # rpm -qil rpm-devel
  Name        : rpm-devel                   Distribution: Red Hat Linux Colgate
  Version     : 2.2.5                             Vendor: Red Hat Software
  Release     : 1                             Build Date: Thu Sep 05 23:14:10 1996
  Install date: Wed Nov 13 11:30:50 1996      Build Host: porky.redhat.com
  Group       : Development/Libraries         Source RPM: rpm-2.2.5-1.src.rpm
  Size        : 136142
  Summary     : Header files and libraries for programs that manipulate rpm packages
  Description :
  The RPM packaging system includes a C library that makes it easy to
  manipulate RPM packages and databases. It is intended to ease the
  creation of graphical package managers and other tools that need
  intimate knowledge of RPM packages.
  /usr/include/rpm
  /usr/include/rpm/dbindex.h
  /usr/include/rpm/header.h
  /usr/include/rpm/messages.h
  /usr/include/rpm/rpmerr.h
  /usr/include/rpm/rpmlib.h
  /usr/lib/librpm.a
  Ces options peuvent être utilisées sur un fichier rpm que vous
  souhaitez installer pour savoir ce qu'il contient : il suffit
  d'ajouter l'option -p :
  gandalf # rpm -qlp giftrans-1.11.1-4.i386.rpm
  /usr/bin/giftrans
  /usr/man/man1/giftrans.1
  Si vous ajoutez l'option -i, vous obtiendez les renseignements sur le
  paquetage.
  ·  iinnssttaallllaattiioonn (_-_i).
     Une fois que le fichier à installer est connu, passons à
     l'installation. Pour cela, il suffit de faire :
     gandalf# rpm -i howto-sgml-4.0-1.i386.rpm
  ·  ddeessttrruuccttiioonn.
     Installer c'est bien... mais comment supprimer un paquetage devenu
     inutile ? C'est tout simple :
     gandalf# rpm -e howto-sgml-4.0-1
  ·  mmiissee àà jjoouurr.
     Enfin, pour terminer cette courte introduction à l'utilisation de
     rpm, nous allons voir la mise à jour.  Vous avez donc installé
     quelques paquetages fort intéressants, et oh surprise, une nouvelle
     version du programme vient de sortir.
     Il suffit de récupérer la nouvelle version. Normalement, il
     convient de détruire l'ancienne et d'installer la nouvelle.
     Utiliser pour cela l'option update de rpm :
     gandalf# rpm -U howto-sgml-4.0-2.i386.rpm
  Il existe bon nombre d'autres options. Consulter la documentation pour
  plus de renseignements.
  66..  IInnssttaallllaattiioonn
  Après ces préliminaires, on passe aux choses sérieuses. Dans un
  premier temps, faites une sauvegarde du disque dur, c'est beaucoup
  plus prudent, et mettez de côté une disquette formatée.
  Ensuite, éteindre la machine, et insérer la disquette de boot.
  Avertissement préliminaire : ne jamais éteindre brutalement la machine
  sous LLiinnuuxx !  En effet, LLiinnuuxx comme tout système Unix, utilise des
  caches disques en mémoire vive : vous perdriez des informations en
  éteignant brutalement la machine.  Les seules manières adéquates
  d'éteindre LLiinnuuxx sont soit de faire un _C_t_r_l_-_A_l_t_-_D_e_l, soit l'une de ces
  trois commandes à lancer en tant que _r_o_o_t : halt, reboot, shutdown
  (Consultez le manuel pour connaître les différences).
  66..11..  IInnssttaallllaattiioonn iinniittiiaallee
  Allumer la machine. LLiinnuuxx boote sur la disquette _b_o_o_t. Dans le cas de
  la Slackware, il va demander d'insérer une seconde disquette, dite
  _r_o_o_t. Remplacer la disquette, puis appuyer sur Entrée.
  Remarque à propos du message "BIOS32" que certains peuvent voir lors
  du boot : ce message signifie que votre bus est PCI. Si vous obtenez
  le message suivant : "BIOS32 extended no supported", cela signifie
  donc que la machine n'est pas PCI. Il ne faut pas s'inquiéter et
  utiliser malgré cela la disquette de boot standard.  Si la machine ne
  démarre pas grâce à la disquette de boot, recréez une disquette de
  boot grâce à un autre support. Lire la section du présent document
  réservée au "signal 11".
  Avant de se lancer dans l'installation du système, voici quelques
  trucs.  LLiinnuuxx utilise un procédé qui installe votre système d'une
  manière quasi automatique. Dans le cas de la Red Hat, l'installation
  est vraiment toute simple et progressive. Il suffit de suivre les
  indications.  Attention toutefois : le clavier est en qwerty dès le
  départ. Le passage en clavier français se fera plus tard. Depuis les
  dernières versions des distributions, ce problème est résolu, puisque
  le choix du clavier s'effectue dès le début.
  66..22..  PPaarrttiittiioonnnneemmeenntt dduu ddiissqquuee
  Il va falloir dans un premier temps effectuer le formatage du disque.
  Vous allez créer au moins une partition LLiinnuuxx avec le système de
  fichiers _e_x_t_2_f_s, et au moins une partition de swap (le swap est un
  système de mémoire virtuelle, c'est-à-dire que si vous n'avez pas
  assez de mémoire pour faire fonctionner tel ou tel programme, il va
  alors utiliser l'espace disque comme de la mémoire...  Cette
  explication est un peu simplifiée mais, en gros, c'est ça.)
  Il est beaucoup plus facile de supprimer une partition de swap que
  d'en créer une après coup donc prévoir large.  Si vous voulez faire
  tourner X Window, 8 Mo de mémoire vive sont absolument nécessaires.
  Les disques sous LLiinnuuxx sont des _d_e_v_i_c_e_s. Par exemple, le premier
  disque dur est /dev/hdax, le second /dev/hdbx pour un contrôleur IDE.
  Le x correspond au numéro de la partition du disque.  Si vous avez
  déjà un système MS-DOS installé, il se trouve sûrement sur /dev/hda1.
  LLiinnuuxx va alors vous guider dans l'installation. Il vous permet
  d'installer votre système d'une manière complète d'un seul coup. Le
  seul problème, c'est que si jamais vous ratez quelque chose, il est
  fort probable que vous serezobligé de tout recommencer.
  Si le disque n'est pas partitionné, c'est le programme fdisk qui va
  permettre de réaliser l'opération.  Sa syntaxe est : fdisk
  /dev/disque. Dans le cas de la Red Hat, il se lance tout seul.
  Par exemple, si vous souhaitez installer LLiinnuuxx sur le second disque
  IDE, tapez fdisk /dev/hdb.
  Les commandes de fdisk (dans l'ordre d'utilité) sont :
  ·  m : la liste de toutes les commandes ;
  ·  p : affiche les partitions ;
  ·  n : ajouter une nouvelle partition ;
  ·  d : détruire une partition ;
  ·  t : changer le type de la partition ;
  ·  q : qquuiitttteerr ssaannss ssaauuvveeggaarrddeerr les changements ;
  ·  w : ssaauuvveeggaarrddeerr eett qquuiitttteerr.
  Pour ajouter une partition, tapez n puis spécifiez le numéro de la
  partition (principale ou étendue), le numéro du bloc de début et sa
  taille (une taille paire est conseillée).  Ensuite, donnez-lui son
  type (avec t) :
  ·  83 : LLiinnuuxx
  ·  82 : Swap.
  Bon, sauvegardez (w).
  La partition est créée. Il est toutefois possible que vous ayez besoin
  de rebooter Linux pour qu'elle soit prise en compte par le noyau.
  La Red Hat s'occupe du formatage automatique des partitions. Pour les
  formater à la main, faites : mke2fs -cv /dev/hdax où _x correspond au
  numéro de la partition.
  66..33..  IInnssttaallllaattiioonn aavveecc llaa SSllaacckkwwaarree
  Maintenant, lancez le programme _s_e_t_u_p. C'est un programme en couleurs
  (ça dépend de la disquette Root que vous avez choisie), avec un menu.
  Le formatage des partitions peut y être effectué sans problème.
  Configurez votre partition de swap et installez la série A sur la
  partition.
  La configuration swap est très simple à effectuer : choisir l'option
  swap, et suivre les instructions.
  Pour installer la série A, choisir l'option source, et choisir
  l'option adéquate, par exemple "disquettes". Ensuite, spécifiez le
  périphérique à utiliser pour accéder au lecteur A. On va maintenant
  spécifier les séries à installer, dont la liste apparaît. Choisir la
  série.  Vous avez alors la liste qui s'affiche. Choisissez la série.
  Le programme d'installation vous demande alors si vous souhaitez
  lancer l'installation.  Répondez oui.  Puis, il vous demande un mode
  de sélection. Choisissez _N_o_r_m_a_l.  A partir de là, c'est à vous de
  jouer. Il va vous demander d'insérer chacune des disquettes, puis il
  va vous donner la liste des programmes à installer. Bonne partie de
  mange-disquettes !
  Il est aussi possible d'installer grâce à un CD-ROM contenant une
  distribution. Si le lecteur n'est pas reconnu il n'est pas nécessaire
  de recopier tous les fichiers sur disquettes avant de procéder à
  l'installation.  Il faut recopier tous les fichiers de la distribution
  sur une partition MS-DOS puis relancer le système grâce aux disquettes
  boot/root, invoquer setup puis lui indiquer la partition MS-DOS où se
  trouvent les fichiers nécessaires.
  Utilisez les menus pour effectuer toutes ces opérations.  LLiinnuuxx va
  vous demander de créer une disquette de boot.  C'est cette disquette
  qui va désormais vous permettre de lancer le système.
  La partition LLiinnuuxx formatée, les partitions de swap générées, la série
  installée et la disquette magique prête, il n'y plus qu'à rebooter.
  Donc, insérez la disquette fraîchement configurée par LLiinnuuxx dans le
  lecteur et appuyez sur les touches _C_t_r_l_-_A_l_t_-_D_e_l.
  Lorsque le système aura correctement démarré, loggez vous en _r_o_o_t.
  Vous devez faire très attention maintenant.  L'utilisateur _r_o_o_t a tous
  les droits, dont celui de tout détruire, et cela arrive très (trop)
  fréquemment.
  66..44..  IInnssttaallllaattiioonn aavveecc llaa RReedd HHaatt
  L'installation avec la Red Hat est très intuitive. À partir de la
  version 4.2, la procédure d'installation demande à l'utilisateur de
  préciser le type de clavier employé : sélectionner fr-latin1
  (attention : les premières versions des versions 5.0 françaises
  proposaient une mauvaise valeur par défaut, ce problème a été corrigé
  depuis).
  Une fois le partitionnement du disque réalisé, il suffit de choisir le
  type d'installation souhaitée, ainsi que les paquetages que vous
  souhaitez utiliser. Une fois ce choix réalisé, cette distribution va
  réaliser l'installation complète et d'une manière automatique.
  Vous pouvez aller boire un café pendant que l'installation de la
  machine se poursuit.
  77..  AAddmmiinniissttrraattiioonn ssoouuss LLiinnuuxx
  77..11..  CCllaavviieerr FFrraannççaaiiss
  Bien, commençons par la chose utile : le clavier français.
  Normalement, les distributions configurent ça tout seul... mais on ne
  sait jamais !
  Une fois loggé en _r_o_o_t, tapez la commande suivante :
  /usr/bin/loadkeys /usr/lib/kbd/keytables/fr-latin1.map
  Si vous avez un clavier suisse-romand, utilisez sf-latin1.map.
  Maintenant, le clavier est français ! Attention, cela reste
  temporaire. La solution la plus simple est de le rajouter dans le
  fichier /etc/rc.local avec la Slackware mais vous pouvez aussi
  utiliser le programme /sbin/setup ou directement
  /usr/lib/setup/SeTkeymap. Pour la Red Hat, réaliser l'opération avec
  le panneau de configuration kbdconfig.
  Avec ces deux distributions, la procédure d'installation aura
  normalement procédé à cette configuration et vous n'aurez probablement
  rien à faire, sauf si vous voulez changer de type de clavier...
  77..22..  LLIILLOO
  _L_I_L_O (LLIInux LLOOader) permet d'avoir un système multiple d'amorçage :
  MS-Windows, MS-Dos, Linux, etc. Ce programme va se loger dans le
  secteur de boot de votre disque pour vous permettre de sélectionner la
  partition sur laquelle booter.
  Si vous avez installé _L_I_L_O sur le disque dur et que cela plante,
  bootez avec une disquette MS-DOS et tapez FDISK /MBR pour restaurer
  les paramètres de boot du DOS, et enlever _L_I_L_O par la même occasion.
  Il suffira de relancer _L_I_L_O en ayant rebooté sous Linux avec une
  disquette de boot.
  Le fichier de configuration LILO se trouve généralement dans le
  fichier /etc/lilo.conf. Les distributions permettent la génération
  d'un fichier d'une manière automatique.
  Voici un exemple de fichier (le mien) :
  boot = /dev/hda    # disque sur lequel on met le fichier lilo :
  delay = 300         # temps d'attente avant le lancement du boot.
                      # permet d'avoir le temps de selectionner la partition
                      # a amorcer.
  vga = normal        # mode de l'écran a choisir
  ramdisk = 0         # paranoia setting
  # Linux : dernière version : le Pc boote ici par défaut
  image = /vmlinuz    # Noyau Linux 1 (chemin complet et nom du fichier)
    root = /dev/hda2
    append="no-hlt, aha1542=0x230"
    label = linux
    read-only
  other = /dev/hda1   # Partition 1 :
    label = dos       # texte à taper pour booter dessus : dos
    table = /dev/hda  # disque : /dev/hda
  image = /zimage    # Noyau Linux 2
    root = /dev/hda2  # Racine (Partition 2 de mon disque)
    append="aha1542=0x230" # append... voir explication plus bas
    label = old       # Texte a taper : old
    read-only         #
  Plusieurs questions peuvent vous effleurer l'esprit :
  1. read-only : lorsque vous amorcez LLiinnuuxx, il va faire une
     vérification de la cohérence des informations des partitions Linux.
     C'est une vérification des systèmes de fichiers. Pour réaliser
     cette opération, il est indispensable que la partition soit en
     lecture seule. En effet, vérifier un disque en cours d'utilisation
     pourrait tout détruire.  Cette vérification n'a pas lieu à tous les
     coups si vous éteignez bien la machine (appuyez sur les touches
     _C_t_r_l_-_A_l_t_-_D_e_l ou utilisez les commandes halt, reboot et shudown).
     Cette vérification  n'est de toute manière lancée que sur les
     partitions LLiinnuuxx.  C'est le programme fsck qui effectue cette
     opération. Je vous déconseille de le lancer "pour voir" : une
     utilisation erronée peut provoquer des pertes de données sur le
     disque !
  2. pourquoi deux noyaux ? C'est assez simple : LLiinnuuxx change, bouge.
     Les noyaux sont modifiés assez souvent. Par exemple, je peux
     amorcer actuellement ma machine soit avec un noyau stable (2.0.30),
     soit avec un noyau de développement (2.1.42).
  3. append : Cette option est très importante : elle permet de donner
     un ou plusieurs paramètres au noyau Linux. Par exemple, ici je lui
     indique que ma carte SCSI se trouve à l'adresse 230. Dans le cas
     contraire, elle ne serait pas reconnue. Cette option est utilisée
     également si vous avez plusieurs interfaces réseau, SCSI, etc.
  Pour installer le fichier, exécutez /sbin/lilo et c'est tout !
  En cas de problème avec LILO il faut d'abord essayer de supprimer
  l'option "compact" qui peut se trouver dans son fichier de
  configuration.
  Ne surtout pas oublier de relancer LILO après chaque modification de
  son fichier de configuration !
  77..33..  MMoonnttaaggee aauuttoommaattiiqquuee ddee ppaarrttiittiioonnss :: //eettcc//ffssttaabb
  Le fichier /etc/fstab contient toutes les informations concernant le
  montage de vos partitions.
  Voici un exemple :
  #/etc/fstab
  # Device      Repertoire     type        options      frequence  passe
  # Linux
  /dev/hda2         /           ext2        defaults        5        1
  /dev/hdb2         /usr2       ext2        defaults        5        2
  /dev/sda2         /usr3       ext2        defaults        10       2
  # MS-DOS
  /dev/hda1         /dos        msdos       defaults        0        0
  /dev/hdb1         /dos2       msdos       defaults        0        0
  # Processus
  none              /proc       proc        defaults        0        0
  # Partition de swap
  /dev/hda3         none        swap        defaults        0        0
  # Fichier de swap
  /usr2/swap_file   /usr2       swap        defaults        0        0
  Voici une description des six colonnes :
  1. device (périphérique) de la partition. Dans le cas d'un fichier de
     swap, c'est le nom du fichier.
  2. point de montage de la partition ;
  3. type de la partition ;
  4. options (vous pouvez spécifier une partition en lecture seule,
     etc).
  5. fréquence correspond au nombre de jours entre deux traitements du
     fichier par la commande dump. Cette commande n'existe que pour
     ext2fs (c'est un portage de la version 4.4BSD) mais n'est pas
     encore incluse dans toutes les distributions.
  6. Ordre de tests des partitions (fsck). Si vous mettez 0, aucune
     vérification automatique n'est effectuée lors du démarrage. Les
     partitions situées sur un même disque seront testées d'une manière
     séquentielle mais si elles sont situées sur deux disques
     différents, c'est fait en parallèle.
  Ajouter ici les partitions dont vous avez besoin.
  Les volumes NFS profiteront des paramètres suivants :
  rsize=8192,wsize=8192, surtout si vous possèdez une carte réseau
  rapide.
  Pour autoriser un utilisateur à monter un volume il faut créer une
  ligne contenant l'option user. Exemple (cas d'un CD-ROM SCSI) :
  /dev/scd0       /mnt/cd iso9660 user,exec,dev,nosuid,ro,noauto
  N'importe quel utilisateur pourra dès lors monter et démonter un CD
  (en utilisant mount /mnt/cd, umount /mnt/cd) La page de man de mount,
  section 8 (man 8 mount) explique la signification des options
  possibles.
  77..44..  MMoonnttaaggee mmaannuueell ddee ppaarrttiittiioonnss
  Comme nous l'avons vu dans le paragraphe précédent, les partitions
  sont montées lors de l'amorçage grâce au fichier /etc/fstab.  Vous
  pouvez toutefois les monter à la main. Il faut alors utiliser la
  commande mount. Par exemple, pour monter la disquette A:, faire :
  mount -t msdos /dev/fd0 /mnt.
  Le -t indique le type du support. Parmi les plus courants, on trouve
  ·  ext2 : filesystem LLiinnuuxx ;
  ·  msdos : disque(tte)s MS-DOS ;
  ·  vfat : disque(tte)s MS-Windows 95 ;
  ·  iso9660 : Cd-ROM ;
  ·  nfs : montage de partitions à travers le réseau.
  Bien évidement, il faut que ces types de systèmes de fichiers aient
  été intégrés au noyau...
  Le /dev/fd0 est le nom du fichier spécial correspondant au
  périphérique. Le répertoire est le point de montage.
  Pour démonter, tapez umount /mnt.
  77..55..  MMiissee eenn ppllaaccee ddeess qquuoottaa
  77..55..11..  LLooggiicciieellss nnéécceessssaaiirreess
  Le support des quota disque a été intégré dans le noyau Linux depuis
  la version 1.3.46. Il vous faut donc utiliser un noyau postérieur pour
  pouvoir bénéficier des quota.
  Vous avez également besoin des outils de gestion des quota. On peut
  les trouver sur :
  
  ou, plus près, sur :
  
  L'archive à récupérer s'appelle quota-1.51.tar.gz et se trouve dans le
  sous-répertoire utils. Il y a également un sous-répertoire doc
  contenant des documentations (principalement les pages de manuel des
  outils) au format HTML.
  Les utilisateurs de la Red Hat pourront préférer un paquetage rpm des
  sources ou précompilé.
  77..55..22..  CCoommppiillaattiioonn ddeess uuttiilliittaaiirreess
  Après avoir extrait le contenu de l'archive quota-1.51.tar.gz, il vous
  faut compiler ces utilitaires. Cela se fait en tapant tout simplement
  make. Dans certains cas (selon la version de bibliothèque C utilisée),
  il peut être nécessaire d'ajouter -I. à la variable CFLAGS définie
  dans le Makefile.
  Si vous utilisez le système de fichiers ext2 et que vous avez installé
  les bibliothèques contenues dans la distribution e2fsprogs
  (utilitaires de gestion du système de fichiers ext2), vous pouvez
  inclure le support ext2fs dans les utilitaires des quota, afin
  d'accélérer leur exécution. Pour cela, éditez le fichier Makefile afin
  que la variable CFLAGS contienne -DEXT2_DIRECT et que la variable
  EXT2LIBS contienne -lext2fs -lcom_err avant de compiler les
  programmes.
  Après la compilation, installez les utilitaires par la commande make
  install. Attention, la commande quota est installée dans le répertoire
  /usr/ucb qui n'existe pas sur la plupart des installations Linux. Il
  vous faut donc modifier le Makefile pour installer cette commande dans
  un autre répertoire (/usr/bin est un bon choix). Il peut également
  être nécessaire de définir la variable LN à la valeur ln -sf.
  77..55..33..  AAccttiivvaattiioonn ddee llaa ggeessttiioonn ddeess qquuoottaa ddaannss llee nnooyyaauu
  Pour utiliser les quota, le noyau doit avoir été compilé avec le
  support des quota. pour cela, vous devez avoir un noyau dans lequel
  vous ayez répondu "Y" à la question "Quota support".  Attention : le
  support des quota n'est pour l'instant effectif que sur les systèmes
  de fichiers ext2.
  77..55..44..  AAccttiivvaattiioonn ddeess qquuoottaa ssuurr lleess ssyyssttèèmmeess ddee ffiicchhiieerrss
  Il existe deux types de quota : les quota liés aux utilisateurs et les
  quota liés aux groupes d'utilisateur. Les premiers définissent le
  nombre maximal de fichiers et de blocs disque associés à chaque
  utilisateur, les seconds définissent le nombre maximal de fichiers et
  de blocs disque associés à chaque groupe d'utilisateurs. Les deux
  types de quota peuvent être activés séparément.
  Pour activer les quota pour les utilisateurs, il faut indiquer
  l'option usrquota pour les systèmes de fichiers concernés dans
  /etc/fstab. Les quota concernant les groupes sont régis par l'option
  grpquota. Les fichiers de définition des quota s'appellent
  respectivement quota.user et quota.group et sont situés dans la racine
  de chaque système de fichiers concerné.
  Il est possible de modifier les noms de fichiers de gestion des quota
  en utilisant les syntaxes suivantes :
  usrquota=nom_de_fichier
  grpquota=nom_de_fichier
  Voici un exemple de fichier /etc/fstab :
  /dev/hda2    /         ext2   defaults,rw 0 1
  /dev/hdb2    /home     ext2   defaults,rw,usrquota,grpquota 0 1
  /dev/sda1    /usr/src  ext2   defaults,rw,usrquota 0 1
  L'activation des quota est ensuite lancée par la commande quotaon.
  Pour les activer automatiquement lors du démarrage du système, il faut
  ajouter dans un fichier d'initialisation (situé généralement dans
  /etc/rc.d) les lignes :
  # Enable quota
  /usr/sbin/quotaon -avug
  Il peut également être nécessaire de vérifier la cohérence des
  informations de gestion des quota après des arrêts intempestifs. Pour
  cela, il faut utiliser la commande quotacheck :
  /usr/sbin/quotacheck -avug
  Cette commande doit également être exécutée la première fois pour
  créer les fichiers deux fichiers de gestion des quotas : quota.user et
  quota.group. En effet, ils ne sont pas créés automatiquement.
  Si les utilitaires ont été compilés avec -DEXT2_DIRECT, la commande
  quotacheck doit être relativement rapide. Dans le cas contraire, elle
  peut être très lente car elle doit explorer tous les répertoires du
  système de fichiers de manière hiérarchique. Il est, de toutes façons,
  conseillé de la lancer automatiquement lors du démarrage avant
  l'activation des quota par quotaon :
  # Check quota
  /usr/sbin/quotacheck -avug
  77..55..55..  AAttttrriibbuuttiioonn dd''uunn qquuoottaa àà uunn uuttiilliissaatteeuurr
  La commande edquota est utilisée pour affecter un quota à un
  utilisateur ou à un groupe d'utilisateurs. Sa syntaxe est edquota -u
  utilisateur ou edquota -g groupe. Cette commande lance un éditeur de
  texte contenant la définition des quota attribués à l'utilisateur ou
  au groupe et prend en compte leur nouvelle valeur lorsque le fichier
  est ré-écrit.
  Pour chaque utilisateur ou groupe, il existe deux limitations : le
  nombre de fichiers et le nombre de blocs disque (exprimés en blocs de
  1024 octets). Pour chacune, il existe deux limites :
  1. la limite "douce" : lorsque cette limite est atteinte ou dépassée,
     un message d'avertissement est affiché lors de chaque nouvelle
     allocation de fichier ou de bloc ;
  2. la limite "dure" : lorsque cette limite est atteinte, il est
     impossible à l'utilisateur de créer de nouveau fichier ou d'allouer
     de nouveau bloc.
  La limite "douce" se transforme en limite "dure" quand elle a été
  atteinte ou dépassée depuis un certain temps (sept jours par défaut).
  77..55..66..  SSttaattiissttiiqquueess ssuurr lleess qquuoottaa
  Tout utilisateur peut obtenir l'état des quota qui lui sont attribués
  (les limites sur le nombre de fichiers et de blocs qui lui sont
  alloués) grâce à la commande quota.
  Le super-utilisateur peut obtenir les mêmes informations sur tout
  utilisateur ou groupe avec la même commande : quota -u utilisateur ou
  quota -g groupe. Il peut de plus utiliser la commande repquota pour
  obtenir une liste des quota associés à un ou plusieurs systèmes de
  fichiers.
  77..55..77..  AAuuttrreess ddooccuummeennttaattiioonnss ssuurr lleess qquuoottaa
  L'implémentation des quota dans Linux est compatible avec
  l'implémentation originale dans 4.2BSD Unix. Toutes les documentations
  concernant les quota dans BSD, que ce soit au niveau des commandes ou
  au niveau de l'interface de programmation, sont donc utilisables.
  Les pages de manuel des utilitaires sont assez claires et très
  instructives. Enfin, les documentations diffusées en format HTML
  forment une bonne introduction à la gestion des quota.
  77..66..  mmttoooollss
  Plutôt que de monter vos partitions MS-DOS, je vous conseille
  d'utiliser les mtools. Il s'agit de l'équivalent des commandes MS-DOS,
  mais avec un m avant !
  Exemple : mcopy toto.c a: . Si vous souhaitez copier un fichier texte
  pour qu'il soit exploitable sous MS-DOS, ou l'inverse, n'oubliez pas
  d'ajouter l'option -t : cela convertit le caractère de fin de ligne
  qui est différent entre les deux systèmes.
  En principe, ils sont déjà à peu près configurés. Au cas où, vous
  devez modifier le fichier /etc/mtools.conf.
  drive a: file="/dev/fd0" exclusive
  drive b: file="/dev/fd1" exclusive
  # 1er disque Dur
  drive c: file="/dev/hda1"
  # 2nd disque Dur
  drive d: file="/dev/sda1"
  mtools_lower_case=1
  Attention : le fichier a été modifié depuis la dernière version. C'est
  ici le dernier format qui est présenté car beaucoup plus clair et
  simple à utiliser. De plus, cette nouvelle version permet d'utiliser
  les noms longs (vfat de MS-Windows 95).
  77..77..  SSwwaapp :: ccrrééaattiioonn ddee llaa ppaarrttiittiioonn
  Pour rajouter une partition de swap de 8 Mo (8192 Ko), il faut d'abord
  créer la partition à l'aide du programme fdisk, puis soit vous passez
  par le programme _s_e_t_u_p de la Slackware, soit vous le faites à la main
  (ATTENTION : commande DANGEREUSE, destruction du contenu de la
  partition concernée ASSURÉE) : mkswap /dev/hda3 8192
  Rajoutez la ligne /dev/hda3         swap        swap        defaults 0
  0 dans /etc/fstab.
  Enfin, pour que ça fonctionne, réamorcez la machine ou lancez swapon
  -a.
  77..88..  SSwwaapp :: ffiicchhiieerr
  Pour le fichier, c'est plus compliqué. Invoquer :
  dd if=/dev/zero of=/usr2/swap_file bs=1024 count=8192
  mkswap /usr2/swap_file 8192
  Ajoutez dans /etc/fstab la ligne : /usr2/swap_file   /usr2       swap
  defaults 0 0.
  Faites bien attention à mettre cette ligne après le montage de la
  partition /usr2. Sinon, ce n'est pas près de fonctionner.
  Désormais, vous êtes obligé pour quitter LLiinnuuxx de faire un
  swapoff -a
  reboot           #Ou autre
  En effet, si vous ne désactivez pas le fichier d'échange, LLiinnuuxx ne va
  pas pouvoir démonter la partition, et donc, il fera un fsck dessus à
  chaque fois que vous relancerez votre machine.  Il est aussi possible,
  avec certains systèmes, de placer la commande swapoff dans
  /etc/rc.d/rc.K ou bien /etc/rc.d/init.d/halt afin d'automatiser cela.
  77..99..  AAjjoouutteerr uunn uuttiilliissaatteeuurr,, uunn ggrroouuppee
  Si vous possèdez la Red Hat, utilisez le panneau de configuration
  (control-panel ou bien directement usercfg, utilisables par root sous
  X Window) : c'est vraiment très bien fait.
  Ajouter un utilisateur se fait en deux temps et trois mouvements.
  Deux fichiers sont importants :  /etc/passwd et /etc/group.
  Une ligne du fichier passwd est composée de cette manière :
  gandalf::501:100:Eric Dumas:/home/gandalf:/bin/bash
  sgandalf::0:0:Super Eric Dumas:/:/bin/sh
  Une ligne est composée de 7 colonnes :
  1. Nom de l'utilisateur : 8 caractères max ;
  2. Mot de passe chiffré ;
  3. Numéro d'identificateur unique de l'utilisateur (uid).  Rq : 0 =
     root ;
  4. Numéro du groupe (gid) ;
  5. Nom "officiel" de l'utilisateur (dit GECOS) ;
  6. Répertoire racine de l'utilisateur ;
  7. Interpréteur de commandes.
  Si le champ mot de passe contient le caractère x, c'est que vous
  utilisez les shadow. Le mot de passe chiffré se trouve dans le fichier
  /etc/shadow. Cette configuration permet en plus de définir la durée de
  validité des mots de passe.
  Le fichier /etc/group contient la liste des groupes de la machine.
  Par exemple, le groupe 100 est :
  users::100:games,gandalf
  Pour ajouter un utilisateur _t_o_t_o, faire
  1. ajoutez-le dans /etc/passwd ;
  2. si besoin est, créez le groupe dans lequel il va se trouver, en
     modifiant /etc/group ;
  3. créez son home directory :
             mkdir /home/toto
             cp /etc/skel/* /home/toto
             chown -R toto.le_groupe_de_toto /home/toto
  4. Enfin, donnez-lui un mot de passe en tapant
      passwd toto .
  Vous n'avez plus qu'à essayer.
  Je vous conseille très fortement de travailler sous un utilisateur
  commun.  En effet, il est très dangereux de travailler en root. Une
  fausse manipulation et vous devez tout réinstaller, voire perdre de
  précieux fichiers personnels.
  77..1100..  //eettcc//rrcc..dd//rrcc..llooccaall LLaanncceemmeennttss ddee pprrooggrraammmmeess ppeerrssoonnnneellss lloorrss dduu
  bboooott ::
  C'est dans ce fichier que vous allez mettre tous les programmes
  personnels que vous souhaitez lancer au boot. En voici une version :
  #! /bin/sh
  # du menage en v'la,...
  echo "Cleaning /tmp..."
  find /tmp -type f -mtime +1 | xargs -r rm
  find /tmp -type d -mtime +1 | xargs -r rmdir
  # Vive l'azertyuiop :-)
  echo "Loading french keyboard..."
  /usr/bin/loadkeys /usr/lib/kbd/keytables/fr-latin1.map
  Ce qui est important, c'est le clavier français.  Si vous ajoutez
  cette ligne, le clavier sera français dès le boot.
  En cas de problème il faut modifier ainsi fr-latin1.map :
  keycode   3 = eacute           two              asciitilde
  keycode   8 = egrave           seven            grave
  keycode  10 = ccedilla         nine             asciicircum
  keycode  14 = Delete           BackSpace
  77..1111..  OOrrddoonnnnaanncceemmeenntt ddee ttrraavvaauuxx :: llaa ccrroonnttaabb
  La crontab est une table qui contient des commandes qui doivent être
  lancées à intervalle régulier. Vous pouvez y mettre la sauvegarde
  journalière, etc.
  Le format est assez simple :
  # Faire une sauvegarde tous les  Lundi a 2 heures du matin
  0  2  *    * 1 /home/gandalf/backup
  # Rebooter la machine tous 1ers et 15 du mois a 4h15.
  15 4  1,15 * * /sbin/shutdown -r +3
  Les 5 premières colonnes sont :
  1. Minute (0 à 59) ;
  2. Heure  (0 à 23) ;
  3. Jour du mois (1 à 31) ;
  4. Mois (1 à 12) ;
  5. Jour de la semaine (0 à 6 : 0 = Dimanche, 1 = Lundi).
  Ensuite vient la commande. Cette crontab est très utile si vous
  utilisez UUCP (pour envoyer le courrier, récupérer les news, etc).
  Tout utilisateur peut se créer une crontab grâce à la commande
  crontab.
  77..1122..  IImmpprriimmeerr !!
  Maintenant que la machine fonctionne, voyons comment imprimer.  Les
  imprimantes sont gérées par le programme lpc et par le démon lpd.
  Le démon lpd doit être lancé au boot. Il est lancé soit dans rc.M soit
  dans rc.inetd2 (vous devez le voir lorsqu'il lance tous les démons de
  la machine. Si ce n'est pas le cas, il faut décommenter quelques
  lignes dans l'un des fichiers cités).
  Supposons que l'imprimante s'appelle betty. Dans un premier temps,
  dans le fichier /etc/rc.d/rc.local, ajoutez
  echo "Setting up printer betty"
  /usr/sbin/lpc up betty
  Passons maintenant aux choses sérieuses. Le fichier dans lequel va
  être décrit l'imprimante est le fichier /etc/printcap.  Exemple :
  betty|lp:lp=/dev/lp1:sd=/var/spool/lp1:sh:\
     lf=/var/adm/lpd-errs:of=/etc/start-dj500:
  La première colonne représente le nom de l'imprimante. J'ai mis betty
  et lp car de cette manière, c'est l'imprimante par défaut. Ensuite, la
  configuration se fait via des mots-clefs. Pour plus d'information,
  faites man printcap. Voici quand même une description de ceux
  utilisés.
  ·  lp : device sur lequel est branché l'imprimante (LPT1 ici) ;
  ·  sd : répertoire du spool d'impression ;
  ·  sh : supprime la page d'entête ;
  ·  lf : fichier d'erreurs ;
  ·  of : programme de filtrage.
  Comment ça marche ? Bon, supposons que j'ai un fichier toto.ps.  Je
  fais donc lpr toto.ps (ou lpr -Pbetty toto.ps).  Le fichier va être
  déposé dans le répertoire /var/spool/lp1.
  Le démon va ensuite envoyer le fichier sur le programme de filtrage.
  Ce système permet d'imprimer des fichiers ayant des formats assez
  variés.
  Voici le fichier de filtrage (Pour HP-500,510,520,etc).
  #!/bin/sh
  # Script d'impression pour imprimante HP-500 Noir et Blanc
  #
  # Eric.Dumas@freenix.org
  #
  # Version 2.0
  #
  # 5/01/95   (ED) : Ajout du format dvi ;
  # 27/10/95  (ED) : Conversion des fichiers textes en fichier PostScript ;
  # 01/11/95  (ED) : Un peu de ménage ;
  # 12/08/96  (ED) : modification pour gs
  # 04/12/96  (ED) : quelques corrections et ajouts.
  TmpDir=/tmp
  TmpFile=$TmpDir/deskjet.$$
  # Utilisateur à prevenir en cas d'erreur
  NOTIFY=lp-owner
  # Programmes
  CAT=/bin/cat
  DVIPS=/usr/TeX/bin/dvips
  PGS=/usr/bin/gs
  AIIPS=/usr/local/bin/a2ps
  # Chemins d'accès pour GS
  GS_LIB=/usr/lib/ghostscript:/usr/lib/ghostscript/psfonts:\
          /usr/lib/ghostscript/Type1:/usr/lib/ghostscript/fonts
  # C'est parti
  $CAT - > $TmpFile
  echo -ne '\033E'
  set -- `file $TmpFile`
  shift
  FileType=$*
  # Transformation du PostScript en format Deskjet500
  # résolution à 300x300 - format a4
  GS="$PGS -I$GS_LIB -q -sDEVICE=djet500 -r300x300 -sPAPERSIZE=a4 -dNOPAUSE\
  -sOutputFile=- - /usr/lib/ghostscript/quit.ps  || echo -ne '\033&10H'"
  case $FileType in
         *DVI*) # Fichier DVI
           $DVIPS -t a4 $TmpFile \
             -f | $GS
          ;;
         *PostScript*)    # Impression de fichiers Postscript
           $CAT $TmpFile | $GS
          ;;
          *text*|*script*)
           $CAT $TmpFile | $AIIPS -nP -r -8 | $GS
          ;;
          *data*)
            echo -ne '\033&;k0G'  # C'est un et commercial sans ; !
            /bin/cat $TmpFile
           ;;
          *)
            echo "Deskjet: Unknow filetype $FileType" >> /dev/console
            echo "Deskjet: $TmpFile Unknow filetype $FileType" | mail $NOTIFY
          ;;
  esac
  /bin/rm -f $TmpFile
  echo -ne '\033E'
  Ce script permet d'imprimer aussi bien des fichiers texte que des
  fichiers Postscript, dvi. Si vous souhaitez imprimer d'autres types de
  fichiers, il suffit de les rajouter ici. Merci de m'envoyer les
  modifications également : cela peut être bien que tout le monde en
  profite.
  Utiliser lprm pour retirer une requête d'impression active.
  77..1133..  TTiimmeezzoonnee
  Timezone est un système fort utile qui permet la gestion de changement
  d'horaires d'été et d'hiver. La France se trouve dans une zone
  horaire : MET (Medium European Time, soit GMT + 1).
  La zone "MET DST" correspond à l'heure d'été activée (GMT + 2).  Mieux
  vaut ne pas laisser tout cela reposer uniquement sur la variable TZ.
  Placez-vous dans le répertoire /usr/lib/zoneinfo et lisez le fichier
  time.doc.
  Les fichiers binaires placés dans /usr/lib/zoneinfo indiquent les
  règles de calcul de l'heure dans différentes zones du globe.
  Copier le fichier MET sous le nom de /usr/lib/zoneinfo/localtime, puis
  faire un lien symbolique de ce fichier sur
  /usr/lib/zoneinfo/posixrules.
  Commandes :
  # cd /usr/lib/zoneinfo
  # cp MET localtime
  # ln -sf localtime posixrules
  Utilisez ensuite la commande clock pour mettre le système à l'heure.
  Deux possibilités :
  ·  La machine est à l'heure GMT ;
  ·  La machine est à l'heure locale.
  La première solution est préférable, mais MS-DOS ne gère pas cette
  approche (:-)). L'horloge sera donc fausse sur ce système.
  Par contre tous les changements d'heure, deux fois par an, seront pris
  en charge par LLiinnuuxx.  Dans ce cas, ajouter dans /etc/rc.d/rc.local, la
  commande clock -u -s.  LLiinnuuxx s'ajustera sur l'horloge sauvegardée.
  Si la CMOS est à l'heure locale, la commande dans /etc/rc.d/rc.local
  devient clock -s et les changements d'heure ne seront automatiques que
  si la machine est allumée au moment des changements d'heure.  Il
  faudra manuellement réécrire la nouvelle heure dans la CMOS par clock
  -w, ou mettre l'horloge à l'heure avec le setup.
  La commande date permet de vérifier la validité de l'heure : elle
  renvoie heure et timezone date -u donne toujours l'heure en GMT :
  plux:/home/rene $ date
  Tue Sep 28 20:16:46 MET 1993
  plux:/home/rene $ date -u
  Tue Sep 28 19:16:49 GMT 1993
  (En été, "MET DST" (Daylight Savings Time) serait indiqué).
  77..1144..  NNoouuvveeaauuxx cchhaannggeemmeennttss dd''hheeuurree
  Il s'avère que, depuis 1996, la date de changement d'heure a été
  décalée.  Pour que LLiinnuuxx ne se mélange pas les pinceaux, il est
  nécessaire de faire certaines modifications. La manipulation se base
  sur l'utilisation du programme zic, le _t_i_m_e _z_o_n_e _c_o_m_p_i_l_e_r.
  Dans un fichier appellé europe, mettre :
  Zone    MET     1:00      M-Eur     MET%s
  Link    localtime MET
  Rule    M-Eur   1986    max     -       Mar     lastSun 2:00s   1:00    " DST"
  Rule    M-Eur   1986    1995    -       Sep     lastSun 2:00s   0       -
  Rule    M-Eur   1996    max     -       Oct     lastSun 2:00s   0
  Pour mettre tout en place, lancer la commande :
  gandalf# zic europe
  Pour vérifier que tout s'est bien passé, vous devez obtenir le
  résultat suivant :
  gandalf# zdump -v MET | grep 1996
  MET  Mon Nov 11 12:29:02 1996 MET
  MET  Sun Mar 31 00:59:59 1996 GMT = Sun Mar 31 01:59:59 1996 MET isdst=0
  MET  Sun Mar 31 01:00:00 1996 GMT = Sun Mar 31 03:00:00 1996 MET DST isdst=1
  MET  Sun Oct 27 00:59:59 1996 GMT = Sun Oct 27 02:59:59 1996 MET DST isdst=1
  MET  Sun Oct 27 01:00:00 1996 GMT = Sun Oct 27 02:00:00 1996 MET isdst=0
  77..1155..  llooccaattee
  Lorsque vous installez le package GNU "find", en plus du programme de
  recherche se trouve un programme locate qui permet de retrouver
  rapidement l'emplacement d'un fichier. Ce programme se trouve dans
  certaines distributions dans /usr/lib/locate.
  Lancez, en tant que root, /usr/lib/locate/updatedb.  Cela invoquera un
  find / sur les disques montés et placera les noms de tous les fichiers
  (sous forme d'une table de hachage) dans /usr/lib/locate/find.codes.
  locate permettra ensuite de localiser l'un d'eux.
  Remarque : lorsque vous lancez ce programme, pensez à démonter les
  partitions MS-DOS et votre CD-ROM !
  Une autre solution assez agréable consiste à insérer dans la _c_r_o_n_t_a_b
  la ligne  :
  updatedb --prunepaths='/tmp /usr/tmp /var/tmp /proc /users /root /dos
  /mnt /var/adm /var/spool /var/catman /home'
  Cette commande réalise la mise à jour de l'arborescence sans les
  fichiers temporaires, l'arborescence utilisateur, une partition MS-
  DOS, etc.
  Il est souhaitable d'exclure les répertoires utilisteurs des
  utilisateurs. En effet, ces partitions contiennent normalement de
  nombreux fichiers. Mais cela pose un grave problème de sécurité, car
  tout utilisateur peut sinon connaître le nom des fichiers du voisin.
  77..1166..  CCDD--RROOMM AATTAAPPII
  Bon, les CD-ROM en général ne posent pas trop de problèmes, sauf les
  ATAPI ancienne version. En effet, le CD est géré sur un deuxième
  contrôleur disque propriétaire. Procédons dans l'ordre :
  1. recompiler le noyau avec l'option CD ATAPI IDE et le support du
     système de fichiers iso9660 ;
  2. réamorcer la machine. Au niveau de LILO, taper : LLiinnuuxx hdd=cdrom.
     Attention : vous êtes en qwerty ici.
  3. créer un lien symbolique entre /dev/hdd (ou hdc) et /dev/cdrom.  ln
     -s /dev/hdd /dev/cdrom.
  4. créer le répertoire /cdrom et taper : mount -t iso9660 -o ro
     /dev/cdrom /cdrom. Normalement, le CD est monté !
  En cas de problème il faut tenter de :
  1. configurer le lecteur en mode EIDE "master" ;
  2. laisser un CD chargé durant le boot ;
  3. booter, attendre un moment puis rebooter à chaud (sans éteindre ni
     actionner reset : donc par control-alt-del) afin de laisser au
     lecteur le temps de s'ébrouer.
  Avec les nouveaux lecteurs, il suffit d'activer le support ATAPI pour
  les lecteurs de CD-ROM, et lors de l'amorçage, le lecteur doit être
  détecté :
  hdc: UJDCD6700, ATAPI CDROM drive
  77..1177..  MMeettttrree uunnee ccoonnssoollee eexxtteerrnnee ccoommmmee ccoonnssoollee
  Certains utilisateurs peuvent vouloir mettre comme console un minitel
  ou un vieux vt100 qui ne passe pas sur la carte vidéo mais sur le port
  série. Il suffit d'ajouter dans le fichier lilo.conf la ligne
  suivante :
  append = "scon=0x03f8  serial=0,9600n8"
  77..1188..  DDeeuuxx ccaarrtteess rréésseeaauuxx
  Certaines machines possèdent deux (ou plus) cartes réseaux. Pour
  qu'elles soient toutes les deux reconnues, il est nécessaire d'ajouter
  dans la configuration de LILO :
  append="ether=0,0,eth1"
  77..1199..  LLeess ffiicchhiieerrss dd''iinniittiiaalliissaattiioonn ddeess iinntteerrpprréétteeuurrss ddee ccoommmmaannddeess
  Voici la description des fichiers qui sont chargés lors de la
  connexion d'un utilisateur. Le nom du ou des fichiers est spécifique à
  l'interpréteur de commandes utilisé.
  Dans le cas de bash, c'est un peu compliqué. D'après la page de manuel
  de bash, lors d'une connexion interactive, il exécute :
  ·  /etc/profile s'il existe ;
  ·  ~/.bash_profile s'il existe, sinon ~/.bash_login s'il existe, sinon
     ~/.profile s'il existe ;
  ·  ~/.bashrc s'il existe.
  Dans le cas où bash est invoqué en tant que sh, il n'exécute que les
  fichiers /etc/profile et ~/.profile s'ils existent.
  Dans le cas de ksh, la page de manuel est moins précise mais une étude
  rapide du code source montre que :
  ·  /etc/profile est exécuté s'il existe ;
  ·  ~/.profile est exécuté s'il existe, si le numéro d'utilisateur
     effectif est identique au numéro d'utilisateur réel et si le numéro
     de groupe effectif est égal au numéro de groupe réel ;
  ·  /etc/suid_profile est exécuté s'il existe, si les numéros
     d'utilisateur effectif et réel diffèrent ou si les numéros de
     groupe effectif et réel diffèrent ;
  ·  enfin, si la variable d'environnement ENV est positionnée, le
     fichier dont le nom est contenu dans $ENV est exécuté s'il existe.
  Enfin, pour être complet sur les interpréteurs de commandes
  compatibles avec le Bourne Shell, citons le cas de zsh qui exécute :
  ·  /etc/zshenv s'il existe ;
  ·  ~/.zshenv  (ou $ZDOTDIR/.zshenv si ZDOTDIR est positionné) s'il
     existe ;
  ·  /etc/zprofile  s'il existe ;
  ·  ~/.zprofile  (ou $ZDOTDIR/.zprofile) s'il existe ;
  ·  /etc/zshrc  s'il existe ;
  ·  ~/.zshrc  (ou $ZDOTDIR/.zshrc) s'il existe.
  Dans le cas de csh (enfin plutôt tcsh) :
  ·  /etc/csh.cshrc est exécuté s'il existe ;
  ·  /etc/csh.login est exécuté s'il existe ;
  ·  ~/.tcshrc est exécuté s'il existe, sinon ~/.cshrc est exécuté s'il
     existe ;
  ·  ~/.history (ou le contenu de la variable histfile) est chargé en
     mémoire s'il existe ;
  ·  ~/.login est exécuté s'il existe ;
  ·  ~/.cshdirs (ou le contenu de la variable dirsfile) est chargé en
     mémoire s'il existe.
  77..2200..  LLeess ssaauuvveeggaarrddeess ssoouuss LLiinnuuxx
  Comme tout système Unix, LLiinnuuxx fournit des outils standards pour
  réaliser les sauvegardes des disques.  Principalement deux types
  d'outils sont actuellement utilisés.
  77..2200..11..  dduummpp eett rreessttoorree
  Les outils dump et restore ont été adaptés pour LLiinnuuxx par Rémy Card.
  Ils sont livrés dans les distributions.
  Une fois les sources compilés et installés, l'utilisation de dump et
  restore est relativement simple. Pour effectuer la sauvegarde d'une
  partition /dev/sda1 sur /dev/rmt0, il suffit de faire par exemple :
  gandalf# dump 0sfu 3600 /dev/rmt0 /dev/sda1
  gandalf# dump 0sfu ondee:/dev/rmt0 /dev/sda1
  La deuxième commande permet de sauvegarder un disque sur un
  périphérique distant (par exemple situé ici sur la machine ondee).
  Les options de dump peuvent sembler complexes. En voici une courte
  description :
  ·  0 à 9 : niveau de sauvegarde. 0 correspond à une sauvegarde
     complète, alors que les autres niveaux n correspondent à la
     sauvegarde des fichiers qui ont été modifiés depuis la nième
     sauvegarde ;
  ·  s : taille de la bande en pieds ;
  ·  f : fichier - peut être composé de machine:fichier ;
  ·  u : écriture de la date et du niveau de sauvegarde dans le fichier
     /etc/dumpdates.
  Il existe d'autres options. Pour plus renseignements, consultez les
  pages de manuel.
  Il existe deux modes pour effectuer une restauration : en ligne de
  commande ou en mode dit "interactif". Le deuxième mode est plus simple
  pour des restaurations partielles. Le premier est surtout utilisé pour
  des restaurations complètes.
  Pour restaurer la bande en mode interactif il suffit de faire
  gandalf# restore -if /dev/rmt0
  gandalf# restore -if ondee:/dev/rmt0
  Dans ce cas, un mini-interpréteur de commandes est lancé. Utiliser la
  commande help pour plus de détails.
  Pour restaurer une bande complètement, lancez :
  gandalf# restore rf /dev/rmt0
  Note importante : pour l'utilisation de dump et restore à travers un
  réseau (sauvegarde sur des périphériques distants), vous devez
  utiliser des fichiers .rhosts. Dans l'exemple de sauvegarde ci-dessus,
  la machine ondee doit avoir
  #cat ~root/.rhosts
  gandalf
  #
  Attention toutefois aux failles de sécurité engendrées par les
  fichiers .rhosts.
  L'utilisation de périphériques distants nécessite également la
  présence du programme rmt sur la machine gérant les périphériques de
  sauvegarde. Ce programme est inclus dans la distribution source de
  dump pour LLiinnuuxx.
  77..2200..22..  ttaarr
  A la différence de dump ou restore, tar permet de sauvegarder les
  fichiers désirés, d'exclure certains répertoires, etc. Il est à noter
  que le tar utilisé sous LLiinnuuxx est le tar GNU. Il possède certaines
  options particulières.
  Pour connaître toutes les options possibles, je vous conseille de
  faire tar --help . Une utilisation simple de tar peut être illustrée
  avec la sauvegarde d'une partition d'utilisateurs :
  # tar cvf /dev/rmt0 /users | mail backup-user
  La liste des fichiers sera ainsi envoyée à l'utilisateur _b_a_c_k_u_p_-_u_s_e_r.
  Certains sites utilisent exclusivement tar pour effectuer leurs
  sauvegardes, c'est un choix.
  77..2211..  NNuumm LLoocckk aauu ddéémmaarrrraaggee
  Pour configurer la touche Num Lock au démarrage (par exemple pour
  qu'elle soit positionnée), il suffit de mettre dans /etc/rc.d/rc.local
  for tty in /dev/tty[1-9]*;
  do
       setleds -D +num < $tty > /dev/null
  done
  77..2222..  LLeess ffiicchhiieerrss ccoorree
  Certains développeurs aiment exploiter le contenu des fichiers core.
  Or, sous LLiinnuuxx, ils sont désactivés par défaut. Pour pouvoir les
  générer, il faut introduire : ulimit -c unlimited sous bash ou limit
  coredumpsize unlimited
  77..2233..  AAccccoouunnttiinngg -- llaassttccoommmm
  Le système d'accounting (historique des programmes invoqués) est
  implémenté dans LLiinnuuxx (mais bon, je n'ai jamais testé car ça fait un
  peu Big Brother is Watching You).  Il faut normalement compiler le
  paquetage acct-1.3.73.tar.gz et suivre les instructions qui sont
  livrées avec. Ça se trouve sur le site ftp.lip6.fr dans le répertoire
  /pub/linux/sunsite/system/Admin/accounts ainsi que sur le site
  .
  Attention : il est nécessaire d'avoir un noyau 1.3.* ou un 2.0.* au
  minimum.
  Voici le résultat :
  # lastcomm | more
  Command          Flags User     Tty    PagFlt Time        Endtime
  clear            -     merlin   ttyp2      85   0.00 secs Tue Aug  6 13:26:07
  in.identd        -     root     __        100   0.00 secs Tue Aug  6 13:23:23
  color-ls         -     merlin   ttyp2     121   0.01 secs Tue Aug  6 13:23:02
  telnet           -     merlin   ttyp2     142   2.77 secs Tue Aug  6 13:23:01
  Pnews            F     merlin   ttyp3      33   0.01 secs Tue Aug  6 13:22:15
  sed              -     merlin   ttyp3     132   0.02 secs Tue Aug  6 13:22:15
  Pnews            F     merlin   ttyp3      34   0.01 secs Tue Aug  6 13:22:15
  sed              -     merlin   ttyp3     145   0.02 secs Tue Aug  6 13:22:15
  cat              -     merlin   ttyp3      80   0.01 secs Tue Aug  6 13:22:13
  Pnews            F     merlin   ttyp3      29   0.00 secs Tue Aug  6 13:22:13
  Il faut faire attention car ce système a tendance à prendre beaucoup
  de place. La solution pour résoudre ce problème est de lancer le
  système d'accounting de cette manière :
  #!/bin/sh
  # Lancement de l'accounting
  accton /var/log/acct
  accttrim -n 2000 /var/log/acct 2> /dev/null
  88..  SSMMPP,, aauuttrreess aarrcchhiitteeccttuurreess
  Note: n'hésitez pas à m'envoyer des compléments sur cette partie.
  88..11..  SSMMPP
  SMP, abréviation de _S_y_m_e_t_r_i_c _M_u_l_t_i_-_P_r_o_c_e_s_s_o_r_s, désigne la capacité des
  noyaux Linux 2.0 et versions suivantes de fonctionner sur des machines
  à plusieurs processeurs. Sur architecture ix86, le support SMP de
  LLiinnuuxx suit les spécifications Intel MP (v1.1, v1.4) qui vont
  théoriquement jusqu'à 16 processeurs. En fait, le SMP n'est pas
  spécifique aux plates-formes Intel : il existe également sur les
  plates-formes Alpha, Sparc, PowerPC. La version 2.0 ne gère le SMP que
  pour les plates-formes de type Intel.
  Pour compiler un noyau avec le support SMP, il faut _d_é_c_o_m_m_e_n_t_e_r la
  ligne SMP = 1 dans le fichier Makefile. Il est en outre recommandé de
  compiler le support pour l'_E_n_h_a_n_c_e_d _R_e_a_l _T_i_m_e _C_l_o_c_k (CONFIG_RTC).
  Lors du démarrage du noyau, Linux boot d'abord sur un processeur, puis
  active le(s) autre(s). Extraits des informations données par la
  commande dmesg :
       Intel MultiProcessor Specification v1.1
           Virtual Wire compatibility mode.
       OEM ID: INTEL    Product ID: Nightshade   APIC at: 0xFEE00000
       Processor #1 Pentium(tm) Pro APIC version 17
       Processor #0 Pentium(tm) Pro APIC version 17
       I/O APIC #2 Version 17 at 0xFEC00000.
       Processors: 2
       ...
       Calibrating delay loop.. ok - 396.49 BogoMIPS
       ...
       Booting processor 0 stack 00002000: Calibrating delay loop.. ok - 396.49 BogoMIPS
       Total of 2 processors activated (792.99 BogoMIPS).
  Ce qui précède suffit pour avoir un système multiprocesseur qui
  fonctionne. Ce qui suit va le rendre plus agréable à utiliser et plus
  efficace.
  Le package procps contient entre autre les commandes top et ps qui
  peuvent être modifiées pour afficher le numéro du processeur sur
  lequel une commande tourne. La marche à suivre ainsi que les patches
  sont disponibles (en anglais) à
  .
  GNU make accepte l'option -j qui spécifie un nombre maximal de tâches
  pouvant être lancées simultanément. Il peut donc être intéressant
  d'utiliser cette option (make -j 5 par exemple) sur un système multi-
  processeurs.
  Dans la majorité des cas, un système SMP ne se distingue pas parce
  qu'une même tâche se déroule plus vite, mais bien parce que l'on peut
  faire tourner plusieurs grosse tâches simultanément (par exemple
  compiler un programme C eett un fichier LaTeX en même temps) ou bien
  parce que le système répond instantanément malgré la présence d'une
  grosse tâche (p.ex. lire son mail tout en compilant le noyau).
  Pour vraiment faire en sorte qu'un même programme utilise toute la
  puissance CPU de la machine, il faut investir dans le parallélisme, ce
  qui sort très nettement du cadre de ce guide. Lire à ce sujet
  l'excellentissime _L_i_n_u_x _P_a_r_a_l_l_e_l _P_r_o_c_e_s_s_i_n_g _H_O_W_T_O (que l'on trouve aux
  endroits habituels).
  Pour en savoir plus, vous pouvez consulter la LLiinnuuxx SSMMPP FFAAQQ de David
  Mentré,  .
  Une description technique (et sommaire) de l'implémentation de SMP
  dans le noyau Linux est donnée dans le fichier Documentation/smp.tex
  88..22..  PPllaatteess--ffoorrmmeess AAllpphhaa
  La plate-forme Alpha est gérée depuis pas mal de temps. Le site à
  consulter avant tout est  . La
  distribution RedHat 5.1 est disponible pour Alpha. Son installation
  est beaucoup plus complexe car cela dépend un peu du type de machine
  dont disposez.
  Si vous souhaitez installer cette version, lisez attentivement le
  ALPHA-HOWTO, le MILO-HOWTO et le SRM-HOWTO. Il s'agit des trois
  documents clefs.
  Pour clarifier la situation, le plus gros problème n'est pas vraiment
  d'installer Linux, mais de booter. En effet, il existe deux façons de
  le faire, en fonction de l'architecture de votre machine (voir la FAQ
  disponible sur le site central du portage Alpha) :
  ·  Milo : c'est la solution rêvée... mais qui n'est pas disponible sur
     tous les modèles d'Alpha. En gros, il s'agit d'une disquette de
     boot qui vous donne le prompt MILO (au lieu de LILO).
     L'installation est assez simple à effectuer.
  ·  SRM, c'est la galère. Dans ce cas, vous devez copier sur disquette
     une image, basculer la console de votre Alpha en console SRM.
     Certains modèles Alpha ne le possèdent pas ! Tout va dépendre de la
     licence achetée à Digital. En fonction de la version SRM, vous
     devez taper une commande pour lancer SILO (un LILO particulier),
     puis taper vmlinuz pour amorcer Linux. Le SRM-HOWTO n'est pas
     vraiment clair.
  Quoi qu'il en soit, si vous souhaitez installer Linux sur Alpha,
  pensez surtout à lire les documents indiqués ci-dessus. Pour la
  RedHat, un document supplémentaire spécifique à l'Alpha a été écrit.
  Enfin, pensez à vous abonner au forum et à la liste de discussion sur
  Linux/Alpha, comp.os.linux.alpha et axp-kernel-list@redhat.com.
  99..  XX WWiinnddooww
  Maintenant que tout fonctionne bien, on passe à un autre gros
  morceau : l'installation de X Window.
  Pour pouvoir utiliser X Window, il faut posséder une configuration
  raisonnable (au moins 8Mo de mémoire). Dans le cas contraire, la
  machine sera très lente : elle va passer son temps à swapper.
  Dans un premier temps, installez à l'aide de votre distribution le
  serveur correspondant à la carte graphique.
  99..11..  XXFF8866CCoonnffiigg
  Le problème avec X Window, c'est de configurer le fichier XF86Config.
  Il s'agit ici du serveur XFree86 3.2, basé sur X11R6. Avant de
  commencer à construire votre fichier, lancez le programme SuperProbe.
  Dans mon cas, cela me permet d'obtenir les renseignements suivants
  (oui, je sais, c'est une vieille carte vidéo... mais bon, on fait avec
  les moyens du bord !) :
  First video: Super-VGA
          Chipset: Cirrus CL-GD5428
          Memory:  1024 Kbytes
          RAMDAC:  Cirrus Logic Built-in 15/16/24-bit DAC
                   (with 6-bit wide lookup tables (or in 6-bit mode))
  Ensuite, le plus dur reste à faire : construire le fichier de
  configuration.  Attention : dans certaines distributions, le fichier
  XF86config est placé dans le répertoire /etc/X11, ce qui est une bonne
  idée dans le cas d'un réseau de stations Linux partageant /usr par
  NFS. Si vous utilisez une ou plusieurs machines indépendantes, vous
  pouvez supprimer /etc/X11/XF86config et utiliser
  /usr/X11R6/lib/X11/XF86Config.
  Les nouvelles versions de distributions sont livrées avec certains
  outils permettant d'automatiser l'installation et la configuration du
  serveur. Essayez dans un premier temps avec cet outil : il est fort
  probable que cela fonctionne directement.
  Ce fichier se présente sous la forme de sections.  En voici une
  description :
  ·  Fichiers
     Section "Files"
         RgbPath     "/usr/X11R6/lib/X11/rgb"
         FontPath    "/usr/X11R6/lib/X11/fonts/misc/"
         FontPath    "/usr/X11R6/lib/X11/fonts/Type1/"
         FontPath    "/usr/X11R6/lib/X11/fonts/Speedo/"
         FontPath    "/usr/X11R6/lib/X11/fonts/75dpi/"
         FontPath    "/usr/X11R6/lib/X11/fonts/100dpi/"
         FontPath    "/usr/X11R6/lib/X11/fonts/xtel/"
     EndSection
  Dans cette section, il n'y a pas grand chose à modifier. Ajoutez ou
  supprimez les chemins des polices de caractères, et la liste des
  couleurs RGB.
  ·  Options pour le serveur :
     Section "ServerFlags"
     EndSection
  Pour ma part, elle est vide...
  ·  Clavier
     Section "Keyboard"
         Protocol    "Standard"
     #    AutoRepeat  500 5
         ServerNumLock
     # Pour cela, voir plus bas
         LeftAlt     Meta
         RightAlt    ModeShift
         # RightCtl    Compose
         ScrollLock  ModeLock
  ·  La souris :
     Section "Pointer"
     # pour le protocole, utilise MouseMan, MouseSystems, Logitech ou Microsoft
         Protocol    "MouseMan"
     # Peripherique a utiliser
         Device      "/dev/mouse"
         BaudRate    1200
     # Emulation 3 boutons : le click sur les 2 boutons
     # simulent le bouton du milieu... pour les souris a deux boutons.
     Emulate3Buttons
     # ChordMiddle is an option for some 3-button Logitech mice
     #    ChordMiddle
     EndSection
  ·  Le moniteur. Il s'agit de détailler les caractéristiques du
     moniteur. Voici celui qui occupe mon bureau :-). Les fichiers
     situés dans le répertoire doc contiennent les caractéristiques de
     tout un tas d'écrans.  Il est fort possible que vous y trouviez
     votre bonheur.
     Section "Monitor"
         Identifier  "Sync3N"
         VendorName  "Samsung"
         ModelName   "3N"
         # Frequences :
         Bandwidth   25.2
         HorizSync   31.5-80
         VertRefresh 60-90
         # Les modes dans lesquels l'ecran peut fonctionner
         Modeline "800x600"   40 800 840 968 1056 600 601 605 628
         Modeline "640x480"   25.175 640  664  760  800   480 491  493  525
         Modeline "1024x768i" 45 1024 1040 1216 1264 768 768 778 819 interlace
         Modeline "1024x768"  75 1024 1048 1184 1328 768 771 777 806
     EndSection
  ·  la carte graphique.
     Section "Device"
         # Baratin
         Identifier  "CartePerso"
         VendorName  "Cirrus"
         # Nom de la carte
         BoardName   "clgd5428"
         #memoire video
         VideoRam    1024
         # nom du chip
         Chipset     "clgd5428"
         # clocks d'horloges.
         Clocks  25.23  28.32  41.16  36.08  31.50  39.99  45.08  49.87
         Clocks  64.98  72.16  75.00  80.01  85.23
     EndSection
  ·  Enfin, on réunit tout : la section écran :
     Section "Screen"
         Driver      "svga"
         # References aux autres sections.
         Device      "CartePerso"
         Monitor     "Sync3N"
         # Le display utilise
         Subsection "Display"
             Depth       8             # 256 couleurs max
             # Modes par priorite : de gauche a droite
             Modes       "1024x768" "800x600" "640x480"
             ViewPort    0 0
             # Resolution virtuelle
             Virtual     1024 768
             option   "linear"
         EndSubsection
     EndSection
  Si votre carte le permet, vous pouvez ajouter d'autres sous-sections
  pour le display :
  Subsection "Display"
          Depth       32
          Modes       "640x480"
          ViewPort    0 0
          Virtual     800 600
  EndSubsection
  Dans ce cas, le serveur fonctionnera en 16 millions de couleurs.
  La configuration du serveur X est soit très rapide (marche tout de
  suite), soit très longue. Dans le deuxième cas, voici quelques
  conseils :
  1. lire la documentation se trouvant dans ./doc. Un bon nombre
     d'écrans et de cartes sont décrites avec les horloges à utiliser.
  2. commencer avec une résolution faible (640x480) : c'est plus simple
     ;
  3. si vous avez besoin des clocks de la carte, lancez X -probeonly
     2>/tmp/err (si vous utilisez comme interpréteur de commandes csh ou
     tcsh, remplacez 2> par >&. Dans le fichier /tmp/err vont se trouver
     tous les messages du serveur, dont le chip de la carte ainsi que
     ses clocks. La seule chose qu'il va rester à configurer, c'est
     l'écran.
  4. lire le "Video HOWTO", écrit par J.M. Vansteene et disponible sur
     ftp.lip6.fr dans le répertoire /pub/linux/french/docs/HOWTO ;
  5. utiliser le programme xvidtune : il permet "d'affiner" la mise au
     point de l'image (centrage, etc). Par exemple, j'avais un certain
     tremblement à l'image : avec ce programme, j'ai pu résoudre le
     problème.
  Si jamais l'anglais vous rebute, vous pouvez lire une version
  française de toute la documentation XFree86 3.2, au format HTML.  Pour
  cela, allez sur le serveur  .
  99..22..  CCllaavviieerr ffrraannççaaiiss ssoouuss XX :: XXmmooddmmaapp
  Note: les utilisateurs de clavier de type suisse-romand seront heureux
  d'aller consulter la documentation qui se trouve à l'adresse
  .
  Divers autres types de claviers pour francophones  sont décrits par ailleurs.
  On passe maintenant au clavier français sous X Window. Comme XFree86 a
  été conçu par des gens se servant de claviers américains (qwertyiop),
  la configuration du clavier peut sembler être assez affolante.  Je
  vous conseille de suivre ce qui suit...
  Tout d'abord, vous devez avoir dans le fichier XF86Config les options
  suivantes :
      LeftAlt     Meta
      RightAlt    ModeShift
      # RightCtl    Compose
      ScrollLock  ModeLock
  Ensuite, placez le fichier suivant dans le répertoire
  /usr/X11R6/lib/X11/xinit. Il doit s'appeler .Xmodmap.
  Le fichier qui suit a été fait par René Cougnenc. A l'heure actuelle,
  c'est celui dont je me sers... et je pense qu'il est difficile de
  faire mieux. Il fonctionne sur XFree86 3.2.
  ! clavier Français AZERTYUIOP pour XFree86 3.2
  !
  !
  ! Les accents circonflexes des principales voyelles sont obtenus avec
  ! la touche Mode_switch (ALT_GR).
  !
  ! Les tremas sont obtenus par ALT_GR + SHIFT, sur 'e', 'i', 'o', et 'u'.
  !
  ! Esperons qu'un jour on pourra obtenir le clavier Francais standard sur
  ! lequel tout le monde apprend a taper...
  ! -----------------------------------------------------------------------
  !
  keycode   9 = Escape
  keycode  10 = ampersand 1
  keycode  11 = eacute 2 asciitilde
  keycode  12 = quotedbl 3 numbersign
  keycode  13 = apostrophe 4 braceleft
  keycode  14 = parenleft 5 bracketleft
  keycode  15 = minus 6 bar
  keycode  16 = egrave 7 grave
  keycode  17 = underscore 8 backslash
  keycode  18 = ccedilla 9 asciicircum
  keycode  19 = agrave 0 at
  keycode  20 = parenright degree bracketright
  keycode  21 = equal plus braceright
  keycode  22 = BackSpace
  keycode  23 = Tab
  keycode  24 = a A acircumflex
  keycode  25 = Z
  keycode  26 = e E ecircumflex ediaeresis
  keycode  27 = R
  keycode  28 = T
  keycode  29 = Y
  keycode  30 = u U ucircumflex udiaeresis
  keycode  31 = i I icircumflex idiaeresis
  keycode  32 = o O ocircumflex
  keycode  33 = P
  keycode  34 =  dead_circumflex dead_diaeresis
  keycode  35 = dollar sterling
  keycode  36 = Return
  keycode  37 = Control_L
  keycode  38 = Q
  keycode  39 = S
  keycode  40 = D
  keycode  41 = F
  keycode  42 = G
  keycode  43 = H
  keycode  44 = J
  keycode  45 = K
  keycode  46 = L
  keycode  47 = M
  keycode  48 = ugrave percent
  keycode  49 = guillemotleft guillemotright
  keycode  50 = Shift_L
  keycode  51 = asterisk mu
  keycode  52 = W
  keycode  53 = X
  keycode  54 = C
  keycode  55 = V
  keycode  56 = B
  keycode  57 = N
  keycode  58 = comma question
  keycode  59 = semicolon period
  keycode  60 = colon slash
  keycode  61 = exclam slash
  keycode  62 = Shift_R
  keycode  63 = asterisk
  keycode  64 = Alt_L
  keycode  65 = space
  keycode  66 = Caps_Lock
  keycode  67 = F1
  keycode  68 = F2
  keycode  69 = F3
  keycode  70 = F4
  keycode  71 = F5
  keycode  72 = F6
  keycode  73 = F7
  keycode  74 = F8
  keycode  75 = F9
  keycode  76 = F10
  keycode  77 = Num_Lock
  keycode  78 = Scroll_Lock
  keycode  79 = 7
  keycode  80 = 8
  keycode  81 = 9
  keycode  82 = KP_Subtract
  keycode  83 = 4
  keycode  84 = 5
  keycode  85 = 6
  keycode  86 = KP_Add
  keycode  87 = 1
  keycode  88 = 2
  keycode  89 = 3
  keycode  90 = 0
  keycode  91 = period
  keycode  92 = 0x1007ff00
  keycode  93 =
  keycode  94 = less greater
  keycode  95 = F11
  keycode  96 = F12
  keycode  97 = Home
  keycode  98 = Up
  keycode  99 = Prior
  keycode 100 = Left
  keycode 101 = Begin
  keycode 102 = Right
  keycode 103 = End
  keycode 104 = Down
  keycode 105 = Next
  keycode 106 = Insert
  keycode 107 = Delete
  keycode 108 = KP_Enter
  keycode 109 = Control_R
  keycode 110 = Pause
  keycode 111 = Print
  keycode 112 = KP_Divide
  keycode 113 = Mode_switch
  keycode 114 = Break
  ! Nouvelles valeurs pour le pave numerique a partir de XFree86 3.1.1
  !keycode 147 = Home
  !keycode 148 = Up
  !keycode 149 = Prior
  !keycode 150 = Left
  !keycode 152 = Right
  !keycode 153 = End
  !keycode 154 = Down
  !keycode 155 = Next
  !keycode 156 = Insert
  !keycode 157 = Delete
  !keycode  136 = 7
  !keycode  137 = 8
  !keycode  138 = 9
  keycode  82 = KP_Subtract
  !keycode  139 = 4
  !keycode  140 = 5
  !keycode  141 = 6
  !keycode  86 = KP_Add
  !keycode  142 = 1
  !keycode  143 = 2
  !keycode  144 = 3
  !keycode  145 = 0
  !keycode  146 = period
  ! -----------------------------------------------------------------------
  Les caractères "et " sont obtenus respectivement en appuyant sur la
  touche où il y a un petit deux (en haut à gauche, sous "Échappement")
  pour "et Shift + deux pour ".
  99..33..  CCllaavviieerr ffrraannççaaiiss ssoouuss XX...... 22iièèmmee ppoossssiibbiilliittéé
  Rq: personnellement, j'utilise la première solution sans aucun
  problème... Si jamais vous avez trop de problèmes, essayez celle-ci.
  Cette solution nous vient de Michel Billaud. Bon, on part de la
  constatation que les touches accent-grave (ALT-4)  et accent-aigu (ALT
  7) sont pénibles à utiliser : si elles sont muettes il faut les
  doubler la plupart du temps, si elles ne le sont pas on ne peut pas
  accentuer les E A U etc.
  Donc, il faut que ALT 4 et ALT 7 produisent de vrais accents aigus et
  apostrophe. Il nous faut quand même des touches muettes (en plus).  Il
  va falloir modifier la "map" du clavier.
  On va donc faire :
  ·  ALT 4 = accent aigu en dur
  ·  ALT 7 = accent grave en dur
  ·  ALT 9 = circonflexe en dur
  ·  ALT ^ = accent aigu
  ·  ALT ù = accent grave
  Dans le répertoire /usr/lib/kbd/keytables.map, copier fr-lat1.map sous
  un autre nom (comme par exemple monclavier.map).  Lancer showkey pour
  voir le numéro des touches concernées dans l'ordre : 5 8 10 26 et 40.
  Puis éditer monclavier.map pour faire les modifications.
  Pour tester, faire loadkeys monclavier. Lorsque tout semble
  fonctionner, modifier /etc/rc.d/rc.keymap pour qu'il charge
  _m_o_n_c_l_a_v_i_e_r_._m_a_p et gribouiller le clavier avec un crayon, pas un
  feutre... :-).
  On peut aussi mettre un "tilde muet" sur le 2 supérieur et un "tilde
  dur" (indispensable au shelliste) sur ALT-2.
  99..44..  CCllaavviieerr ffrraannççaaiiss ssoouuss XX...... uuttiilliisseerr xxkkbb
  Il est nécessaire d'utiliser un serveur X assez récent pour mettre en
  place cela (XFree86 3.2 minimum). Dans la section "Keyboard" du
  fichier de configuration, ajouter :
     XkbKeycodes     "xfree86"
     XkbTypes        "default"
     XkbCompat       "default"
     XkbSymbols      "us(pc101)"
     XkbGeometry     "pc"
     XkbRules        "xfree86"
     XkbModel        "pc102"
     XkbLayout       "fr"
  Si le clavier n'offre pas 101 touches il faudra remplacer le "102" par
  "101", "pc102", "104" ou "105" afin de pouvoir d'utiliser les touches
  spéciales (MS-Windows).
  Pour plus d'informations, regardez le contenu du répertoire
  /usr/X11R6/lib/X11/xkb.
  99..55..  xxddmm
  Pour démarrer X Window directement au boot (xdm, vous pouvez modifier
  le fichier /etc/inittab en changeant la ligne contenant initdefault.
  Par exemple sur ma machine, il suffit de remplacer
  id:5:initdefault:
  #id:6:initdefault:
  par
  #id:5:initdefault:
  id:6:initdefault:
  Mais aatttteennttiioonn ! Certaines distributions, dont la Red Hat et la
  Debian, utilisent le niveau 6 pour réamorcer, celles-ci utilisent le
  niveau 5 pour lancer xdm. Le plus simple est de regarder dans le
  fichier /etc/inittab : celui-ci contient généralement une description
  des niveaux d'exécution et de ce à quoi ils correspondent.
  Pour lancer xdm en 16 ou 32 bits, il faut modifier le fichier
  /usr/X11/lib/X11/xdm et mettre :
  :0 local /usr/X11/bin/X -bpp 16 (ou 32)
  99..66..  CCoommmmeenntt ddéémmaarrrreerr pplluussiieeuurrss sseessssiioonnss XX ??
  Afin de pouvoir démarrer plusieurs sessions X sur différentes consoles
  sans avoir à spécifier le "display" à utiliser, ajoutez à la fin du
  fichier startx :
  CONSOLE=`tty`
  CONSOLE=`basename $CONSOLE`
  CONSOLE=`echo $CONSOLE | sed s/tty//`
  CONSOLE=`expr $CONSOLE - 1`
  echo "Starting X on display "$CONSOLE
  exec xinit $clientargs -- $serverargs :$CONSOLE
  On également utiliser la solution suivante qui a pour avantage
  d'utiliser la première console libre :
  for AFFICHAGE in 0 1 2 3 4 5;
  do
      if [ ! -f /tmp/.X$AFFICHAGE-lock ];
      then
         exec xinit $clientargs -- $serverargs :$AFFICHAGE >/dev/console 2>&1
         exit
       fi
  done
  99..77..  CCoommmmeenntt rrééccuuppéérreerr lleess eerrrreeuurrss ssuurr llaa ccoonnssoollee ??
  Il arrive fréquemment que les erreurs se trouvent dans la fenêtre
  texte virtuelle à partir de laquelle vous avez lancé le serveur. Une
  solution consiste à lancer le serveur de cette manière :
  xinit > /dev/console 2>&1
  Si vous utilisez la Slackware, il suffit d'éditer le script startx et
  de remplacer la ligne
  exec xinit $clientargs -- $serverargs
  par
  exec xinit $clientargs -- $serverargs >/dev/console 2>&1
  99..88..  XXFFrreeee8866 eett XXIInnppuutt
  À partir de la version XFree86 3.1.2B, le serveur X de XFree86
  supporte l'extension XInput. Cette extension permet d'employer
  simultanément plusieurs périphériques d'entrée. Dans XFree86, il y a
  en a 3 pour l'instant :
  ·  une tablette Wacom ou compatible avec le protocole wacom IV ;
  ·  un écran tactile Elographics ;
  ·  un joystick.
  Le support pour ces périphériques est chargé dynamiquement dans le
  serveur à partir de la version 3.1.2D en ajoutant les lignes suivantes
  au fichier XF86Config :
  Section "Module"
      Load "xf86Wacom.so"
      Load "xf86Elo.so"
      Load "xf86Jstk.so"
  EndSection
  XFree86 cherche les modules dans un répertoire prédéfini :
  /usr/X11R6/lib/modules ou bien suivant un chemin spécifié dans la
  section Files :
  Section "Files"
      ModulePath  "/usr/X11R6/lib/,/usr/X11R6/lib/modules/"
      ModulePath  "/usr/X11R6/bin"
  EndSection
  Le ModulePath doit être specifié avant la section "Module" pour
  fonctionner.
  Chaque périphérique possède sa propre sous-section de configuration.
  Consulter la page de manuel de XF86Config pour avoir le détail. Un
  périphérique n'est activé que s'il possède une sous-section. L'exemple
  suivant active un joystick et une tablette :
  Section "XInput"
      SubSection "Joystick"
          Port                    "/dev/js0"
          Timeout                 20
          MinimumXPosition        28
          MaximumXPosition        1206
          MinimumYPosition        27
          MaximumYPosition        1239
          Delta                   20
      EndSubsection
      SubSection "WacomStylus"
          Port            "/dev/ttyS2"
      EndSubsection
  EndSection
  Ensuite le serveur peut émettre des évènements étendus ou bien
  basculer un périphérique en _c_o_r_e _p_o_i_n_t_e_r. Deux programmes existent
  pour manipuler les devices étendus :
  ·  xsetpointer bascule un périphérique en core pointer ou liste les
     périphériques ;
  ·  xsetmode passe un périphérique en absolu ou en relatif.  On doit
     changer le mode d'un périphérique avant qu'il ne soit basculé en
     core pointer.
  99..99..  PPrroobbllèèmmee aasssseezz ccoouurraanntt
  Une question qui revient assez souvent : _j_e _n_e _s_a_i_s _p_a_s _p_o_u_r_q_u_o_i _s_o_u_s
  _X_F_r_e_e_8_6_, _d_e _t_e_m_p_s _à _a_u_t_r_e_s _j_e _n_e _p_e_u_x _p_l_u_s _d_é_p_l_a_c_e_r _l_e_s _f_e_n_ê_t_r_e_s_, _n_'_a_i
  _p_l_u_s _a_c_c_è_s _a_u_x _b_o_u_t_o_n_s _e_t _a_u_x _m_e_n_u_s _d_é_r_o_u_l_a_n_t _(_s_a_u_f _c_e_u_x _d_e_s _f_e_n_ê_t_r_e_s
  _s_y_s_t_è_m_e_) _? .  La solution est très simple : déverrouiller Num Lock !
  99..1100..  SSoouurriiss ppoouurr lleess ggaauucchheerrss
  Certains gauchers souhaitent inverser l'ordre des boutons. Pour cela,
  modifiez les fichiers .xinitrc et xsession en y indiquant :
  xmodmap -e "pointer = 3 2 1"
  1100..  SSééccuurriittéé
  1100..11..  XX WWiinnddooww :: llee ffiicchhiieerr ..XXaauutthhoorriittyy
  Le fichier .Xauthority est généré par le programme xauth. Il s'agit
  d'un système d'authentification pour les applications graphiques. Cela
  permet d'éviter que d'autres personnes envoient des images, des
  fenêtres sur votre écran - mais également que des personnes puissent
  "voir" ce qu'il y a sur votre écran.
  Le principe est de donner une clef d'identification, en hexadécimal
  avec un nombre pair de caractères.
  Lancer xauth et faire :
  add MaMachine:0 MIT-MAGIC-COOKIE-1 MonCode
  add MaMachine/unix:0 MIT-MAGIC-COOKIE-1 MonCode
  Pour la machine locale, c'est en fait "hostname:NoDisplay".
  Un fois lancé, le serveur X interdit toute connexion, sauf si
  l'application :
  ·  est exécutée sur une machine référencée ;
  ·  possède le code.
  Vous pouvez désactiver le système pour certaines machines avec un
  xhost +toto par exemple.
  Rq: certaines versions obligent à lancer le serveur X avec la commande
  xinit -- -auth $HOME/.Xauthority
  1100..22..  XX WWiinnddooww :: ccoonnttrrôôllee ddee llaa sseessssiioonn
  Seul xdm assure un contrôle de session X Window correct. La directive
  DontZap, placée dans la section ServerFlags du fichier de
  configuration de XFree86 limite aussi les possibilités de gourance.
  Si vous n'employez pas xdm : afin d'interdire aux malintentionnés
  d'utiliser les touches de "basculement" des consoles virtuelles (Alt-
  F1, Alt-F2 ...) il suffit de placer dans /etc/profile une ligne :
  alias x='(startx >/dev/null &);clear;logout'
  Puis d'invoquer x en lieu et place de startx.
  1100..33..  PPrroobbllèèmmeess ddee ssééccuurriittéé
  La distribution Slackware contient certaines failles. Vous pouvez en
  consulter la liste à l'adresse suivante :
  .
  LLiinnuuxx est d'une manière générale très solide car toute faille, sitôt
  découverte, est immédiatement référencée et corrigée...  C'est
  l'avantage des sources publiques. Toutefois, certaines failles
  importantes existent dans les distributions et il est important de les
  corriger. Un document WEB propose une liste des problèmes :
  http://bach.cis.temple.edu/pub/linux/linux-security/Linux-Security-FAQ/
  1100..44..  PPrrootteeccttiioonn ddee llaa mmaacchhiinnee ccoonnttrree ll''eexxttéérriieeuurr
  Une solution pour éviter les connexions externes est d'utiliser
  TCP/Wrappers. Il est très fortement conseillé de le recompiler !
  L'installation est assez intuitive. En bref, il vous suffit d'indiquer
  le nom des machines autorisées dans le fichier /etc/hosts.allow et les
  machines interdites dans /etc/hosts.deny. On peut permettre l'envoi de
  courrier lorsqu'une machine tente de se connecter alors qu'elle est
  interdite en mettant par exemple dans le fichier /etc/hosts.deny :
  wu.ftpd:        ALL: twist = /usr/sbin/real-daemon-dir/safe_finger -l @%h |
  /bin/mail -s %d-%h root
  (Sur une seule ligne :-)).
  Si vous voulez plus de détails, lisez le document suivant :
  .
  1100..55..  QQuueellqquueess ppooiinntteeuurrss
  En France, le serveur ftp.urec.fr contient de nombreux utilitaires
  relatifs à la sécurité informatique.
  Deux listes de diffusion internationales sont consacrées à la
  diffusion d'informations liées à des problèmes de sécurité sous
  Linux : linux-security@tarsier.cv.nrao.edu et linux-
  alert@tarsier.cv.nrao.edu
  1100..66..  VViirruuss
  Par définition, un système Unix n'a pas la même sensibilité aux virus
  qu'une machine sous MS-DOS. La seule chose qui puisse exister, ce sont
  des chevaux de Troie (modulo quelques autres cochonneries).
  Il s'avère qu'un de ces engins est apparu : _b_l_i_s_s.  Pour voir si vous
  êtes touchés :
  ·  verifiez l'existence d'un fichier /tmp/.bliss ;
  ·  la liste des exécutables contaminés se trouve dans ce fichier et
     ils peuvent être récupérés en leur passant comme argument --bliss-
     uninfect-files-please.
  Un dernier conseil : lorsque vous le pouvez, recompilez les programmes
  que vous installez, et récupérez-les sur des sites sûrs (miroirs
  officiels). De cette manière, vous réduisez les risques.
  1100..77..  CCooppss//CCrraacckk
  Ces deux outils peuvent être trouvés sur le site
   et particulièrement utiles si
  votre machine est directement connecté à Internet. N'hésitez pas à
  vous en servir.
  1111..  RReeccoommppiilleerr llee nnooyyaauu
  1111..11..  CCyyrriixx
  il existe des patchs non officiels pour le noyau 2.0.xx.  Toutefois,
  le mieux est d'utiliser l'utilitaire set6x86 qui positionne certains
  registres du cyrix pour optimiser son fonctionnement. Le site
  incontournable pour tout ce qui concerne linux/cyrix : est
  .
  1111..22..  PPeennttiiuumm
  LLiinnuuxx gère sans aucun problème les machines basées sur Pentium.  Pour
  optimiser un peu la compilation, il suffit de spécifier Pentium lors
  de la recompilation du noyau. Il existe toutefois un gcc spécialisé
  pour Pentium, qui est en cours de développement.
  Il suffit de consulter la page   pour plus de
  renseignements.
  1111..33..  CCoommppiillaattiioonn
  Les nouveaux sources du noyau LLiinnuuxx peuvent être récupérés sur le site
  ftp.lip6.fr dans le répertoire /pub/linux/kernel/sources/v2.0 pour les
  versions dites "stables". Il s'agit d'un miroir du site
  ftp.kernel.org.
  Il existe un autre répertoire : v2.1 : il s'agit de la version de
  développement. Je vous déconseille de l'installer : il s'agit de
  noyaux en cours de développement; ils peuvent être stables mais il est
  également possible qu'ils soient complètement bogués. En les
  utilisant, vous prenez le risque de perdre des données de la machine.
  Installez donc les sources (normalement dans le répertoire
  /usr/src/linux). La compilation est très simple à réaliser mais vous
  devez suivre quelques points très scrupuleusement :
  1. conserver à portée de la main une disquette permettant de démarrer
     le système et de monter la partition root, afin de pouvoir
     reprendre le contrôle en cas d'erreur et tester qu'elle permet bien
     de démarrer.
  2. make config va demander la configuration que vous souhaitez.
     Certains points peuvent vous sembler assez obscurs. Dans ce cas, ne
     les changez pas. Vous pouvez lancer make menuconfig en mode texte
     pour avoir le programme en couleur ou make xconfig sous X à
     condition d'avoir installé Tcl/Tk.
     Configurons ensemble ce noyau... Remarque importante : il s'agit du
     noyau 2.0.26, donc certaines options ou certaines indications
     peuvent ne pas exister sur d'autres versions.
     # make config
     rm -f include/asm
     ( cd include ; ln -sf asm-i386 asm )
     /bin/sh scripts/Configure -d arch/i386/config.in
     #
  Cela n'a que peu d'intérêt : il s'agit de positionner des liens sym
  boliques, mais il ne faut pas oublier !
  *
  * Code maturity level options
  *
  Prompt for development and/or incomplete code/drivers (CONFIG_EXPERIMENTAL) [Y/n/?]
  *
  Cette option permet de spécifier si vous voulez avoir certaines
  options particulières. Les options ainsi proposées peuvent entraîner
  l'inclusion de périphériques pas encore arrivés à maturité.  Toute
  fois, si vous souhaitez utiliser les modules chargeables avec kerneld,
  répondez Y.
  *
  * Loadable module support
  *
  Enable loadable module support (CONFIG_MODULES) [Y/n/?]
  Set version information on all symbols for modules (CONFIG_MODVERSIONS) [N/y/?]
  Kernel daemon support (e.g. autoload of modules) (CONFIG_KERNELD) [Y/n/?]
  Cette partie est spécifique aux modules chargeables.
  Pour répondre aux questions, il y a trois solutions : soit l'option
  par défaut (lettre en majuscule) est déjà adéquate, soit il suffit de
  la préciser. Si vous ne savez pas à quoi correspond cette option,
  tapez ? : une brève description va alors apparaître.  Dans le cas
  présent ci-dessus, je vais utiliser les modules chargeables avec le
  système de chargement automatique (kerneld).
  *
  * General setup
  *
  Kernel math emulation (CONFIG_MATH_EMULATION) [N/y/?]
  Networking support (CONFIG_NET) [Y/n/?]
  Limit memory to low 16MB (CONFIG_MAX_16M) [N/y/?]
  PCI bios support (CONFIG_PCI) [N/y/?]
  System V IPC (CONFIG_SYSVIPC) [Y/n/?]
  Kernel support for a.out binaries (CONFIG_BINFMT_AOUT) [Y/m/n/?]
  Kernel support for ELF binaries (CONFIG_BINFMT_ELF) [Y/m/n/?]
  Kernel support for JAVA binaries (CONFIG_BINFMT_JAVA) [N/y/m/?]
  Compile kernel as ELF - if your GCC is ELF-GCC (CONFIG_KERNEL_ELF) [Y/n/?]
  Processor type (386, 486, Pentium, PPro) [486]
    defined CONFIG_M486
  La première option n'est nécessaire que si vous ne disposez pas d'un
  processeur arithmétique (ce qui est le cas sur les machines à base de
  386 et de 486 SX). Je vous conseille très fortement de l'éviter. Si
  vous disposez d'une machine avec PCI et non 486, il vous suffit de
  donner les caractéristiques de la machine.
  Du côté des formats exécutables, il est préférable d'activer les for
  mats ELF et a.out.
  *
  * Floppy, IDE, and other block devices
  *
  Normal floppy disk support (CONFIG_BLK_DEV_FD) [M/n/y/?]
  Enhanced IDE/MFM/RLL disk/cdrom/tape support (CONFIG_BLK_DEV_IDE) [Y/n/?]
  Je demande ici à gérer mon lecteur de disquettes comme module charge
  able, et d'une manière générale, j'active le support IDE.
  *
  * Please see Documentation/ide.txt for help/info on IDE drives
  *
     Use old disk-only driver on primary interface (CONFIG_BLK_DEV_HD_IDE) [N/y/?]
     Include IDE/ATAPI CDROM support (CONFIG_BLK_DEV_IDECD) [N/y/?]
     Include IDE/ATAPI TAPE support (CONFIG_BLK_DEV_IDETAPE) [N/y/?]
     Support removable IDE interfaces (PCMCIA) (CONFIG_BLK_DEV_IDE_PCMCIA) [N/y/?]
     CMD640 chipset bugfix/support (CONFIG_BLK_DEV_CMD640) [N/y/?]
     Other IDE chipset support (CONFIG_IDE_CHIPSETS) [N/y/?]
  Si vous disposez de matériel ATAPI, il faut préciser ici.  De même si
  vous avez une interface PCMCIA (attention : pour une carte PCMCIA, il
  est nécessaire d'utiliser un paquetage spécial).  Il faut remarquer
  que Linux vous propose certaines options particulières pour certains
  contrôleurs IDE connus pour être bogués. Si vous êtes dans cette situ
  ation, n'hésitez pas à sélectionner l'option.
  *
  * Additional Block Devices
  *
  Loopback device support (CONFIG_BLK_DEV_LOOP) [N/y/m/?]
  Multiple devices driver support (CONFIG_BLK_DEV_MD) [N/y/?]
  RAM disk support (CONFIG_BLK_DEV_RAM) [N/y/m/?]
  XT harddisk support (CONFIG_BLK_DEV_XD) [N/y/m/?]
  A moins que vous ne sachiez exactement ce que vous faîtes, ne pas mod
  ifier.
  Bien, on passe au réseau maintenant !
  *
  * Networking options
  *
  Network firewalls (CONFIG_FIREWALL) [N/y/?]
  Network aliasing (CONFIG_NET_ALIAS) [N/y/?]
  TCP/IP networking (CONFIG_INET) [Y/n/?]
  IP: forwarding/gatewaying (CONFIG_IP_FORWARD) [N/y/?]
  IP: multicasting (CONFIG_IP_MULTICAST) [N/y/?]
  IP: accounting (CONFIG_IP_ACCT) [Y/n/?]
  D'une manière générale, il est suggéré d'activer Tcp/Ip, même si vous
  n'êtes pas relié au réseau (certaines applications en ont besoin).  Le
  reste dépend de votre machine.  Je passe sur les deux séries qui suiv
  ent pour le réseau.
  *
  * SCSI support
  *
  etc...etc : pour le SCSI. Liste des cartes SCSI gérées... choisissez
  la bonne (ou plusieurs).
  *
  * Network device support
  *
  Network device support (CONFIG_NETDEVICES) [Y/n/?]
  Dummy net driver support (CONFIG_DUMMY) [M/n/y/?]
  EQL (serial line load balancing) support (CONFIG_EQUALIZER) [N/y/m/?]
  Frame relay DLCI support (EXPERIMENTAL) (CONFIG_DLCI) [N/y/m/?]
  PLIP (parallel port) support (CONFIG_PLIP) [N/y/m/?]
  PPP (point-to-point) support (CONFIG_PPP) [M/n/y/?]
  Liste des possibilités réseau... ne pas oublier de positionner PPP ou
  SLIP si nécessaire.
  Ensuite viennent les cartes elles-mêmes. Elles ne sont pas détaillées
  ici.
  *
  * ISDN subsystem
  *
  ISDN support (CONFIG_ISDN) [N/y/m/?]
  Support des cartes RNIS. A moins d'en avoir une, ne pas activer.
  *
  * CD-ROM drivers (not for SCSI or IDE/ATAPI drives)
  *
  Support non-SCSI/IDE/ATAPI CDROM drives (CONFIG_CD_NO_IDESCSI) [N/y/?]
  *
  Pour les CD-ROM Sony CDU31A/CDU33A, Matsushita/Panasonic/Creative,
  etc.  En bref, les CD branchés sur les cartes son par exemple.
  *
  * Filesystems
  *
  Quota support (CONFIG_QUOTA) [Y/n/?]
  Mandatory lock support (CONFIG_LOCK_MANDATORY) [N/y/?]
  Minix fs support (CONFIG_MINIX_FS) [M/n/y/?]
  Extended fs support (CONFIG_EXT_FS) [N/y/m/?]
  Second extended fs support (CONFIG_EXT2_FS) [Y/m/n/?]
  xiafs filesystem support (CONFIG_XIA_FS) [N/y/m/?]
  DOS FAT fs support (CONFIG_FAT_FS) [M/n/y/?]
  MSDOS fs support (CONFIG_MSDOS_FS) [M/n/?]
  VFAT (MS-Windows-95) fs support (CONFIG_VFAT_FS) [M/n/?]
  umsdos: Unix like fs on top of std MSDOS FAT fs (CONFIG_UMSDOS_FS) [N/m/?]
  /proc filesystem support (CONFIG_PROC_FS) [Y/n/?]
  NFS filesystem support (CONFIG_NFS_FS) [M/n/y/?]
  SMB filesystem support (to mount WfW shares etc..) (CONFIG_SMB_FS) [N/y/m/?]
  ISO9660 cdrom filesystem support (CONFIG_ISO9660_FS) [M/n/y/?]
  OS/2 HPFS filesystem support (read only) (CONFIG_HPFS_FS) [N/y/m/?]
  System V and Coherent filesystem support (CONFIG_SYSV_FS) [N/y/m/?]
  Amiga FFS filesystem support (EXPERIMENTAL) (CONFIG_AFFS_FS) [N/y/m/?]
  UFS filesystem support (read only) (CONFIG_UFS_FS) [N/y/m/?]
  Il s'agit de configurer la liste des gestionnaires de fichiers gérés
  par Linux. Vous devez absolument avoir ext2fs. Il est très fortement
  suggéré d'y mettre également le support /proc.
  SMB est utilisé pour accéder aux ressources partagées de MS-Windows
  For Workgroup. Désormais, il existe deux formats pour MS-DOS : le for
  mat standard et le format étendu qu'utilise MS-Windows 95 (VFAT).  Si
  vous possédez un CD-ROM, pensez à inclure le support ISO9660.
  Enfin, si vous désirez utiliser les quotas, pensez à répondre Y à la
  première option.
  *
  * character devices
  *
  Support pour le port parallèle et pour diverses souris. Pensez à
  activer l'imprimante si elle est connectée sur le port parallèle !
  *
  * Sound
  *
  Passons à la carte son !  Je vais un peu limiter et me cantonner à la
  SoundBlaster 16. C'est ce que j'ai, et ça permet de donner un exemple.
  Seules les options qu'il convient de modifier sont présentes ici. En
  fait, Linux gère bien d'autres cartes son.
  Sound card support (CONFIG_SOUND) [M/n/y/?]
  Sound Blaster (SB, SBPro, SB16, clones) support (CONFIG_SB) [Y/n/?]
  /dev/dsp and /dev/audio support (CONFIG_AUDIO) [Y/n/?]
  MIDI interface support (CONFIG_MIDI) [Y/n/?]
  FM synthesizer (YM3812/OPL-3) support (CONFIG_YM3812) [Y/n/?]
  I/O base for SB Check from manual of the card (SBC_BASE) [260]
  Sound Blaster IRQ Check from manual of the card (SBC_IRQ) [5]
  Sound Blaster DMA 0, 1 or 3 (SBC_DMA) [1]
  Sound Blaster 16 bit DMA (_REQUIRED_for SB16, Jazz16, SMW)
                       5, 6 or 7 (use 1 for 8 bit cards) (SB_DMA2) [5]
  MPU401 I/O base of SB16, Jazz16 and ES1688 Check from manual
                       of the card (SB_MPU_BASE) [330]
  SB MPU401 IRQ (Jazz16, SM Wave and ES1688) Use -1 with SB16 (SB_MPU_IRQ) [-1]
  Audio DMA buffer size 4096, 16384, 32768 or 65536 (DSP_BUFFSIZE) [65536]
  *
  * Kernel hacking
  *
  Kernel profiling support (CONFIG_PROFILE) [N/y]
  Il est très conseillé de laisser cette option à N.
  3. make dep se charge de créer les dépendances.
  4. make clean va nettoyer toute l'arborescence.
  5. Lance make zImage pour compiler votre noyau. Vous pouvez aller
     boire un bon café, voire toute autre boisson dont la publicité est
     interdite, car c'est long, sauf bien sûr si vous possédez un P6 ou
     autre monstre (temps de compilation environ 4 minutes)... mais avec
     mon 486 DX2/66 et 16 Mo, la compilation exige un peu plus de 40
     minutes. Cela dépend surtout de la quantité de mémoire vive
     disponible.
  6. si vous avez des modules, lancer leur compilation par : make
     modules puis les installer par make modules_install. Ils seront
     copiés dans le répertoire /lib/modules/2.0.26.
  7. Quand c'est terminé, aller dans /usr/src/linux/arch/i386/boot.  Le
     nouveau noyau flambant neuf est le fichier _z_I_m_a_g_e, qui est déjà
     compacté. Le copier dans la racine :  /  en lui attribuant un
     nouveau nom (par exemple "vmlinuz2"). Modifier la configuration de
     LILO mais ne rien retirer : copier/coller en tête du fichier une
     section existante puis la modifier afin qu'elle concerne le nouveau
     noyau. Puis relancer lilo pour que le nouveau noyau soit pris en
     compte et reboote.
  Remarque : si vous ne parvenez pas à modifier la configuration de lilo
  il faudra installer le nouveau fichier du noyau en lieu et place de
  l'ancien. Je vous conseille fortement de laisser l'ancien noyau dans
  un coin et surtout de pouvoir booter dessus, par exemple grâce à une
  disquette, afin de ne pas tout perdre.
  Réamorcer et ça doit fonctionner.
  1122..  LLeess ffiicchhiieerrss ssppéécciiaauuxx
  Sous LLiinnuuxx et plus généralement sous Unix, les entrées-sorties sur un
  périphérique se font grâce à des fichiers situés dans le répertoire
  /dev/.  Chacun d'entre eux est identifié par un nom (hda pour le
  premier disque dur du contrôleur IDE, par exemple) mais surtout par
  deux numéros uniques : _m_a_j_e_u_r et _m_i_n_e_u_r. Ces fichiers dits _s_p_é_c_i_a_u_x
  sont de deux sortes : _c_a_r_a_c_t_è_r_e_s (terminal, imprimante, etc) ou _b_l_o_c_s
  (disque par exemple).
  Il est important de connaître ces fichiers. Les diverses distributions
  (Slackware, RedHat, jurix, SLS, etc) les créent parfois de façon
  incorrecte. De même, il est inutile de créer les fichiers nécessaires
  à l'utilisation des périphériques d'un type donné si l'on ne possède
  pas de carte.
  Pour créer un fichier spécial, il suffit de faire mknod Nom_Fichier
  Type Majeur Mineur. D'autres options existent, consultez le manuel.
  Un fichier de commandes appelé MAKEDEV est également disponible dans
  le répertoire /dev. Il permet de créer des fichiers spéciaux sans
  appeler directement mknod.
  La liste de périphériques qui va suivre provient du document _L_I_N_U_X
  _A_L_L_O_C_A_T_E_D _D_E_V_I_C_E_S écrit par H. Peter Anvin hpa@zytor.com. Cette liste
  est fournie dans le répertoire de documentations des sources du noyau
  (Documentation/devices.txt) à partir de la version 1.3 du noyau.
  Si vous voulez développer un gestionnaire de périphérique et ajouter
  un périphérique à la liste, contactez le, aapprrèèss aavvooiirr lluu llee ddooccuummeenntt
  oorriiggiinnaall. En effet la liste ci-dessous est quelque peu épurée.
  CCeettttee lliissttee ccoorrrreessppoonndd àà llaa vveerrssiioonn 22..11..111155
  ·  0 : Périphérique Nul et sans nom.
  ·  1 car : Mémoire
  ·  1 : /dev/mem  : accès mémoire physique
  ·  2 : /dev/kmem : accès mémoire virtuelle
  ·  3 : /dev/null : périphérique nul
  ·  4 : /dev/port : accès au port d'entrée/sortie
  ·  5 : /dev/zero : source d'octets à 0
  ·  6 : /dev/core : OBSOLETE (remplacé par /proc/kcore)
  ·  7 : /dev/full : retourne ENOSPC lors d'une écriture
  ·  8 : /dev/random        : génération de nombres aléatoires
  ·  9 : /dev/urandom       : plus rapide, moins sûr.
  ·  1 bloc : disque virtuel :
  ·  0 : /dev/ram0 : 1er disque
  ·
  ·  7 : /dev/ram7 : dernier disque
  ·  250 : /dev/initrd : disque virtuel d'initialisation
     Les anciens noyaux possèdent /dev/ramdisk (1,1) à la place et
     /dev/initrd fait référence à un disque virtuel qui a été
     préalablement chargé par le _b_o_o_t _l_o_a_d_e_r.
  ·  2 car : Réservé pour les pseudo-tty
  ·  0 : /dev/ptyp0 : 1er périphérique
  ·
  ·  255 : /dev/ptyef : dernier périphérique
     Les maîtres sont les _p_t_y et les esclaves sont les _t_t_y.
  ·  2 bloc : Lecteurs de disquettes
  ·  0 : /dev/fd0 1er lecteur autodétecté
  ·  1 : /dev/fd1   2nd
  ·  2 : /dev/fd2   3ème
  ·  3 : /dev/fd3   4ème
  ·  3 car : Réservé pour les pty esclaves
  ·  0 : /dev/ttyp0 : 1er terminal esclave
  ·
  ·  255 : /dev/ttyef : dernier terminal esclave
     Il s'agit des anciens périphériques pty (BSD).  Voir Unix98, majeur
     136 et supérieur.
  ·  3 bloc : 1er interface IDE/CD-ROM (pour MFM, RLL et IDE)
  ·  0 : /dev/hda Disque maître
  ·  64 : /dev/hdb Disque esclave (ou CD-ROM)
  ·  Pour les partitions, ajoutez au mineur le nombre :
  ·  0 : /dev/hd?           Tout le disque
  ·  1 : /dev/hd?1          1ère partition principale
  ·  2 : /dev/hd?2          2ème partition principale
  ·  3 : /dev/hd?3          3ème partition principale
  ·  4 : /dev/hd?4          4ème partition principale
  ·  5 : /dev/hd?5          1ère partition logique
  ·  6 : /dev/hd?6          2ème partition logique
  ·  7 : /dev/hd?7          3ème partition logique
  ·  ...
  ·  63 : /dev/hd?63        59ème partition logique
  ·  4 car  : Périphériques TTY
  ·  0 : /dev/console       Périphérique de la console
  ·  1 : /dev/tty1  1ère console virtuelle
  ·
  ·  63 : /dev/tty63        63ème console virtuelle
  ·  64 : /dev/ttyS0        1er port série
  ·
  ·  127 : /dev/ttyS63 64ème port série
  ·  128 : /dev/ptyp0       1er ancien pseudo tty maître
  ·
  ·  191 : /dev/ptysf       64ème ancien pseudo tty maître
  ·  192 : /dev/ttyp0       1er ancien pseudo tty esclave
  ·
  ·  255 : /dev/ttysf       ancien 64ème pseudo tty esclave
     Les 64 premiers PTY sont supprimés à partir de la version 2.1.115.
  ·  5 car : Autres périphériques TTY
  ·  0 : /dev/tty    périphérique TTY courant
  ·  1 : dev/console   réservé pour le périphérique de console
  ·  2 : /dev/ptmx     PTY maître pour multiplexage
  ·  64 : /dev/cua0 Périphérique d'appel vers extérieur correspondant à
     ttyS0
  ·
  ·  127 : /dev/cua63       Périphérique d'appel vers extérieur
     correspondant à ttyS63
  ·  6 car : Périphériques pour imprimantes parallèles
  ·  0 : /dev/lp0           1ère imprimante parallèle (0x3bc)
  ·  1 : /dev/lp1           2nde imprimante parallèle (0x378)
  ·  2 : /dev/lp2           3ème imprimante parallèle (0x278)
  ·  7 car : Contenu des consoles virtuelles (vcs)
  ·  0 : /dev/vcs           Contenu texte la console courante
  ·  1 : /dev/vcs1          Contenu texte de tty1
  ·
  ·  63 : /dev/vcs63        Contenu texte de tty63
  ·  128 : /dev/vcsa                Attributs/Texte de la console
     courante
  ·  129 : /dev/vcsa1       Attributs/Texte de tty1
  ·
  ·  191 : /dev/vcsa63      Attributs/Texte de tty63
  ·  7 bloc : périphériques dit _l_o_o_p_b_a_c_k. Utilisés pour monter des
     périphériques qui ne sont pas associés à des périphériques de type
     bloc.
  ·  0 : /dev/loop0 : 1er périphérique
  ·  1 : /dev/loop1 : second...
  ·
  ·  8 bloc : Périphériques disques SCSI (0-15)
  ·  0 : /dev/sda  1er disque SCSI
  ·  16 : /dev/sdb 2nd disque SCSI
  ·  32 : /dev/sdc 3ème disque SCSI
  ·
  ·  240 : /dev/sdp 16ème disque SCSI
  ·  9 car : Périphériques lecteurs de bandes SCSI
  ·  0 : /dev/st0           1er lecteur SCSI de bandes mode 0
  ·  1 : /dev/st1           2nd lecteur SCSI de bandes mode 0
  ·
  ·  32 : /dev/st0l           1er lecteur SCSI de bandes mode 1
  ·  33 : /dev/st1l           2nd lecteur SCSI de bandes mode 1
  ·
  ·  64 : /dev/st0m           1er lecteur SCSI de bandes mode 2
  ·  65 : /dev/st1m           2nd lecteur SCSI de bandes mode 2
  ·
  ·  96 : /dev/st0a           1er lecteur SCSI de bandes mode 3
  ·  97 : /dev/st1a           2nd lecteur SCSI de bandes mode 3
  ·
  ·  128 : /dev/nst0        1er lecteur SCSI de bandes mode 0,sans
     rembobinage
  ·  129 : /dev/nst1        2nd lecteur SCSI de bandes mode 0, sans
     rembobinage
  ·
  ·  160 : /dev/nst0l      1er lecteur SCSI de bandes mode 1,sans
     rembobinage
  ·  161 : /dev/nst1l           2nd lecteur SCSI de bandes mode 1,sans
     rembobinage
  ·
  ·  192 : /dev/nst0m           1er lecteur SCSI de bandes mode 2,sans
     rembobinage
  ·  193 : /dev/nst1m           2nd lecteur SCSI de bandes mode 2,sans
     rembobinage
  ·
  ·  224 : /dev/nst0a           1er lecteur SCSI de bandes mode 3,sans
     rembobinage
  ·  225 : /dev/nst1a           2nd lecteur SCSI de bandes mode 3,sans
     rembobinage
  ·
  ·  9 bloc : Périphériques méta-disques _R_A_I_D
  ·  0 : /dev/md0           1er groupe de périphériques
  ·  1 : /dev/md1           2nd groupe de périphériques
  ·
  ·  10 car : Souris non-séries. Divers
  ·  0 : /dev/logibm        : souris Logitech
  ·  1 : /dev/psaux : souris style PS/2
  ·  2 : /dev/inportbm : souris Microsoft
  ·  3 : /dev/atibm : souris ATI XL
  ·  4 : /dev/jbm   : J-mouse
  ·  4 : /dev/amigamouse : souris amiga
  ·  5 : /dev/atarimouse   : souris Atari
  ·  6 : /dev/sunmouse    : souris Sun
  ·  7 : /dev/amigamouse1 : seconde souris Amiga
  ·  8 : /dev/smouse : gestionnaire souris séris
  ·  9 : /dev/pc110pad : clavier IBM PC-110
  ·  128 : /dev/beep            : beep !
  ·  129 : /dev/modreq    : requète de chargement de module
  ·  130 : /dev/watchdog  : port timer WatchDog
  ·  131 : /dev/temperature : température interne de la machine
  ·  132 : /dev/hwtrap : capture d'erreurs matérielles
  ·  133 : /dev/exttrp : capture d'erreurs externes
  ·  134 : /dev/apm_bios : BIOS _A_d_v_a_n_c_e_d _P_o_w_e_r _M_a_n_a_g_e_m_e_n_t
  ·  135 : /dev/rtc : _R_e_a_l _T_i_m_e _C_l_o_c_k
  ·  136 : /dev/qcam0 : QuickCam sur lp0
  ·  137 : /dev/qcam1 : QuickCam sur lp1
  ·  138 : /dev/qcam2 : QuickCam sur lp2
  ·  139 : /dev/openprom : SPARC OpenBoot PROM
  ·  140 : /dev/relay8 : carte relai Berkshire Products Octal
  ·  141 : /dev/relay16 : carte relai Berkshire Products ISO-16
  ·  142 : /dev/msr : registres spécifiques x86
  ·  143 : /dev/pciconf : espace de configuration PCI
  ·  144 : /dev/nvram : RAM non volatile
  ·  145 : /dev/hfmodem : controle de modem carte son shortwave
  ·  146 : /dev/graphics : périphérique graphique Linux/SGI
  ·  147 : /dev/opengl : pipe OpenGL Linux/SGI
  ·  148 : /dev/gfx : périphérique effet graphique Linux/SGI
  ·  149 : /dev/input/mouse : émulation souris Irix Linux/SGI
  ·  150 : /dev/input/keyboard : émulation clavier Irix Linux/SGI
  ·  151 : /dev/led : LED boitier
  ·  152 : /dev/radio        Radio card (type?)
  ·  153 : /dev/mergemem     Périphérique mémoire
  ·  11 car : clavier Sun (mode raw)
  ·  0 : /dev/kbd
  ·  11 bloc : Périphériques CD-ROM SCSI
  ·  0 : /dev/sr0    1er CD-ROM SCSI
  ·  1 : /dev/sr1    2nd CD-ROM SCSI
  ·
  ·  12 car : lecteurs de bandes QIC-02
  ·  2 : /dev/ntpqic11       QIC-11, sans rembobinage
  ·  3 : /dev/tpqic11        QIC-11, avec rembobinage
  ·  4 : /dev/ntpqic24       QIC-24, sans rembobinage
  ·  5 : /dev/tpqic24        QIC-24, avec rembobinage
  ·  6 : /dev/ntpqic120      QIC-120, sans rembobinage
  ·  7 : /dev/tpqic120       QIC-120, avec rembobinage
  ·  8 : /dev/ntpqic150      QIC-150, sans rembobinage
  ·  9 : /dev/tpqic150       QIC-150, avec rembobinage
  ·  12 bloc : Support CD-ROM MSCDEX
  ·  0 : /dev/dos_cd0        1er CD-ROM MSCDEX
  ·  1 : /dev/dos_cd1        2nd CD-ROM MSCDEX
  ·
  ·  13 car : Haut parleur du PC
  ·  0 : /dev/pcmixer        Émulation de /dev/mixer
  ·  1 : /dev/pcsp     Émulation de /dev/dsp (8-bit)
  ·  4 : /dev/pcaudio        Émulation de /dev/audio
  ·  5 : /dev/pcsp16 Émulation de /dev/dsp (16-bit)
  ·  13 bloc        : Contrôleur 8-bit MFM/RLL/IDE
  ·  0 : /dev/xda            1er disque XT
  ·  64 : /dev/xdb           2nd disque XT
  ·  14 car : Carte son
  ·  0 : /dev/mixer    Contrôle du mixage
  ·  1 : /dev/sequencer Séquenceur audio
  ·  2 : /dev/midi00           1er port MIDI
  ·  3 : /dev/dsp           Audio digital
  ·  4 : /dev/audio Audio compatible Sun
  ·  6 : /dev/sndstat       État de la carte son
  ·  8 : /dev/sequencer2 Autre périphérique pour séquenceur
  ·  16 : /dev/mixer1        contrôle du mixage Second pour 2ème carte
     son
  ·  17 : /dev/patmgr0       Gestionnaire du séquenceur patch
  ·  18 : /dev/midi01        2nd port MIDI
  ·  19 : /dev/dsp1      Audio digital pour 2nde carte son
  ·  20 : /dev/audio1        Audio compatible sun pour 2nde carte son
  ·  33 : /dev/patmgr1       Gestionnaire du séquenceur patch pour 2nde
     carte son
  ·  34 : /dev/midi02        3ème port MIDI
  ·  50 : /dev/midi03        4ème port MIDI
  ·  14  bloc : Disque dur via BIOS
  ·  0 : /dev/dos_hda        1er disque dur BIOS
  ·  64 : /dev/dos_hdb       2nd disque dur BIOS
  ·  128 : /dev/dos_hdc      3ème disque dur BIOS
  ·  192 : /dev/dos_hdd      4ème disque dur BIOS
  ·  15 car : Joystick
  ·  0 : /dev/js0           1er joystick
  ·  1 : /dev/js1           2ème joystick
  ·  ...
  ·  128 : /dev/djs0 1er joystick numérique
  ·  129 : /dev/djs1 2nd joystick numérique
  ·  bloc 15 : Sony CDU-31A/CDU-33A CD-ROM
  ·  0 : /dev/sonycd        Sony CDU-31a CD-ROM
  ·  16 car : Réservé pour les scanners non SCSI :
  ·  0 : /dev/gs4500 : Genius 4500
  ·  16 bloc : CD-ROM GoldStar
  ·  0 : /dev/gscd : CD-ROM GoldStar
  ·  17 car : Carte série _C_h_a_s_e
  ·  0 : /dev/ttyH0 1er port
  ·  1 : /dev/ttyH1 2nd port
  ·
  ·  17 bloc : CD-ROM de sauvegardes optiques
  ·  0 : /dev/optcd CD-ROM de sauvegarde optiques
  ·  18 car :       Carte série Chase
  ·  0 : /dev/cuh0 Appel sortant correspondant à ttyH0
  ·  1 : /dev/cuh1 Appel sortant correspondant à ttyH1
  ·
  ·  18 bloc : CD-ROM Sanyo
  ·  0 : /dev/sjcd CD-ROM   Sanyo CD-ROM
  ·  19 car :       Carte série Cyclades
  ·  0 : /dev/ttyC0 1er port
  ·
  ·  31 : /dev/ttyC31 32ème port
  ·  19 bloc : Disque compressé "Double"
  ·  0 : /dev/double0       1er disque compressé
  ·
  ·  7 : /dev/double7       8ième disque
  ·  128 : /dev/cdouble0 miroir du 1er disque
  ·
  ·  135 : /dev/cdouble7 miroir du 8ième disque
  ·  20 car :       carte série Cyclades
  ·  0 : /dev/cub0 périphérique appelant correspondant à ttyC0
  ·
  ·  31 : /dev/cub31 périphérique appelant correspondant à ttyC31
  ·  20 bloc : CD-ROM Hitachi (en développement)
  ·  0 : /dev/hitcd CD-ROM Hitachi
  ·  21 car : SCSI générique
  ·  0 : /dev/sg0           1er périphérique
  ·  1 : /dev/sg1           2nd périphérique
  ·
  ·  21 bloc : Interface disques Acorn MFM
  ·  0 : /dev/mfma            1er disque MFM
  ·  64 : /dev/mfmb         2nd disque MFM
     Utilisé uniquement sur les Acorn RiscPC.
  ·  22 car : Carte série Digiboard
  ·  0 : /dev/ttyD0  1er port Digiboard
  ·  1 : /dev/ttyD1  2ème port Digiboard
  ·
  ·  22 bloc : Seconde interface IDE disque dur / CD-ROM
  ·  0  : /dev/hdc maître (ou CD-ROM)
  ·  64 : /dev/hdd serveur (ou CD-ROM)
  ·  23 car : Carte série Digiboard
  ·  0 : /dev/cud0 périphérique appelant correspondant à ttyD0
  ·  1 : /dev/cud1 périphérique appelant correspondant à ttyD1
  ·
  ·  23 bloc : CD-ROM propriétaire Mitsumi
  ·  0 : /dev/mcd CD-ROM Mitsumi
  ·  24 car : Carte série Stallion
  ·  0 : /dev/ttyE0  Port 0 carte 0
  ·  1 : /dev/ttyE1  Port 1 carte 0
  ·
  ·  64 : /dev/ttyE64        Port 0 carte 1
  ·  65 : /dev/ttyE65        Port 1 carte 1
  ·
  ·  128 : /dev/ttyE128      Port 0 carte 2
  ·  129 : /dev/ttyE129      Port 1 carte 2
  ·
  ·  192 : /dev/ttyE192      Port 0 carte 3
  ·  193 : /dev/ttyE193      Port 1 carte 3
  ·
  ·  24 bloc : CD-ROM Sony CDU-535
  ·  0 : /dev/cdu535 CD-ROM Sony CDU-535
  ·  25 car :       Stallion serial card - alternate devices
  ·  0 : /dev/cue0 Périphérique appelant correspondant à ttyE0
  ·  1 : /dev/cue1 Périphérique appelant correspondant à ttyE1
  ·
  ·  64 : /dev/cue64 Périphérique appelant correspondant à ttyE64
  ·  65 : /dev/cue65 Périphérique appelant correspondant à ttyE65
  ·
  ·  128 : /dev/cue128 Périphérique appelant correspondant à ttyE128
  ·  129 : /dev/cue129 Périphérique appelant correspondant à ttyE129
  ·
  ·  192 : /dev/cue192 Périphérique appelant correspondant à ttyE192
  ·  193 : /dev/cue193 Périphérique appelant correspondant à ttyE193
  ·
  ·  25 bloc : 1er CDROM Matsushita (Panasonic/SoundBlaster)
  ·  0 : /dev/sbpcd0 Contrôleur 0 CD-ROM Panasonic unité 0
  ·  1 : /dev/sbpcd1 Contrôleur 0 CD-ROM Panasonic unité 1
  ·  2 : /dev/sbpcd2 Contrôleur 0 CD-ROM Panasonic unité 2
  ·  3 : /dev/sbpcd3 Contrôleur 0 CD-ROM Panasonic unité 3
  ·  26 car : _Q_u_a_n_t_a _W_i_n_V_i_s_i_o_n _F_r_a_m_e _g_r_a_b_b_e_r_s
  ·  0 : /dev/wvisfgrab     Quanta WinVision
  ·  26 bloc :  2nd CDROM Matsushita (Panasonic/SoundBlaster)
  ·  0 : /dev/sbpcd4 Contrôleur 1 CD-ROM Panasonic unité 0
  ·  1 : /dev/sbpcd5 Contrôleur 1 CD-ROM Panasonic unité 1
  ·  2 : /dev/sbpcd6 Contrôleur 1 CD-ROM Panasonic unité 2
  ·  3 : /dev/sbpcd7 Contrôleur 1 CD-ROM Panasonic unité 3
  ·  27 car : lecteur de cartouches QIC-117
  ·  0 : /dev/rft0  Unité 0, avec rembobinage
  ·  1 : /dev/rft1  Unité 1, avec rembobinage
  ·  2 : /dev/rft2  Unité 2, avec rembobinage
  ·  3 : /dev/rft3  Unité 3, avec rembobinage
  ·  4 : /dev/nrft0 Unité 0, sans rembobinage
  ·  5 : /dev/nrft1 Unité 1, sans rembobinage
  ·  6 : /dev/nrft2 Unité 2, sans rembobinage
  ·  7 : /dev/nrft3 Unité 3, sans rembobinage
  ·  16 : /dev/zqft0 Unité 0, rembobinage lors de la fermeture,
     compression
  ·  17 : /dev/zqft1 Unité 1, rembobinage lors de la fermeture,
     compression
  ·  18 : /dev/zqft2 Unité 2, rembobinage lors de la fermeture,
     compression
  ·  19 : /dev/zqt3  Unité 3, rembobinage lors de la fermeture,
     compression
  ·  20 : /dev/nzqft0 Unité 0, sans rembobinage lors de la fermeture,
     compression
  ·  21 : /dev/nzqft1 Unité 1, sans rembobinage lors de la fermeture,
     compression
  ·  22 : /dev/nzqft2 Unité 2, sans rembobinage lors de la fermeture,
     compression
  ·  23 : /dev/nzqft3 Unité 3, sans rembobinage lors de la fermeture,
     compression
  ·  32 : /dev/rawqft0 Unité 0, rembobinage lors de la fermeture, pas de
     fichier marque
  ·  33 : /dev/rawqft1 Unité 1, rembobinage lors de la fermeture, pas de
     fichier marque
  ·  34 : /dev/rawqft2 Unité 2, rembobinage lors de la fermeture, pas de
     fichier marque
  ·  35 : /dev/rawqft3 Unité 3, rembobinage lors de la fermeture, pas de
     fichier marque
  ·  32 : /dev/nrawqft0 Unité 0, sans rembobinage lors de la fermeture,
     pas de fichier marque
  ·  33 : /dev/nrawqft1 Unité 1, sans rembobinage lors de la fermeture,
     pas de fichier marque
  ·  34 : /dev/nrawqft2 Unité 2, sans rembobinage lors de la fermeture,
     pas de fichier marque
  ·  35 : /dev/nrawqft3 Unité 3, sans rembobinage lors de la fermeture,
     pas de fichier marque
  ·  27 bloc : 3ème  CDROM Matsushita (Panasonic/SoundBlaster)
  ·  0 : /dev/sbpcd8 Contrôleur 2 CD-ROM Panasonic unité 0
  ·  1 : /dev/sbpcd9 Contrôleur 2 CD-ROM Panasonic unité 1
  ·  2 : /dev/sbpcd10 Contrôleur 2 CD-ROM Panasonic unité 2
  ·  3 : /dev/sbpcd11 Contrôleur 2 CD-ROM Panasonic unité 3
  ·  28 car : Carte série Stallion (sauf Atari)
  ·  0 : /dev/staliomem0     1ère carte mémoire I/O
  ·  1 : /dev/staliomem1     2nd carte mémoire I/O
  ·  2 : /dev/staliomem2     3ième carte mémoire I/O
  ·  3 : /dev/staliomem3     4ième carte mémoire I/O
  ·  28 car : Imprimante laser SLM ACSI (68k/Atari)
  ·  0 : /dev/slm0  1ère imprimante laser SLM
  ·  1 : /dev/slm1  2nde imprimante laser SLM
  ·
  ·  28 bloc : 4ème  CDROM Matsushita (Panasonic/SoundBlaster) (sauf
     pour 68k/Atari)
  ·  0 : /dev/sbpcd12 contrôleur 3 CD-ROM Panasonic unité 0
  ·  1 : /dev/sbpcd13 contrôleur 3 CD-ROM Panasonic unité 1
  ·  2 : /dev/sbpcd14 contrôleur 3 CD-ROM Panasonic unité 2
  ·  3 : /dev/sbpcd15 contrôleur 3 CD-ROM Panasonic unité 3
  ·  28 bloc : disk ACSI (68k/Atari)
  ·  0  : /dev/ada 1er disque ACSI
  ·  16 : /dev/adb 2nd disque ACSI
  ·  32 : /dev/adc 1er disque ACSI
  ·  ...
  ·  240 : /dev/adp 16ième disque ACSI
  ·  29 car : Buffer Universal (68k et Sparc uniquement)
  ·  0 : /dev/fb0    1er buffer
  ·  32 : /dev/fd1   2nd buffer
  ·  ...
  ·  240 : /dev/fb7  7ième buffer
  ·  29 bloc : CD-ROM Aztech/Orchid/Okano/Wearnes
  ·  0 : /dev/aztcd  CD-ROM Aztech
  ·  30 car        : Périphériques compatibles iBCS-2
  ·  0 : /dev/socksys        Accès Socket
  ·  1 : /dev/spx            Interface locale X SVR3
  ·  2 : /dev/inet/arp       Accès réseau
  ·  2 : /dev/inet/icmp      Accès réseau
  ·  2 : /dev/inet/ip        Accès réseau
  ·  2 : /dev/inet/udp       Accès réseau
  ·  2 : /dev/inet/tcp       Accès réseau
  ·  30 bloc : CD-ROM Philips LMS CM-205 CD-ROM
  ·  0 : /dev/cm205cd CD-ROM Philips LMS CM-205
  ·  31 car :       MPU-401 MIDI
  ·  0 : /dev/mpu401data     MPU-401 port données
  ·  1 : /dev/mpu401stat     MPU-401 port état
  ·  31 bloc : Carte mémoire ROM/flash
  ·  0 : /dev/rom0           1ère carte ROM (rw)
  ·
  ·  7 : /dev/rom7           8ème carte ROM (rw)
  ·  8 : /dev/rrom0  1ère carte ROM (ro)
  ·
  ·  15 : /dev/rrom7 8ème carte ROM (ro)
  ·  16 : /dev/flash0        1ère carte mémoire flash (rw)
  ·
  ·  23 : /dev/flash7        8ème carte mémoire flash (rw)
  ·  24 : /dev/rflash0 1ère carte mémoire flash  (ro)
  ·
  ·  31 : /dev/rflash7 8ème carte mémoire flash (ro)
  ·  32 car : Carte série Specialix
  ·  0 : /dev/ttyX0  1er port
  ·  1 : /dev/ttyX1  2nd port
  ·
  ·  32 bloc : CD-ROM Philips LMS CM-206
  ·  0 : /dev/cm206cd        CD-ROM Philips LMS CM-206
  ·  33 car : Carte série Specialix
  ·  0 : /dev/cux0   Périphérique appelant correspondant à ttyX0
  ·  1 : /dev/cux1   Périphérique appelant correspondant à ttyX1
  ·
  ·  33 bloc : 3ième carte controleur IDE
  ·  0 : /dev/hde Maître
  ·  64 : /dev/hdf Esclave
  ·  34 char :  Z8530 HDLC
  ·  0 : /dev/scc0 : 1er Z8530 - 1er port
  ·  1 : /dev/scc1 : 1er Z8530 - 2nd port
  ·  2 : /dev/scc2 : 2nd Z8530 - 1er port
  ·  3 : /dev/scc3 : 2nd Z8530 - 2nd port
  ·  ...
  ·  34 bloc : 4ème interface IDE disque dur/CD-ROM
  ·  0 : /dev/hdg : Maître
  ·  64 : /dev/hdh  : Esclave
  ·  35 car : tclmidi MIDI
  ·  0 : /dev/midi0   1er port MIDI, timer via noyau
  ·  1 : /dev/midi1   2nd port MIDI, timer via noyau
  ·  2 : /dev/midi2   3ème port MIDI, timer via noyau
  ·  3 : /dev/midi3   4ème port MIDI, timer via noyau
  ·  64 : /dev/rmidi0 1er port MIDI, sans timer
  ·  65 : /dev/rmidi1 2nd port MIDI, sans timer
  ·  66 : /dev/rmidi2 3ème port MIDI, sans timer
  ·  67 : /dev/rmidi3 4ème port MIDI, sans timer
  ·  128 : /dev/smpte0 1er port MIDI, timer via SMPTE
  ·  129 : /dev/smpte1 2ème port MIDI, timer via SMPTE
  ·  130 : /dev/smpte2 3ème port MIDI, timer via SMPTE
  ·  131 : /dev/smpte3 4ème port MIDI, timer via SMPTE
  ·  35 bloc : Ramdisk mémoire lente
  ·  0 : /dev/slram : Ramdisk mémoire lente
  ·  36 car : Netlink
  ·  0 : /dev/route : routage
  ·  1 : /dev/skip  : cache de sécurité
  ·  36 bloc : MCA ESDI disque dur
  ·  0 : /dev/eda     1er
  ·  64 : /dev/edb     2nd
  ·
  ·  37 car : lecteurs de bande IDE
  ·  0   : /dev/ht0 : 1er périphérique
  ·  128 : /dev/nht0 : 1er périphérique, sans rembobinage
  ·  37 bloc : zorro II ramdisk
  ·  0 : /dev/z2ram : Zorro II
  ·  38 car : cartes Myricom PCI Myrinet
  ·  0 : /dev/mlanai0 : 1ère carte
  ·  1 : /dev/mlanai2 : 2nde carte
  ·
  ·  38 bloc : réservé pour Linux/AP+
  ·  39 car : ML-16P - carte expérimentale
  ·  0 : /dev/ml16pa-a0 : 1ère carte, 1er canal analogique
  ·  1 : /dev/ml16pa-a0 : 1ère carte, 2nd canal analogique
  ·
  ·  15 : /dev/ml16pa-a15 : 1ère carte, 16ème canal analogique
  ·  16 : /dev/ml16pa-d : 1ère carte, lignes digitales
  ·  17 : /dev/ml16pa-c0 : 1ère carte, 1er compteur/timer
  ·  18 : /dev/ml16pa-c1 : 1ère carte, 2nd compteur/timer
  ·  19 : /dev/ml16pa-c2 : 1ère carte, 3eme compteur/timer
  ·  32 : /dev/ml16pb-a0 : 2ème carte, 1er canal analogique
  ·  33 : /dev/ml16pb-a1 : 2ème carte, 2nd canal analogique
  ·
  ·  47 : /dev/ml16pb-a15 : 2ème carte, 16ème canal analogique
  ·  48 : /dev/ml16pb-d : 2ème carte, lignes digitales
  ·  49 : /dev/ml16pb-c0 : 2ème carte, 1er compteur/timer
  ·  50 : /dev/ml16pb-c1 : 2ème carte, 2nd compteur/timer
  ·  51 : /dev/ml16pb-c2 : 2ème carte, 3eme compteur/timer
  ·  ...
  ·  39 bloc : réservé pour Linux/AP+
  ·  40  car : Matrox Meteor
  ·  0 : /dev/mmetfgrab Matrox Meteor
  ·  40  bloc : disque extractible Syquest EZ135 sur port parallèle
  ·  0 : /dev/eza 1er disque sur port parallèle EZ135
     Ce périphérique est obsolète et sera supprimé dans une prochaine
     version.
  ·  41 car : _Y_e_t _A_n_o_t_h_e_r _M_i_c_r_o _M_o_n_i_t_o_r
  ·  0 : /dev/yamm _Y_e_t _A_n_o_t_h_e_r _M_i_c_r_o _M_o_n_i_t_o_r
  ·  41 bloc : Port parallèle CD-ROM MicroSolutions BackPack
  ·  0 : /dev/bpcd
     Ce périphérique est obsolète et sera supprimé dans une prochaine
     version.
  ·  42 : utilisé pour des démonstrations ou des exemples
  ·  43 car : modem virtuel isdn4linux
  ·  0 : /dev/ttyI0 1er modem virtuel
  ·  ...
  ·  63 : /dev/ttyI63 64ème modem virtuel
  ·  43 bloc : périphériques bloc réseau
  ·  0 : /dev/nb0 premier périphérique réseau
  ·  1 : /dev/nb1 second périphérique réseau
  ·  44 car : autres périphériques isdn4linux
  ·  0 : /dev/cui0 1er périphérique d'appel
  ·  ...
  ·  63 : /dev/cui63 64ème périphérique d'appel
  ·  44 bloc : Flash Translation Layer (FTL) - systèmes de fichiers
  ·  0  : /dev/ftla         FTL sur le premier Memory Technology Device
  ·  16 : /dev/ftlb         FTL sur le second Memory Technology Device
  ·  32 : /dev/ftlc         FTL sur le troisième Memory Technology
     Device
  ·
  ·  240 : /dev/ftlp         FTL sur le 16ième Memory Technology Device
  ·  45 car : périphérique BRI ISDN isdn4linux
  ·  0 : /dev/isdn0 1er périphérique virtuel
  ·  ...
  ·  63 : /dev/isdn63 64ième périphérique virtuel
  ·  64 : /dev/isdnctrl0 1er canal de contrôle
  ·  ...
  ·  127 : /dev/isdnctrl63 64ième canal de contrôle
  ·  128 : /dev/ippp0 : 1er périphérique SyncPPP
  ·
  ·  191 : /dev/ippp63 : 64ième périphérique SyncPPP
  ·  255 : /dev/isdninfo interface
  ·  45 bloc : disques IDE sur port parallèle
  ·  0 : /dev/pda, 1er disque IDE
  ·  16 : /dev/pdb, 2nd disque IDE
  ·  32 : /dev/pdc, 3ième disque IDE
  ·  48 : /dev/pdd, 4ième disque IDE
  ·  46 car : carte série Rocketport
  ·  0 : /dev/ttyR0 1er port
  ·  1 : /dev/ttyR1 2nd port
  ·  ...
  ·  46 bloc : CD-ROM ATAPI sur le port parallèle
  ·  0 : /dev/pcd0, 1er lecteur CD-ROM ATAPI
  ·  1 : /dev/pcd1, 2nd lecteur CD-ROM ATAPI
  ·  2 : /dev/pcd2, 3ième lecteur CD-ROM ATAPI
  ·  3 : /dev/pcd3, 4ième lecteur CD-ROM ATAPI
  ·  47 car : carte série Rocketport - autre périphériques
  ·  0 : /dev/cur0 1er port d'appel
  ·  1 : /dev/cur1 2nd
  ·  ...
  ·  47 bloc : CD-ROM ATAPI sur le port parallele
  ·  0 : /dev/pf0, 1er lecteur CD-ROM ATAPI
  ·  1 : /dev/pf1, 2nd lecteur CD-ROM ATAPI
  ·  2 : /dev/pf2, 3ième lecteur CD-ROM ATAPI
  ·  3 : /dev/pf3, 4ième lecteur CD-ROM ATAPI
  ·  48 car : carte série SDL RISCom
  ·  0 : /dev/ttyL0 1ère carte RISCom
  ·  1 : /dev/ttyL1 2ième carte RISCom
  ·  ...
  ·  48 bloc : réservé pour contrôleur Mylex DAC960 PCI RAID
  ·  49 car : carte série SDL RISCom - autre périphérique
  ·  0 : /dev/cul0 1er périphérique d'appel
  ·  1 : /dev/cul1 2ième périphérique d'appel
  ·  ...
  ·  49 bloc : réservé pour contrôleur Mylex DAC960 PCI RAID
  ·  50 car : réservé pour GLINT
  ·  50 bloc : réservé pour contrôleur Mylex DAC960 PCI RAID
  ·  51 car : modem radio Baycom
  ·  0 : /dev/bc0 1er modem Baycom
  ·  1 : /dev/bc1 2nd modem Baycom
  ·
  ·  51 bloc : réservé pour contrôleur Mylex DAC960 PCI RAID
  ·  52 car : cartes ISDN DataComm/BRI Spellcaster
  ·  0 : /dev/dcbri0       1ère carte DataComm
  ·  1 : /dev/dcbri1       2nde carte DataComm
  ·  2 : /dev/dcbri2       3ème carte DataComm
  ·  3 : /dev/dcbri3       4ème carte DataComm
  ·  52 bloc : réservé pour contrôleur Mylex DAC960 PCI RAID
  ·  53 car  :  interface BDM pour débogage de micro-contrôleurs MC683xx
  ·  0 : /dev/pd_bdm0      interface PD BDM sur lp0
  ·  1 : /dev/pd_bdm1      interface PD BDM sur lp1
  ·  2 : /dev/pd_bdm2      interface PD BDM sur lp2
  ·  4 : /dev/icd_bdm0     interface ICD BDM sur lp0
  ·  5 : /dev/icd_bdm1     interface ICD BDM sur lp1
  ·  6 : /dev/icd_bdm2     interface ICD BDM sur lp2
  ·  53 bloc : réservé pour contrôleur Mylex DAC960 PCI RAID
  ·  54 car  :   Cartes séries Holter Electrocardiognosis Holter
  ·  0 : /dev/holter0      1er port Holter
  ·  1 : /dev/holter1      2nd port Holter
  ·  2 : /dev/holter2      3ème port Holter
  ·  51 bloc : réservé pour contrôleur Mylex DAC960 PCI RAID
  ·  55 car : processeurs numériques DSP56001
  ·  0 : /dev/dsp56k premier DSP56001
  ·  51 bloc : réservé pour contrôleur Mylex DAC960 PCI RAID
  ·  56 car : Bus Apple Desktop
  ·  0 : /dev/adb bus ADB
  ·  56 bloc : 5ième interface IDE/CD-ROM
  ·  0  : /dev/hdi maître (ou CD-ROM)
  ·  64 : /dev/hdj serveur (ou CD-ROM)
  ·  57 car       carte série Hayes ESP
  ·  0 : /dev/ttyP0   Premier port ESP
  ·  1 : /dev/ttyP1   Second port ESP
  ·  57 bloc : 6ième interface IDE/CD-ROM
  ·  0  : /dev/hdk maître (ou CD-ROM)
  ·  64 : /dev/hdl serveur (ou CD-ROM)
  ·  58 car  carte série Hayes ESP - autres périphériques
  ·  0 : /dev/cup0 Périphérique d'appel correspondant à ttyP0
  ·  1 : /dev/cup1 Périphérique d'appel correspondant à ttyP1
  ·  59 bloc réservé pour le gestionnaire de volume
  ·  59 car  paquetage firewall sf
  ·  0 : /dev/firewall Communication avec le noyau
  ·  60-63 :  usage local ou d'expérimentation
  ·  64 car : paquetage de chiffrement noyau ENskip
  ·  0 : /dev/enskip  communication avec le module noyau ENskip
  ·  65 car cartes Sundance "plink"
  ·  0 : /dev/plink0 premier périphérique plink
  ·  1 : /dev/plink1 second périphérique plink
  ·  2 : /dev/plink2 troisième périphérique plink
  ·  3 : /dev/plink3 quatrième périphérique plink
  ·  64 : /dev/rplink0 premier périphérique plink, données brute
  ·  65 : /dev/rplink1 second périphérique plink, données brute
  ·  66 : /dev/rplink2 troisième périphérique plink, données brute
  ·  67 : /dev/rplink3 quatrième périphérique plink, données brute
  ·  128 : /dev/plink0d premier périphérique plink, déboguage
  ·  129 : /dev/plink1d second périphérique plink, déboguage
  ·  130 : /dev/plink2d troisième périphérique plink, déboguage
  ·  131 : /dev/plink3d quatrième périphérique plink, déboguage
  ·  192 : /dev/rplink0d premier périphérique plink, données brute,
     déboguage
  ·  193 : /dev/rplink1d second périphérique plink, données brute,
     déboguage
  ·  194 : /dev/rplink2d troisième périphérique plink, données brute,
     déboguage
  ·  195 : /dev/rplink3d quatrième périphérique plink, données brute,
     déboguage
  ·  65 bloc : Périphériques disques SCSI (16-31)
  ·  0 : /dev/sdq  16ième disque SCSI
  ·  16 : /dev/sdr 17ième disque SCSI
  ·  32 : /dev/sds 18ième disque SCSI
  ·
  ·  240 : /dev/sdaf 32ème disque SCSI
  ·  66 car   carte coprocesseur YARC PowerPC PCI
  ·  0 : /dev/yppcpci0 première carte YARC
  ·  1 : /dev/yppcpci1 seconde carte YARC
  ·  66 bloc : Périphériques disques SCSI (32-47)
  ·  0 : /dev/sdag  33ième disque SCSI
  ·  16 : /dev/sdah 34ième disque SCSI
  ·  32 : /dev/sdai 35ième disque SCSI
  ·
  ·  240 : /dev/sdav 48ème disque SCSI
  ·  67 car       système de fichiers réseau Coda
  ·  0 : /dev/cfs0 gestionnaire de cache Coda
     Voir  .
  ·  67 bloc : Périphériques disques SCSI (47-63)
  ·  0 : /dev/sdaw  49ième disque SCSI
  ·  16 : /dev/sdax 50ième disque SCSI
  ·  32 : /dev/sday 51ième disque SCSI
  ·
  ·  240 : /dev/sdbl 64ème disque SCSI
  ·  68 car interfcace CAPI 2.0
  ·  0 : /dev/capi20     périphérique de controle
  ·  1 : /dev/capi20.00  première application CAPI 2.0
  ·  2 : /dev/capi20.01   seconde application CAPI 2.0
  ·  ...
  ·  20 : /dev/capi20.19 19ième application CAPI 2.0
  ·  68 bloc : Périphériques disques SCSI (64-79)
  ·  0 : /dev/sdbm  64ième disque SCSI
  ·  16 : /dev/sdbn 65ième disque SCSI
  ·  32 : /dev/sdbo 66ième disque SCSI
  ·
  ·  240 : /dev/sdcb 80ième disque SCSI
  ·  69 car    carte accélératrice numérique MA16
  ·  0 : /dev/ma16 carte d'accès mémoire
  ·  69 bloc : Périphériques disques SCSI (80-95)
  ·  0 : /dev/sdcc  81ième disque SCSI
  ·  16 : /dev/sdax 82ième disque SCSI
  ·  32 : /dev/sday 83ième disque SCSI
  ·
  ·  240 : /dev/sdcr 96ième disque SCSI
  ·  70 car   SpellCaster Protocol Services Interface
  ·  0 : /dev/apscfg     interface  Configuration
  ·  1 : /dev/apsauth    interface Authentication
  ·  2 : /dev/apslog     interface Logging
  ·  3 : /dev/apsdbg     interface  Debugging
  ·  64 : /dev/apsisdn   interface  de commandes ISDN
  ·  65 : /dev/apsasync  interface de commandes Async
  ·  128 : /dev/apsmon   interface Monitor
  ·  70 bloc : Périphériques disques SCSI (96-111)
  ·  0 : /dev/sdcs  97ième disque SCSI
  ·  16 : /dev/sdct 98ième disque SCSI
  ·  32 : /dev/sdcu 99ième disque SCSI
  ·
  ·  240 : /dev/sddh 112ième disque SCSI
  ·  71 car carte série  Computone IntelliPort II
  ·  0 : /dev/ttyF0  carte 0, port 0 IntelliPort II
  ·  1 : /dev/ttyF1  carte 0, port 1 IntelliPort II
  ·  ...
  ·  63 : /dev/ttyF63  carte 0, port 63 IntelliPort II
  ·  64 : /dev/ttyF64  carte 1, port 0 IntelliPort II
  ·  65 : /dev/ttyF65  carte 1, port 1 IntelliPort II
  ·  ...
  ·  127 : /dev/ttyF127 carte 1, port 63 IntelliPort II
  ·  128 : /dev/ttyF128 carte 2, port 0 IntelliPort II
  ·  129 : /dev/ttyF129 carte 2, port 1 IntelliPort II
  ·  ...
  ·  191 : /dev/ttyF191 carte 2, port 63 IntelliPort II
  ·  192 : /dev/ttyF192 carte 3, port 0 IntelliPort II
  ·  193 : /dev/ttyF193 carte 3, port 1 IntelliPort II
  ·  ...
  ·  255 : /dev/ttyF255 carte 3, port 63 IntelliPort II
  ·  71 bloc : Périphériques disques SCSI (112-127)
  ·  0 : /dev/sddi  97ième disque SCSI
  ·  16 : /dev/sddj 98ième disque SCSI
  ·  32 : /dev/sddk 99ième disque SCSI
  ·
  ·  240 : /dev/sddx 112ième disque SCSI
  ·  72 car carte série Computone IntelliPort II, autres périphériques
  ·  0 : /dev/cuf0 appel sortant correspondant à ttyF0
  ·  1 : /dev/cuf1 appel sortant correspondant à ttyF1
  ·  ...
  ·  63 : /dev/cuf63 appel sortant correspondant à ttyF63
  ·  64 : /dev/cuf64 appel sortant correspondant à ttyF64
  ·  65 : /dev/cuf64 appel sortant correspondant à ttyF65
  ·  ...
  ·  127 : /dev/cuf64 appel sortant correspondant à ttyF127
  ·  128 : /dev/cuf64 appel sortant correspondant à ttyF128
  ·  129 : /dev/cuf64 appel sortant correspondant à ttyF129
  ·  ...
  ·  191 : /dev/cuf64 appel sortant correspondant à ttyF191
  ·  192 : /dev/cuf64 appel sortant correspondant à ttyF192
  ·  193 : /dev/cuf64 appel sortant correspondant à ttyF193
  ·  ...
  ·  255 : /dev/cuf255 appel sortant correspondant à ttyF255
  ·  73 car carte série Computone IntelliPort II, périphériques de
     controle
  ·  0 : /dev/ip2ipl0 périphérique Loadware pour carte 0
  ·  1 : /dev/ip2stat0 périphérique Status pour carte 0
  ·  4 : /dev/ip2ipl1 périphérique Loadware pour carte 1
  ·  5 : /dev/ip2stat1 périphérique Status pour carte 1
  ·  8 : /dev/ip2ipl2 périphérique Loadware pour carte 2
  ·  9 : /dev/ip2stat2 périphérique Status pour carte 2
  ·  12 : /dev/ip2ipl3 périphérique Loadware pour carte 3
  ·  13 : /dev/ip2stat3 périphérique Status pour carte 3
  ·  74 car  SCI bridge
  ·  0 : /dev/SCI/0 périphérique 0 SCI
  ·  1 : /dev/SCI/1 périphérique 1 SCI
  ·  75 car : carte série Specialix IO8+
  ·  0 : /dev/ttyW0 premier port IO8+, première carte
  ·  1 : /dev/ttyW1 second port IO8+, première carte
  ·  ...
  ·  8 : /dev/ttyW8 premier port IO8+, seconde carte
  ·  ...
  ·  76 car  carte série Specialix IO8+, autres périphériques
  ·  0 : /dev/cuw0 périphérique d'appel correspond à ttyW0
  ·  1 : /dev/cuw1 périphérique d'appel correspond à ttyW1
  ·  ...
  ·  8 : /dev/cuw1 périphérique d'appel correspond à ttyW8
  ·  ...
  ·  77 car    ComScire Quantum Noise Generator
  ·  0 : /dev/qng  ComScire Quantum Noise Generator
  ·  78 car  cartes multimodem PAM
  ·  0 : /dev/ttyM0      Premier modem PAM
  ·  1 : /dev/ttyM1      Second modem PAM
  ·  79 car carte multimodem PAM, autres périphériques
  ·  0 : /dev/cum0 périphérique se sortie correspondant à ttyM0
  ·  1 : /dev/cum1 périphérique se sortie correspondant à ttyM1
  ·  80 car caméra Photometrics AT200 CCD
  ·  0 : /dev/at200 caméra Photometrics AT200 CCD
  ·  81 car       Brooktree Bt848
  ·  0 : /dev/bttv0, première carte Bt848
  ·  1 : /dev/bttv1, seconde carte Bt848
  ·  ...
  ·  16 : /dev/bttvc0, Control pour première carte Bt848
  ·  17 : /dev/bttvc1, Control pour seconde carte Bt848
  ·  ...
  ·  32 : /dev/bttv-vbi0, données VBI pour première carte Bt848
  ·  33 : /dev/bttv-vbi1, données VBI pour seconde carte Bt848
  ·  ...
  ·  82 car  carte réception radio WiNRADiO
  ·  0 : /dev/winradio0 première carte WiNRADiO
  ·  1 : /dev/winradio1 seconde carte WiNRADiO
  ·  ...
  ·  83 car  interfaces Teletext/vidéotext
  ·  0  : /dev/vtx décodeur vidéotexte
  ·  16 : /dev/vttuner interface tuner TV sur télétexte
  ·  84 car      Ikon 1011[57] Versatec Greensheet Interface
  ·  0 : /dev/ihcp0 port First Greensheet
  ·  1 : /dev/ihcp1 port Second Greensheet
  ·  85 car    file d'entrée mémoires partagées Linux/SGI
  ·  0 : /dev/shmiq  file d'entrée maîtresse
  ·  1 : /dev/qcntl0 premier périphérique inséré
  ·  2 : /dev/qcntl1 second périphérique inséré
  ·
  ·  86 car  robot SCSI
  ·  0 : /dev/sch0 premier média SCSI
  ·  1 : /dev/sch1 second média SCSI
  ·
  ·  87 car bus de controle Sony Control-A1 stéréo
  ·  0 : /dev/controla0 premier périphérique sur la chaîne
  ·  1 : /dev/controla1 second périphérique sur la chaîne
  ·  ...
  ·  88 car carte série synchrone COMX
  ·  0 : /dev/comx0 canal COMX 0
  ·  1 : /dev/comx1 canal COMX 1
  ·  ...
  ·  89 car : interface bus I2C
  ·  0 : /dev/i2c0 premier adaptateur I2C
  ·  1 : /dev/i2c1 second adaptateur I2C
  ·  ...
  ·  90 car : Memory Technology Device (RAM, ROM, Flash)
  ·  0 : /dev/mtd0, 1er MTD (rw)
  ·  1 : /dev/mtdr0, 2nd MTD (ro)
  ·
  ·  30 : /dev/mtd15, 16ième MTD (rw)
  ·  31 : /dev/mtdr15, 16ième MTD (ro)
  ·  91 car : périphériques CAN-Bus
  ·  0 : /dev/can0, 1er contrôleur CAN-Bus
  ·  1 : /dev/can1, 2nd contrôleur CAN-Bus
  ·  ...
  ·  92 car : réservé pour carte Kommunikationstechnik MIC ISDN
  ·  93 car : IBM Smart Capture Card
  ·  0 : /dev/iscc0, 1ère carte Smart Capture
  ·  1 : /dev/iscc1. 2nde carte Capture Card
  ·
  ·  128 : /dev/isccctl0, 1er contrôleur Smart Capture
  ·  129 : /dev/isccctl1, 2nd contrôleur Smart Capture
  ·
  ·  94 car : périphérique de capture/restitution miroVIDEO DC10/30
  ·  0 : /dev/dcxx0, 1ère carte
  ·  1 : /dev/dcxx1, 2nde carte
  ·
  ·  95 car : filtre IP
  ·  0 : /dev/ipl, fichier périphérique filtre
  ·  1 : /dev/ipnat, fichier de contrôle NAT
  ·  2 : /dev/ipstate, fichier d'état
  ·  3 : /dev/ipauth, fichier de contrôle d'authentification
  ·  96 car : périphériques cartouche ATAPI port parallèle
  ·  0   : /dev/pt0, 1er port parallèle
  ·  1   : /dev/pt1, 2nd port parallèle
  ·  2   : /dev/pt2, 3ième port parallèle
  ·  3   : /dev/pt3, 4ième port parallèle
  ·  128 : /dev/npt0, 1er port parallèle, sans rembobinage
  ·  129 : /dev/npt1, 2nd port parallèle, sans rembobinage
  ·  130 : /dev/npt2, 3ième port parallèle, sans rembobinage
  ·  131 : /dev/npt3, 4ième port parallèle, sans rembobinage
  ·  97 car : interface ATAPI parallèle générique
  ·  0 : /dev/pg0, 1er périphérique ATAPI port parallèle
  ·  1 : /dev/pg1, 2nd périphérique ATAPI port parallèle
  ·  2 : /dev/pg2, 3ième périphérique ATAPI port parallèle
  ·  3 : /dev/pg3, 4ième périphérique ATAPI port parallèle
  ·  98 car : Périphériques de contrôle et de mesure (comedi)
  ·  0 = /dev/comedi0, 1er périphérique
  ·  1 = /dev/comedi1, 2nd périphérique
  ·
  ·  99 bloc : Ports parallèles en mode raw
  ·  0 = /dev/parport0, 1er port
  ·  1 = /dev/parport1, 2nd port
  ·
  ·  100 car : port A/B POTS (téléphone analogique)
  ·  0 = /dev/phone0, 1er port
  ·  1 = /dev/phone1, 2nd port
  ·
  ·  101 car : carte DSP 56xxx Motorola
  ·  0 = /dev/mdspstat, états
  ·  1 = /dev/msp1, première carte DSP
  ·
  ·  16 = mdsp16, 16ième carte DSP
  ·  102 car : décodeur de signaux Philips SAA5249 Teletext
  ·  0 = /dev/tlk0, premier décodeur Teletext
  ·  1 = /dev/tlk1, second décodeur Teletext
  ·  2 = /dev/tlk2, troisième décodeur Teletext
  ·  3 = /dev/tlk3, quatrième décodeur Teletext
  ·  103 car : système de fichiers réseau Arla
  ·  0 = /dev/xfs0
     Il s'agit d'un clone libre d'AFS.
  ·  104 car : gestion Flash BIOS
  ·  105 car : contrôleur série Comtrol VS-1000
  ·  0 = /dev/ttyV0, 1er port VS-1000
  ·  1 = /dev/ttyV1, 2nd port VS-1000
  ·
  ·  106 car : contrôleur série Comtrol VS-1000, autres périphériques
  ·  0 = /dev/cuv0, 1er port VS-1000
  ·  1 = /dev/cuv1, 2nd port VS-1000
  ·
  ·  107 car : périphérique graphique 3Dfx Voodoo
  ·  0 = /dev/3dfx périphérique 3Dfx principal
  ·  108 car : périphérique ppp indépendant
  ·  0 = /dev/ppp, périphérique indépendant
  ·  109 car : réservé pour le gestionnaire de volumes.
  ·  108-119 : non-alloués
  ·  120-127  : usage local ou d'expérimentation
  ·  128-135 car : PTY Unix98 maîtres
     Ces périphériques ne devraient pas avoir de noeuds correspondants.
     En fait, on devrait y accéder en utilisant l'interface /dev/ptmx.
  ·  136-143 car : PTY Unix98 escalves
  ·  0 = /dev/pts/0 , 1er pseudo TTY
  ·  1 = /dev/pts/1 , 2nd pseudo TTY
     Ces noeuds sont générés automatiquement avec les droits d'accès et
     modes corrects en montant le système de fichiers devpts sur
     /dev/pts avec les options de montage requises (cela dépend de la
     distribution).
  ·  144-239  : non-alloués
  ·  240-254  : usage local ou d'expérimentation
  ·  255     : Réservé
  1133..  CCoommmmuunniiqquueerr
  1133..11..  UUUUCCPP eett mmooddeemm
  UUCP (Unix to Unix CoPy) vous permet de transférer des fichiers et
  d'exécuter certaines commandes sur une machine distante sous forme de
  batches.  Ce système permet ainsi de transférer du courrier
  électronique, des news et des fichiers. En fait, ce protocole permet
  d'effectuer un transfert de fichiers et d'exécuter certaines commandes
  en fonction du type de fichier (par exemple rmail et rnews).  Cela
  permet à une machine non connectée en permanence à l'Internet d'avoir
  accès à la messagerie et aux groupes de discussions.
  Bien que ce protocole ait près de vingt ans, il est toujours
  particulièrement adapté. Un exemple : bien que je sois aux Etats-Unis
  à l'heure actuelle, je reçois toutes mes news ainsi que la plupart de
  mon courier _v_i_a UUCP depuis la France (sur une liaison TCP/IP).
  Avant de continuer, nous supposons que vous avez installé le paquetage
  Taylor UUCP, un lecteur de courrier électronique (elm, mutt, etc.),
  sendmail, un serveur de news (inn) et un lecteur de news.
  UUCP a besoin de plusieurs fichiers de configuration qui se trouvent
  dans /etc/uucp (les chemins d'accès peuvent varier d'une installation
  à l'autre). Si vous aviez une configuration fondée sur HDB, le
  paquetage Taylor contient un outil qui permet d'effectuer une
  conversion automatique de vos fichiers. Cela fonctionne très bien.
  ·  sys : il s'agit du fichier principal. On y définit les
     interlocuteurs, les protocoles utilisés, etc...
     Une configuration simple (serveur perceval) :
     # Ce qui suit les '#' est du commentaire.
      protocol itejgv # Je ne suis pas difficile, j'accepte [presque] tout.
      system latulipe # L'identifiant du systeme distant.
      call-login * # Le compte UUCP sur la machine distante ('*' renvoie sur le fichier call).
      call-password * # Son mot de passe (ici, '*' renvoie sur le fichier call).
      local-send / # Ces repertoires sont ceux accessibles (en fonction du transfert).
      local-receive /var/spool/uucppublic
      remote-send /
      remote-receive /var/spool/uucppublic.
      time any # On peut établir une connexion à tout moment.
      phone 0102030405 # Le numéro à appeler.
      port ACU # L'identifiant du port, voir fichier port.
      chat "" \r\c ogin:-BREAK-ogin:-BREAK- \L word: \P # Le dialogue pour la
      # connexion. Il faut voir aussi le fichier dial qui se charge de la partie
      # initialisation modem et appel.
  Dans le cas d'une configuration un peu plus complexe (machine lat
  ulipe) :
   remote-send ~ # Là, on se limite au repertoire utilisateur d'uucp
   remote-receive ~
   local-send ~
   local-receive ~
   command-path /usr/sbin /usr/bin # Le chemins des commandes
   commands rmail rnews # Les commandes autorisées
   time any # Appel à toute heure - ne pas mettre le téléphone sur la même ligne! :-)
   system excalibur
   port type TCP # Connection via TCP/IP sur service uucp
   address glou.machine.fr # La machine distante
   call-login uutulipe # Mon nom utilisateur
   call-password ***censuré*** # Mon mot de passe
   system perceval # Identifiant
   port ACU
   protocol i # Protocole i, il permet de faire du full-duplex et de la récupération sur erreurs, interessant pour une ligne série.
   call-login uutulipe
   call-password ***censuré***
   phone 0102030406
   alternate # Une autre forme de connexion, au cas où la première échoue
   port type TCP
   address perceval.uic.asso.fr
   protocol t # Protocole t, pas de gestion d'erreur (déjà gérée par TCP/IP)
  On peut voir que, dans ce dernier cas, si une connexion modem sur
  perceval échoue (par exemple le modem est déjà utilisé pour une con
  nexion ppp ;-), UUCP essaie de s'y connecter avec la seconde solution
  (au dessus de TCP/IP).  Dans la partie alternate, on ne précise que
  les différences avec la solution principale (notament, il n'est pas
  utile de repréciser le login, password, etc...)  D'autre part, les
  scripts de connexion n'ont pas été défini (il y a habituellement un
  script de connexion par défaut qui est suffisant dans les cas stan
  dards).
  ·  port : la configuration des ports d'appel UUCP
      #
      # Connexion Série
      #
      port ACU
      type modem # type du port, principaux choix : modem, direct, tcp.
      device /dev/ttyS0 # périphériques.
      dialer hayes # Identifiant pour le script d'appel, voir fichier dial.
      speed 115200 # Débit.
      #
      # Connexion par TCP
      #
      port TCP
      type tcp
      seven-bit false
      reliable true
      half-duplex false
      service uucp
  ·  dial : le script d'appel
   dialer hayes # Correspond à la définition du port dans le fichier port.
   chat "" ATZ\r\c\d\d OK\r ATQ0M0E0\r\c OK\r AT&K1\r\c OK\r ATDT\T\r\c CONNECT \d\d
   chat-fail RING\r
   chat-fail NO\sCARRIER
   chat-fail ERROR
   chat-fail NO\sDIALTONE
   chat-fail BUSY
   chat-fail NO\sANSWER
   chat-fail VOICE
   complete \d\d+++\d\dATH\r\c
   abort \d\d+++\d\dATH\r\c
  Ici aussi, rien de très compliqué. Il faut essentiellement réadapter
  la seconde ligne (chat) pour les chaines d'initialisation de son
  modem.
  ·  call : les logins/passwords pour se connecter aux systèmes distants
     Configuration de perceval :
     latulipe        uupercev        ***censuré***
  Traduction : si on se connecte sur le serveur latulipe, on utilise
  uupercev comme nom d'utilisateur uucp et ***censuré*** comme mot de
  passe. On peut utiliser le fichier call pour laisser en accès libre le
  fichier sys (car il ne contient plus les logins/passwords) mais il
  faut alors limiter les accès à ce fichier.
  ·  password : les logins/passwords des comptes UUCP hébergés
     Configuration de perceval :
      uutulipe        ***censuré***
  Traduction : il existe un compte uutulipe qui a le droit de se con
  necter (avec ***censuré*** comme mot de passe). Si ce fichier n'existe
  pas, la connexion peut être authentifiée avec le fichier /etc/passwd
  (il faut alors compiler UUCP avec les bonnes options... Dans mon cas,
  je ne voulais pas voir les comptes UUCP apparaître comme utilisa
  teurs). Les plus sérieux compileront UUCP en activant l'option
  HAVE_ENCRYPTED_PASSWORDS pour utiliser des mots de passes cryptés dans
  ce fichier.
  ·  config
     Configuration de perceval :
      nodename        perceval
  Normalement, le nom UUCP est celui de la machine. Néanmoins, vous pou
  vez définir le nom que vous voulez. Il existe d'autres options, mais
  qui dépassent le cadre d'un site UUCP artisanal...
  Maintenant, le système est configuré. Il n'y a plus qu'à le tester...
  Pour visualiser la configuration, vous pouvez utiliser la commande
  uuchk.
  Il n'y a plus qu'à configurer son serveur pour qu'il accepte les
  connexions UUCP (démon uucico) :
  ·  Fichier /etc/passwd
     Une des manipulations les plus basiques pour mettre en place un
     feed uucp est de rajouter une ligne dans le fichier /etc/passwd
     (machine latulipe) :
      uupercev:JuNKieSPW:1000:1000:Compte UUCP Perceval:/var/spool/uucppublic:/usr/sbin/uucico
  Cela sous entend que son script de connexion ressemble à quelque chose
  comme :
   telnet\slatulipe.freenix.fr ogin: \L word: \P
  Cette configuration est utilisable également avec une connexion modem
  lorsque ce dernier est géré comme un terminal (cf agetty et autres).
  ·  Connection TCP/IP Service UUCP
     Très simple, il suffit de vérifier que le fichier /etc/services
     contient bien la ligne :
     uucp            540/tcp         uucpd           # BSD uucpd(8) UUCP service
  et que le fichier /etc/inetd.conf contienne :
  uucp   stream  tcp     nowait  uucp    /usr/sbin/tcpd  /usr/lib/uucp/uucico -l
  La commande /usr/sbin/tcpd correspond aux tcp-wrappers, elle est
  court-circuitable mais je vous recommande plutôt de la garder et de
  jeter un coup d'oeil à la configuration des dits tcp-wrappers.
  ·  Mgetty
     Dans le cas de mgetty, on peut utiliser le fichier
     /etc/mgetty/login.config pour y inserer (ou decommenter) la ligne :
     # username  userid  utmp_entry  login_program        [arguments]
       U*        uucp    @           /usr/lib/uucp/uucico -l -u @
  Ainsi, au lieu de se connecter via login, on passe directement à
  uucico (sur perceval ou latulipe, le U* est un uu* correspondant aux
  uutulipe et autres uuperceval).
  Bien sûr, rien n'empêche un mélange de tous les genres... Dans tous
  les cas, si vous cherchez de plus amples renseignements, pensez à
  consulter la documentation fournie avec le paquetage Taylor. Il existe
  de plus un excellent livre chez O'Reilly sur UUCP. C'est un peu la
  bible du genre, n'hésitez donc pas à vous plonger dedans.
  1133..22..  AAppppeellss eennttrraannttss
  Bon. Au point où l'on en est, vous pouvez appeler. Maintenant, on va
  configurer la machine pour que le monde extérieur puisse appeler. Tout
  se joue dans le fichier /etc/inittab.
  Décommenter une ligne comme par exemple :
  s1:45:respawn:/sbin/agetty -h -t 60 9600 modem
  |   |    |                  |    |    |     |--- Port a utiliser
  |   |    |                  |    |    |--------- Vitesse du modem
  |   |    |                  |    |--- Temps au bout duquel on racroche
  |   |    |                  |-------- Active le controle de flux rts/cts
  |   |    |------------- A relancer lorsqu'il se termine
  |   |------------------ Runlevels.
  |---------------------- Identificateur
  Donc, au prochain boot, un système de login est prêt sur le port
  /dev/modem (port série sur lequel est connecté le modem).  Le dernier
  problème est de le configurer. En effet, le modem doit être positionné
  pour la vitesse. En fait, cela dépend du modem. Si jamais vous pouvez
  positionner des switch, rendez le modem muet (ATQ2) et surtout,
  mettez-le en auto-reponse (ATS0=1).
  Si vous n'avez pas de switches, faîtes un AT&W pour sauvegarder les
  paramètres.
  Pour vérifier la config, utilisez /usr/lib/uucp/uuchk.
  Si vous voulez d'autres renseignements, je vous conseille de lire le
  HOWTO UUCP.
  1133..33..  PPPPPP
  L'objet de ce paragraphe est l'installation d'une connexion PPP.
  1133..33..11..  IInnttrroodduuccttiioonn
  PPP (Point to Point Protocol) permet d'établir une connexion IP sur
  une voie série de manière plus efficace que SLIP (Serial Line Internet
  Protocol). Une fois la connexion établie, tous les protocoles
  supérieurs à IP (TCP, UDP, ICMP et tous les services associés : FTP,
  telnet, NFS, http, X...) sont disponibles. Il est également possible
  de faire passer de l'IPX.
  Pour établir une connexion PPP, il faut:
  ·  un serveur supportant le protocole PPP ;
  ·  un modem *au moins* V32 (9600 bauds) ;
  ·  un soft de connexion à PPP ;
  ·  un peu de patience...
  PPP est supporté par un grand nombre de systèmes  (dont MS-Windows)
  et on peut normalement se connecter d'un système à l'autre. Cependant,
  cette documentation ne traite que  le cas de LLiinnuuxx !
  1133..33..22..  AAccccèèss àà uunn sseerrvveeuurr PPPPPP
  Pour  accéder à un serveur PPP installé, votre noyau doit être compilé
  avec le support TCP/IP. Pour cela, lors du make config il faut
  répondre comme suit :
  Networking support (CONFIG_NET) [y] y
  TCP/IP networking (CONFIG_INET) [y] y
  IP forwarding/gatewaying (CONFIG_IP_FORWARD) [y] n
  Network device support? (CONFIG_NETDEVICES) [y] y
  PPP (point-to-point) support (CONFIG_PPP) [y] y
  Vous devez en  plus récupérer les sources des programmes d'accès à PPP
  (dans l'archive ppp-2.1.2a.tar.gz, voire b, c, ou d) de manière à
  installer les programmes suivants :
  ·  pppd le programme d'établissement du protocole
  ·  chat qui permet de dérouler le chat-script d'appel au site PPP
  Vous pouvez par exemple  installer  pppd  et  chat  dans  le
  répertoire /usr/sbin.
  Ensuite, vous devez configurer vos shell-scripts de boot de manière à
  configurer la couche TCP/IP (par  exemple  dans un fichier
  /etc/rc.d/rc.net qui sera lancé par /etc/rc.d/rc.local). En voici un
  exemple :
  echo -n "/etc/rc.net: "
  INETD=/sbin/inetd
  PORTMAP=/sbin/portmap
  # loopback
  /sbin/ifconfig lo 127.0.0.1 up netmask 255.255.255.0
  /sbin/route add 127.0.0.1 lo
  # demarrage des demons
  if [ -x $PORTMAP ]; then
          echo -n ", `basename $PORTMAP`"
          $PORTMAP
  fi
  if [ -x $INETD ]; then
          echo -n ", `basename $INETD`"
          $INETD
  fi
  echo ""
  Il faut ensuite ajouter l'adresse IP de la machine  dans le fichier
  /etc/hosts :
       127.0.0.1          loopback localhost      # useful aliases
       199.103.124.170    pcpf.lectra.fr pcpf     # Mon beau PC en PPP
  L'adresse IP de la machine correspond  à celle affectée par
  l'administrateur du serveur PPP pour la connexion associée à  un
  numéro de téléphone donné. Cela signifie que la personne qui se
  connecte 10 minutes après utilisera  la même adresse IP que vous.
  Enfin, vous devez configurer votre domaine dans le fichier
  /etc/resolv.conf :
   domain lectra.fr
   nameserver 192.1.2.1
  La deuxième ligne est utilisée si vous souhaitez utiliser un serveur
  de noms, c'est-à-dire une machine renvoie l'adresse IP correspondant
  au nom de machine fourni. Si vous n'avez pas de serveur de noms, vous
  ne pourrez utiliser que des adresses numériques (199.103.124.x) ou
  bien vous devrez mettre dans le fichier /etc/hosts toutes les machines
  auxquelles vous voulez accéder avec leurs adresses IP...
  Vous pouvez également mettre votre nom de domaine dans le fichier
  /etc/ppp/options qui doit exister même vide (si vous ne voulez pas que
  pppd demande /etc/ppp/options, il faut le compiler avec l'option
  -DREQ_SYSOPTIONS=0).
  Vous pouvez maintenant fébrilement tester la connexion en utilisant un
  shell-script du style (attention : tout cela constitue une seule
  ligne) :
  /usr/sbin/pppd connect '/usr/sbin/chat -v ABORT ERROR ABORT "NO CARRIER" \
  ABORT BUSY "" ATB0 OK ATDTxxxxxxxx CONNECT "" ogin: ppp \
  word: ppp0' /dev/modem 9600 -detach debug crtscts modem \
  defaultroute 199.103.124.170:
  La  commande  chat  permet  d'effectuer la connexion en appelant le
  numéro de téléphone de votre serveur. Attention de ne  pas  oublier
  les options de la deuxième ligne en particulier modem et defaultroute.
  La spécification de la  vitesse  (9600)  ainsi  que  le chat-script  à
  utiliser  (ABORT ERROR ABORT "NO CARRIER" ABORT BUSY ""  ATB0 OK
  ATDTxxxxxxxx CONNECT) dépendent bien entendu du modem et de la
  configuration  du serveur (voir également le login et le password).
  L'adresse   IP   doit   être  celle  déclarée  en  tant qu'adresse de
  la machine en PPP  dans  /etc/hosts  (on peut également y mettre le
  nom de la machine en PPP).
  Les informations de debug doivent sortir sur la console (si vous avez
  configuré le fichier /etc/syslog.conf pour cela).
  À partir de là, vous êtes connecté sur le réseau distant et vous
  pouvez faire par exemple:
    $ ping 199.103.124.50
    PING 199.103.124.50 (199.103.124.50): 56 data bytes
    64 bytes from 199.103.124.50: icmp_seq=0 ttl=255 time=268 ms
    64 bytes from 199.103.124.50: icmp_seq=1 ttl=255 time=247 ms
    64 bytes from 199.103.124.50: icmp_seq=2 ttl=255 time=266 ms
  pour  tester la connexion. Si le ping marche et que le réseau est con
  necté à l'Internet,  alors  vous  avez  Internet à la maison !
  Si   ça  ne  marche  pas,  vous  pouvez  tester  en  tapant
  /sbin/ifconfig et le résultat doit ressembler à ça :
  lo        Link encap Local Loopback
            inet addr 127.0.0.1  Bcast 127.255.255.255  Mask 255.0.0.0
            UP LOOPBACK RUNNING  MTU 2000  Metric 1
            RX packets 0 errors 0 dropped 0 overrun 0
            TX packets 0 errors 0 dropped 0 overrun 0
  ppp0      Link encap Serial Line IP
            inet addr 199.103.124.170  P-t-P 199.103.124.50  Mask 255.255.255.0
            UP POINTOPOINT RUNNING  MTU 1500  Metric 1
            RX packets 33 errors 0 dropped 0 overrun 0
            TX packets 42 errors 0 dropped 0 overrun 0
  Surtout, vous devez avoir une ligne  commençant  par  ppp0 sinon,
  c'est qu'il y a un problème. Vous pouvez également tester le routage
  par netstat -nr qui doit donner quelque chose de semblable à :
  Kernel routing table
  Destination     Gateway         Genmask         Flags Metric Ref Use    Iface
  199.103.124.50  0.0.0.0         255.255.255.255 UH    0      0        6 ppp0
  127.0.0.0       0.0.0.0         255.0.0.0       U     0      0        0 lo
  0.0.0.0         199.103.124.50  0.0.0.0         UG    0      0     6298 ppp0
  Avec une ligne 0.0.0.0 contenant l'adresse  IP  du serveur  PPP.  Si
  vous n'avez pas cette ligne, il se peut que vous ayez oublié l'option
  defaultroute.
  1133..33..33..  CCoonnffiigguurraattiioonn dd''uunn sseerrvveeuurr PPPPPP
  Pour cela, vous devez installer les  mêmes  logiciels  que dans  le
  chapitre précédent (configurer le noyau, installer pppd). En plus de
  ça, il faut créer un login  spécial pour les connexions PPP dans
  /etc/passwd, par exemple :
  ppp::61:60:Connexion PPP:/:/usr/bin/ppp_login
  Le script /usr/bin/ppp_login étant :
  #!/bin/sh
  # Connexion PPP --> adresse IP = 199.103.124.170
  exec /usr/sbin/pppd -d -detach -ip modem proxyarp :199.103.124.170
  L'option   proxyarp   permet  à  la  machine  connectée d'accèder à
  tout le réseau :
   199.103.124.170                   199.103.124.50
  +-----------+      PPP link       +----------+
  | pcpf      | ------------------- |  ondee   |
  +-----------+                     +----------+
                                          |           Ethernet
                      ----------------------------------- 199.103.124.x
  1133..33..44..  BBiibblliiooggrraapphhiiee
  Pour plus d'informations, voir le fichier  README.LLiinnuuxx de la
  distribution ppp-2.1.2a.tar.gz.
  Remarque : ce fichier peut généralement se trouver dans le répertoire
  /usr/doc.
  1133..44..  UUnn rréésseeaauu ddeerrrriièèrree uunnee sseeuullee aaddrreessssee
  Une question commune est : "j'ai un accès Internet mais une seule
  adresse IP et je voudrais pourtant pouvoir connecter plusieurs
  machines".
  Le NET3-HOWTO répond à cette question mais il oublie une possibilité.
  Cette note a pour but d'expliquer les quatre façons de résoudre le
  problème ci-dessus.
  ·  Obtenir plusieurs adresses. L'idéal serait sans doute d'avoir un
     vrai sous-réseau sur le site distant, qui pourrait être routé
     "normalement".  C'est la méthode la plus normale et la seule qui
     donnera à toutes les machines du réseau distant une vraie
     connectivité Internet.
     Mais si votre fournisseur d'accès est un opérateur commercial, il
     vous faudra probablement payer *beaucoup* plus cher pour un tel
     accès (qui lui coûte effectivement plus). Si c'est une université
     ou association, elle n'aura peut-être pas envie de configurer un
     cas spécial pour vous. Il va donc falloir se contenter d'un des
     trois bricolages suivants, qui commencent tous par allouer aux
     ordinateurs supplémentaires une adresse privée, prise dans le RFC
     1918 (qui a remplacé le fameux 1597).
  ·  "IP masquerading".
     C'est une traduction d'adresses dynamique fournie par le noyau de
     la machine Linux passerelle. Une idée simple et géniale.  C'est
     peut-être la méthode la plus générale, car elle marche pour un
     grand nombre de services réseaux. Notez quand même tout de suite
     que tous ne fonctionneront pas, notamment ping et beaucoup de
     services UDP.  "IP masquerading" nécessite un noyau récent (2.* ou
     certains 1.3.* ou un patch du 1.2.*) et il est documenté sur
      ou
     . Un HOWTO décrivant clairement
     l'installation de IP masquerading se trouve à
     .
  ·  "Socks" est un relais générique, fonctionnant au niveau application
     (donc pas de modifications dans le noyau contrairement au "IP
     masquerading". Il nécessite des programmes spéciaux (trouvés
     couramment sur les machines Unix) du côté client. Les
     documentations se trouvent en général dans les livres ou serveurs
     parlant de sécurité car on l'utilise beaucoup dans ce contexte.
     C'est ainsi que le document "Firewall-HOWTO" décrit cette solution
     (il est traduit en français, voir
     .)
  ·  Relais applicatif : c'est ainsi qu'on nomme les programmes tournant
     au niveau application qui relaient les requêtes des clients,
     installés sur le réseau sans adresses IP légales. Outre le relayage
     qui permet à ces machines de sortir, ils fournissent typiquement
     une valeur ajoutée, par exemple en gardant en mémoire locale des
     informations fréquemment accédées. C'est à mon avis la solution la
     plus simple à mettre en oeuvre, elle marche sur tous les noyaux et
     même sur d'autres Unix que LLiinnuuxx.
     Certaines applications n'ont aucun problème à être ainsi relayées
     car elles ont toujours fonctionné comme ça : le courrier, les News,
     la synchronisation d'horloges, le service de noms, etc. D'autres se
     sont converties au relayage à posteriori et y ont gagné beaucoup
     (pour le Web, c'est le relayage qui permet de mettre en oeuvre les
     indispensables caches comme celui de Renater
     ). Ainsi, le gros avantage du relayage est
     de pouvoir apporter une valeur ajoutée : réécriture d'adresses et
     gestion de files d'attente centralisées pour le courrier, caches
     pour le Web. Le meilleur relais + cache Web à l'heure actuelle est
     Squid  .
     Le relayage a deux défauts : toutes les applications ne disposent
     pas d'un relais (on peut utiliser Socks pour combler les trous) et
     il faut installer un nouveau relais à chaque application. Le
     relayage est donc recommandé si on se contente des services de
     base : courrier, Web, News, etc.
  1133..55..  SSeennddmmaaiill
  La configuration de sendmail est toujours quelque chose de
  particulièrement pénible et difficile. Toutefois, certains outils
  facilitent grandement les choses. Les distributions sont fournies avec
  certains fichiers, qui peuvent être une solution. Toutefois, il est
  plus sain de réinstaller le fichier de configuration en se basant sur
  les documents qui suivent :
  ·  Programmes :
  ·  sendmail :   ;
  ·  procmail :   ;
  ·  fetchmail :  
     ;
  ·  kit Jussieu :   ;
  ·  UUCP : n'importe quel site miroir GNU, par exemple
      ou   ;
  ·  exmh :  .
  ·  Documents :
  ·  excellente documentation dans le kit Jussieu, en français :
      ;
  ·  FAQ FreeBSD notamment "How do I use sendmail for mail delivery with
     UUCP?" ;
  ·   '
  ·  pourquoi utiliser UUCP :
      ;
  ·  la doc de Taylor-UUCP ;
  ·  Linux Network Administrator's Guide (voir plus bas).
  1133..66..  CCoonnffiigguurraattiioonn dduu mmaaiill lloorrss dd''uunnee ccoonnnneexxiioonn aavveecc uunn pprroovviiddeerr
  Les providers reçoivent les messages et les rendent accessibles via un
  serveur POP (mail.fournisseur.fr en général). Il faut donc récupérer
  les messages reçus par ce serveur vers la machine linux dans le
  fichier /var/spool/mail/utilisateur.
  Pour cela, vous pouvez utiliser le programme fetchmail qui permet
  entre autres choses de récupérer du courrier pour plusieurs
  utilisateurs sur différents serveurs.
  Voici un exemple de fichier .fetchmailrc :
  # Recuperation  de mon courrieur chez mon fournisseur 1
  poll mail.fournisseur.fr protocol POP3:
          user UserServeurPop has password MotDePasseServeurPop is NomLocal here
          fetchall
  # Recuperation  de mon courrieur chez mon fournisseur 2
  poll mail.fournisseur2.fr protocol POP3:
          user UserServeurPop2 has password MotDePasseServeurPop2 is NomLocal here
          fetchall
  Vous pouvez également utiliser le programme gwpop de Stéphane
  Bortzmeyer. On peut le trouver sur le site
  .
  Dans ce script, définir :
  $mailhost = "mail.fournisseur.fr";
  $deliver= "deliver NomUserLocal ";
  Puis, une fois connecté, lancer via un script (histoire de ne pas
  avoir à tout retaper à chaque fois) :
  gwpop -p MotDePasseServeurPop UserServeurPop
  Une fois que le courier est reçu, la question est de savoir comment en
  envoyer. Deux méthodes sont couramment utilisées dans le monde unix
  pour créer le fichier sendmail.cf nécessaire.
  1133..77..  UUttiilliissaattiioonn dduu KKiitt ddee JJuussssiieeuu
  Recompilez et installez la dernière version de sendmail.
  Voici le fichier de règles qu'il faut indiquer via le kit sendmail
  Jussieu :
  #!/bin/sh
  #
  # Regles pour le domaine lolonet
  #
  Domaine="MonNomdeDomaineAvecUnPoint"
  AdressesInternes=RIEN
  V8="o"
  Aliases="/etc/aliases"
  SendmailSt="/etc/sendmail.st"
  SendmailHf="/usr/lib/sendmail.hf"
  Mqueue="/var/spool/mqueue"
  et le fichier de config :
  #!/bin/sh
  Host='NomDeMaMachine'
  AdressesLocales=TOUT_DOMAINE
  RelaisExterieur='smtp.[mail.fournisseur.fr]'
  ReecritureAdressesLocales=$Domaine
  RevAliases='hash -N /etc/revaliases'
  MailerLocal='/usr/bin/procmail lsSDFMhPfn procmail -Y -a $h -d $u'
  On utilise le programme procmail comme mailer local. Ce programme
  permet à chaque utilisateur de filtrer automatiquement les messages
  reçus via des règles spécifiées dans le fichier .procmailrc de leur
  $HOME.
  Il suffit ensuite de modifier le configurateur en décommentant la
  ligne suivante:
  CPP="$CPP -traditional"
  puis de générer le fichier de config :
  ./configurateur regles.lolonet Machine.config > sendmail.cf.Machine
  et de copier le fichier généré dans /etc/sendmail.cf.
  1133..88..  UUttiilliissaattiioonn ddee mm44
  Vous pouvez conserver le sendmail fourni par votre distribution mais
  je vous recommande fortement de compiler vous même la dernière version
  disponible.
  Vous trouverez dans le repertoire sendmail-ver/cf/cf une liste de
  fichiers .mc prédéfinis... Vous pouvez vous baser sur ceux ci, sur le
  fichier  sendmail-ver/cf/README et sur le fichier sendmail-
  ver/doc/op/op.me pour vous faire un fichier linux.mc à votre
  convenance.
  Voici un exemple commenté basé sur la configuration suivante :
  ·  Domaine local non routable : mondomaine.a.moi
  ·  Serveur SMTP du fournisseur d'accès : mail.fournisseur.fr
  Ce document présente l'une des possibilités de sendmail qui permet de
  définir un mailer particulier comme coûteux. Une autre option disant à
  sendmail de garder en attente les messages utilisant de tels médias,
  il nous suffit de définir le mailer _s_m_t_p comme étant _c_o_û_t_e_u_x pour voir
  tous les messages à destination de l'extérieur rester _d_a_n_s _l_a _q_u_e_u_e
  jusqu'à ce qu'on les en chasse explicitement par un sendmail -q, placé
  par exemple dans le script /etc/ppp/ip-up lors d'une connexion PPP.
  divert(-1)
  #   linux.rtc.mc, version dialup
  #   Copyright (C) 1998 Jean Charles Delépine
  #
  #   This program is free software; you can redistribute it and/or modify
  #   it under the terms of the GNU General Public License as published by
  #   the Free Software Foundation; either version 2 of the License, or
  #   (at your option) any later version.
  #
  #   This program is distributed in the hope that it will be useful,
  #   but WITHOUT ANY WARRANTY; without even the implied warranty of
  #   MERCHANTABILITY or FITNESS FOR A PARTICULAR PURPOSE.  See the
  #   GNU General Public License for more details.
  #
  divert(0)
  include(`../m4/cf.m4')dnl On récupère les macros générales...
  dnl
  VERSIONID(`@(#)linux.rtc.mc, 0.6 (Delépine) 14/08/1998')dnl
  dnl
  dnl ********************************************************************
  OSTYPE(linux)dnl
  dnl
  dnl A priori on tournera sous linux cette ligne ne fait que définir
  dnl un mailer local que l'on va s'empresser de redéfinir mais il vaut
  dnl mieux la laisser au cas où les futures versions de sendmail y
  dnl ajouttent de nouvelles fonctionalités.
  dnl
  dnl ********************************************************************
  DOMAIN(generic)dnl
  dnl
  dnl le domaine 'generic' défini le nom des .forward, la feature 'redirect'
  dnl et l'utilisation de sendmail.cw
  dnl
  GENERICS_DOMAIN(mondomaine.a.moi mondomain)
  dnl
  dnl défini la classe des domaines influencés par les genericstables
  dnl utilisées plus bas. Y mettre tous les noms que votre serveur peut
  dnl prendre suivant les outils utilisés (pine, netscape, mail...)
  dnl
  dnl ********************************************************************
  dnl
  FEATURE(always_add_domain)dnl
  dnl
  dnl j'aime bien recevoir mes courriers locaux avec l'adresse réécrite
  dnl
  FEATURE(masquerade_envelope)dnl
  dnl
  dnl pour que le from de l'enveloppe soit correct... c'est cette adresse
  dnl qui sera utilisée par les serveurs smtp menant à vos correspondants
  dnl pour vous prevenir en cas de problèmes (user unknown, ...)
  dnl
  dnl ********************************************************************
  FEATURE(local_procmail)dnl
  dnl
  dnl Par défaut le mailer local pour linux est mail.local, je lui préfère
  dnl procmail d'autant plus que mail.local n'est généralement pas
  dnl fourni avec les distributions actuelles de linux (il peut être
  dnl trouvé dans le package sources de sendmail).
  dnl
  dnl ATTENTION, procmail est sensé être dans /usr/local/bin mais si vous ne
  dnl l'avez pas compilé vous même il est certainement dans /usr/bin... si
  dnl vous êtes dans ce cas, décommentez la ligne suivante.
  dnl
  dnl FEATURE(local_procmail,``/usr/bin/procmail'')dnl
  dnl
  dnl ********************************************************************
  FEATURE(genericstable,``hash -N /etc/revaliases'')dnl
  dnl
  dnl un FEATURE(genericstable) suffirait mais je veux rester cohérent
  dnl avec la solution "Kit de Jussieu" fournie précédemment,
  dnl je renomme donc /etc/genericstable en /etc/revaliases
  dnl C'est dans ce fichier que nous définierons les règles de
  dnl transcription d'adresse entre adresse locale -> adresse provider.
  dnl ex: machin@mondomaine.a.moi -> nom.prenom@fournisseur.fr
  dnl
  dnl ********************************************************************
  FEATURE(nocanonify)dnl
  dnl
  dnl On ne cherchera pas a canoniser les domaines des messages à
  dnl envoyer.
  dnl
  dnl ********************************************************************
  dnl define(`confDOMAIN_NAME',`ppp.fournisseur.fr')dnl
  dnl
  dnl Défini le nom qu'annoncera sendmail par EHLO aux autres
  dnl serveur SMTP...
  dnl Vous pouvez mettre ce que vous voulez ici mais je considère plus
  dnl propre d'annoncer son véritable nom (que les serveurs sérieux
  dnl indiqueront de toute façon dans les entêtes).
  dnl Si vous disposez d'une adresse IP fixe, vous mettez ici le
  dnl le nom DNS associé à cette adresse lors de vos connexion PPP.
  dnl
  dnl Si votre fournisseur d'accés utilise des adresses dynamiques,
  dnl reportez vous à la section
  dnl "Que faire en cas d'attribution dynamique de l'adresse IP"
  dnl
  dnl ********************************************************************
  define(`confDEF_CHAR_SET', `ISO-8859-1')dnl
  dnl
  dnl pour que le destinataire sache comment lire notre 8bit
  dnl
  dnl ********************************************************************
  define(`confCON_EXPENSIVE',`True')dnl
  dnl
  dnl Ce qui coûte cher doit attendre un 'sendmail -q'
  dnl
  dnl ********************************************************************
  define(`confCOPY_ERRORS_TO', `Postmaster')dnl
  dnl
  dnl Les messages d'erreur doivent être envoyés en copie au Postmaster
  dnl
  dnl ********************************************************************
  define(`confME_TOO', `True')dnl
  dnl
  dnl Pour que les messages envoyés à une liste locale soit aussi envoyés
  dnl à l'auteur
  dnl
  dnl ********************************************************************
  define(`SMART_HOST', `smtp8:[mail.fournisseur.fr]')dnl
  dnl
  dnl Ce n'est pas à moi de négocier avec le bout du monde. Je délègue
  dnl donc cette tâche au serveur de mon FAI.
  dnl On utilise smtp8 pour envoyer les accents en 8 bits sans passage
  dnl par le quoted unreadable. Attention, on considère ici que
  dnl mail.fournisseur.fr dispose d'un MTA correct acceptant les messages en
  dnl 8 bits (soit la plupart si ce n'est tout les fournisseurs d'accès)
  dnl
  dnl ********************************************************************
  define(`SMTP_MAILER_FLAGS', `e')dnl
  dnl
  dnl Le flag 'e' est là pour expensive : smtp coûte cher !
  dnl
  dnl ********************************************************************
  dnl
  MAILER(local)dnl
  MAILER(smtp)dnl
  dnl
  dnl Définition des mailers qui seront utilisés.
  dnl
  dnl ********************************************************************
  Placez votre linux.rtc.mc modifié dans le répertoire sendmail-
  ver/cf/cf et lancez la commande :
  m4 < linux.rtc.mc > sendmail.cf
  1133..99..  UUnnee ffooiiss llee sseennddmmaaiill..ccff ggéénnéérréé......
  Le copier dans /etc.
  Il est nécessaire de définir l'adresse IP du serveur SMTP dans le
  fichier /etc/hosts.
  À partir des versions 8.7 de sendmail (si votre version est
  antérieure : changez-en !) sendmail utilise les _s_e_r_v_i_c_e _s_w_i_t_c_h sur les
  systèmes les supportant (Ultrix, Solaris, OSF/1, linux-libc6...) et
  implante lui même ces services via le fichier /etc/service.switch sur
  les autres systèmes (SunOS, HP-UX, BSD, _L_i_n_u_x_-_l_i_b_c_5, ...)
  Si votre système utilise la Glibc2 (RedHat 5.x, Debian 2.0,...) vous
  devrez utiliser un fichier /etc/nsswitch.conf dont voici un exemple :
       # /etc/nsswitch.conf
       #
       # Name Service Switch configuration file.
       # Attention: si vous utilisez les services NIS ou NIS+,
       # vous devrez adapter le contenu de ce fichier.
       passwd:     files
       shadow:     files
       group:      files
       # On veut que le fichier /etc/hosts soit visité en
       # premier.
       # Attention de bien laisser une référence au service de noms (DNS)
       # ou vous ne pourrez plus utiliser d'outils réseaux compilés en libc6 !
       hosts:      files dns
       networks:   files
       ethers:     files
       protocols:  files
       rpc:        db files
       services:   files
  Si vous utilisez encore la libc5, le fichier /etc/host.conf n'est pas
  pris en compte par sendmail et vous devrez utiliser un fichier
  /etc/service.switch contenant l'unique ligne :
  hosts files
  Ainsi, lorsque sendmail cherchera notre relais smtp, il ira
  directement voir dans le fichier /etc/hosts sans se soucier du DNS.
  Enfin, il faut réécrire l'adresse locale pour que les messages envoyés
  aient un champ From correspondant à l'adresse fournie par le
  fournisseur. Il suffit d'ajouter dans /etc/revaliases une ligne du
  style :
  NomLocal:       NomFournisseur@fournisseur.fr
  Je vous recommande d'y ajouter aussi les diverses adresses que votre
  serveur peut utiliser pour communiquer avec le reste du monde :
  root:           NomFournisseur@fournisseur.fr
  news:           NomFournisseur@fournisseur.fr
  postmaster:     NomFournisseur@fournisseur.fr
  Le-chat:        NomFournisseur@fournisseur.fr
  ...
  et ensuite régénérer la base avec :
  /usr/sbin/sendmail -bi -oA/etc/revaliases
  Si un démon sendmail tourne actuellemnt, tuez le :
      # kill `head -1 /var/run/sendmail.pid`
  Puis relancez le :
      # /usr/sbin/sendmail -bd -os
  Éditez vos fichiers de démarrage (souvent dans /etc/rc.?d ou
  /etc/init.d) afin de modifier si nécessaire la ligne lançant sendmail
  au moment du boot en la remplaçant par /usr/sbin/sendmail -bd -os'.
  Voila ! Les mails sont stockés dans /var/spool/mqueue.  Lorsque vous
  êtes connectés par PPP et que vous souhaitez envoyer tous les mails,
  il suffit de faire
  /usr/sbin/sendmail -q
  1133..1100..  QQuuee ffaaiirree eenn ccaass dd''aattttrriibbuuttiioonn ddyynnaammiiqquuee ddee ll''aaddrreessssee IIPP
  Quel est le problème ?
  Lorsque sendmail communique avec un autre MTA, il se présente
  (commande HELO ou EHLO) en utilisant le contenu de la macro $j qui est
  généralement le résultat de la commande hostname sur le système hôte.
  Dans le cas d'une machine reliée de façon intermitente à l'Internet ce
  résultat n'est généralement pas une adresse officielle, déclarée, donc
  connue du service de noms (DNS).
  Nous avons vu que la solution quand on dispose d'une adresse IP fixe
  et valide consistait en forcer la définition de la macro $j par la
  commande du kit m4 :
      define(`confDOMAIN_NAME',`ppp.fournisseur.fr')dnl
  Mais il faut, pour utiliser cette solution, connaître à l'avance le
  nom qui sera attribué à notre machine lors de la future connexion...
  ce n'est donc pas envisageable dans le cas qui nous préoccupe.
  Dans le fichier /etc/sendmail.cf que nous venons de générer, nous
  pouvons voir :
  # my official domain name
  # ... define this only if sendmail cannot automatically determine your domain
  #Dj$w.Foo.COM
  C'est à cet endroit qu'a eventuellement lieu la définition de la macro
  $j qui nous intéresse.
  Lors d'une connexion PPP, le script /etc/ip-up/, lancé au début de la
  connexion, reçoit en argument l'adresse IP qui nous a été attribuée.
  Il est donc possible, dans ce script, de demander au serveur de noms
  (le nôtre ou celui du provider) de transcrire cette adresse IP en un
  nom de domaine pleinement qualifié, de modifier /etc/sendmail.cf puis
  de relancer sendmail avec cette nouvelle définition.
  Différentes méthodes et programmes le permettent mais la plupart sont
  verbeux et nécessiteraient un filtre awk ou grep pour extraire le nom
  qui nous intéresse... j'ai donc écrit un petit utilitaire très simple
  gethost dans cet unique but.
  Pour pouvoir utiliser le script ip-up que je fournis plus loin :
  ·  copiez /etc/sendmail.cf en /etc/sendmail.cf.base afin de disposer
     d'une base à partir de laquelle ip-up pourra travailler.
  ·  Compilez gethost :
       gcc -o gethost gethost.c
  et placez-le dans le repertoire /usr/local/bin.
  Il vous reste à modifier votre fichier /etc/ppp/ip-up en y intégrant
  le mien.
  Un exemple de script ip-up :
  #!/bin/sh
  #   /etc/ppp/ip-up   script permettant de configurer correctement
  #                    sendmail dans le cas des attributions
  #                    dynamique d'adresse IP
  #
  #   Copyright © 04/1998 Jean Charles Delépine
  #
  #   This program is free software; you can redistribute it and/or modify
  #   it under the terms of the GNU General Public License as published by
  #   the Free Software Foundation; either version 2 of the License, or
  #   (at your option) any later version.
  #
  #   This program is distributed in the hope that it will be useful,
  #   but WITHOUT ANY WARRANTY; without even the implied warranty of
  #   MERCHANTABILITY or FITNESS FOR A PARTICULAR PURPOSE.  See the
  #   GNU General Public License for more details.
  # Les paramètres passés à ip-up par pppd (man pppd) :
  # $1 = nom de l'interface (ppp0)
  # $2 = périférique utilisé (/dev/modem)
  # $3 = vitesse de transmission
  # $4 = adresse IP locale (celle qui nous intéresse)
  # $5 = adresse IP distante (le serveur de modem du provider, sera
  #      notre passerelle vers le reste du monde)
  # $6 = ipparam (option donnée par l'utilisateur via l'option ipparam
  #      de pppd)
  HOST=`/usr/local/bin/gethost $4`
  sed s/'#Dj.*'/"Dj$HOST"/ /etc/sendmail.cf.base >/etc/sendmail.cf
  kill -1 `head -1 /var/run/sendmail.pid`
  /usr/sbin/sendmail -q&
  exit 0
  Le programme gethost.c :
  /*
      gethost.c, récupère le nom canonique d'une machine
                 à partir de son adresse IP.
      Copyright © 04/1998 Jean Charles Delépine
      This program is free software; you can redistribute it and/or modify
      it under the terms of the GNU General Public License as published by
      the Free Software Foundation; either version 2 of the License, or
      (at your option) any later version.
      This program is distributed in the hope that it will be useful,
      but WITHOUT ANY WARRANTY; without even the implied warranty of
      MERCHANTABILITY or FITNESS FOR A PARTICULAR PURPOSE.  See the
      GNU General Public License for more details.
  */
  #include 
  #include 
  #include 
  #include 
  int main(argc,argv)
  char argc;
  char *argv[];
  {
    struct hostent *host;
    struct in_addr ia;
    if (argc < 2) {
      fprintf(stderr,"Usage : %s addr\n",argv[0]);
      exit(1);
    }
    if (!inet_aton (argv[1],& ia)) {
        fprintf(stderr,"Erreur: adresse invalide\n");
        exit(1);
    }
    host=gethostbyaddr((char *) & ia, sizeof(ia), AF_INET);
    if (!host) {
      fprintf(stderr,"Erreur: adresse non trouvée ou pas de DNS\n");
      exit(1);
    }
   printf("%s\n",host->h_name);
    exit(0);
  }
  1133..1111..  nneettssttaatt --ss
  Une option de netstat existant sur certaines plates-formes est
  inexistante avec Linux (option -s). Qu'importe : le script Perl 5  qui
  suit résoud ce problème ! Il suffit de le sauvegarder sous le nom de
  netstat, et de le mettre avec le _v_r_a_i dans le PATH. Perl fait le
  reste.
  ______________________________________________________________________
  #!/usr/local/bin/perl
  # Il faut perl 5
  require 5.003;
  $stats = "/proc/net/snmp";
  if ($ARGV[0] eq '-s') {
      open (STATS, "< $stats") || die "Cannot open $stats: $!";
      while () {
          chop;
          undef $i;
          ($category, @fields) = split;
          chop $category;
          print "\n$category statistics:\n";
          $_ = ;
          ($category, @values) = split;
          $~ = "STAT";
          foreach $field (@fields) {
              write;
          }
      }
      close (STATS);
  }
  else {
      system ($0, join (' ', @ARGV));
  }
  format STAT =
  @<<<<<<<<<<<<<<<<<:@>>>>>>>
  $field,       ,$values[$i++]
  .
  ______________________________________________________________________
  1144..  EELLFF
  1144..11..  IInnttrroodduuccttiioonn
  Depuis ses toutes premières versions, Linux supporte les binaires au
  format a.out. Le support pour les binaires au format ELF a été intégré
  dans le noyau et une distribution des bibliothèques partagées au
  format ELF a été faite. Les avantages du format ELF par rapport au
  format a.out sont nombreux :
  ·  compatibilité avec les systèmes Unix basés sur SVR4,
  ·  plus grande facilité de création des bibliothèques partagées,
  ·  édition de liens dynamiques lors de l'exécution des programmes,
  ·  support des fonctions dlopen(), dlsym() et dlclose()
  Les plus récentes versions des distributions sont basées sur le format
  ELF. Si votre machine est encore au format a.out, il est grand temps
  de réinstaller votre machine avec une distribution de Linux plus à
  jour.
  1144..22..  UUttiilliissaattiioonn ddeess uuttiilliittaaiirreess EELLFF
  Les nouvelles versions du compilateur et des utilitaires génèrent des
  exécutables au format ELF, par défaut. Il est possible de créer des
  exécutables au format a.out en utilisant l'option -b i486-linuxaout
  lors de l'appel de gcc.
  Il est désormais assez facile de construire des bibliothèques
  dynamiques.  Les fichiers sources doivent être compilés avec l'option
  -fPIC afin que le code généré puisse s'exécuter à n'importe quelle
  adresse (les bibliothèques dynamiques sont chargées à des adresses non
  prévisibles aussi le code doit être indépendant de son adresse
  physique). L'option -shared de gcc permet ensuite de générer une
  bibliothèque dynamique.
  Par exemple, pour générer une bibliothèque libtruc.so.1.0, on
  utilisera les commandes suivantes :
  $ gcc -c -fPIC *.c
  $ gcc -shared -Wl,-soname,libtruc.so.1 -o libtruc.so.1.0 *.o
  1144..33..  SSoouurrcceess dd''iinnffoorrmmaattiioonn ssuurr EELLFF
  Quelques documents concernant ELF sont disponibles sur ftp.lip6.fr
  dans /pub/linux/ELF/doc. Il s'agit de :
  ·  ELF.doc.tar.gz : la spécification du format ELF,
  ·  ELF.ps.gz : un article, écrit par H.J. Lu, décrivant
     l'implémentation du format ELF dans Linux,
  ·  move_to_elf.gz : une description de la transition entre les formats
     a.out et ELF.
  Il est également possible d'en apprendre plus sur ELF par les URL
  suivants :
  ·  
  ·  
  1155..  CCaattaassttrroopphhee !!
  Ce chapitre est dédié aux moments de catastrophe, où rien de marche,
  et où l'on a envie de tout mettre par la fenêtre...
  1155..11..  CCoorrrruuppttiioonn ddee ppaarrttiittiioonnss
  Dans certaines situation (panne électrique, etc.), la table des
  partitions logiques peut se corrompre. Si c'est votre cas, une
  solution pour tenter de résoudre le problème consiste à lancer le
  programme fdisk et entrer à la main les limites (_S_t_a_r_t  et _E_n_d) de
  chacune des partitions de votre disque.
  Bien sûr, il est important d'en avoir fait une copie papier au
  préalable.
  1155..22..  IImmppoossssiibbllee ddee bbooootteerr !!
  Vous venez de rallumer la machine et n'arrivez plus à booter. Dans ce
  cas, le mieux est d'utiliser les disquettes de boot (celles de la
  Slackware, ou bien donner l'option rreessccuuee avec Red Hat).  Une fois la
  machine amorcée, montez la partition racine et copiez le noyau sur une
  nouvelle disquette en lançant : cat /mnt/vmlinuz > /dev/fd0 par
  exemple.  Normalement, ça devrait alors fonctionner si le noyau est
  correct.  Éventuellement, effectuez un :
  rdev /dev/fd0 /dev/hda2
  rdev -R /dev/fd0 1
  pour spécifier au noyau quelle partition est la racine du système de
  fichiers et lui dire de monter celle-ci en lecture seule pour
  permettre à fsck de faire son travail au moment du boot.
  1155..33..  FFoorrmmaattaaggee aacccciiddeenntteell dd''uunnee ppaarrttiittiioonn
  Voilà, vous avez formaté par erreur une partition où se trouvait le
  rapport de 120 pages à rendre hier. Bon, pas de panique ! Inutile de
  dire qu'il est impossible de faire un unformat.
  La première solution de récupération (très brutale) est de faire un
  strings /dev/hda3 > Recup. Il reste ensuite à parcourir le fichier et
  à récupérer ce qu'il est possible de récupérer.
  Une seconde solution est d'utiliser ce script Perl (voir
  ) :
  # Auteur : aubert@titan.enst-bretagne.fr
  #!/usr/local/bin/perl
  $maxlines = 20;
  @before = ();
  $syntaxe = "Syntaxe: cgrep.pl terme_a_rechercher fichier_a_parcourir\n";
  $terme = shift(@ARGV) || die $syntaxe;
  $fichier = shift(@ARGV) || die $syntaxe;
  open(F, $fichier) || die "Cannot read $fichier: $!\n";
  # On remplit @before jusqu'a sa capacite maximales ($maxlines)
  while (($_ = ) && (scalar(@before) < $maxlines))
  {
    if (/$terme/o)
    {
      print @before;
      print $_;
      & print_next_lines;
    }
    push(@before, $_);
  }
  # Le tableau @before contient la bonne quantite d'elements, donc on
  # passe maintenant dans une partie ou @before garde une taille constante
  while ()
  {
    if (/$terme/o)
    {
      print @before;
      print $_;
      & print_next_lines;
    }
    push(@before, $_);
    shift(@before);
  }
  close(F);
  exit 1;
  sub print_next_lines
  {
    for ($i = 0; $i < $maxlines; $i++)
    {
      print scalar();
    }
    exit 0;
  }
  1155..44..  PPrroobbllèèmmeess aavveecc llee ddiissqquuee dduurr :: ssuuppeerr--bblloocc
  Si le super-bloc est vérolé lancer e2fsck avec les options suivantes :
  e2fsck -b 8193 /dev/sda3. Si ça ne marche toujours pas, essayer en
  augmentant le nombre de 8192 à chaque fois pour essayer de récupérer
  une copie du super-bloc en état.
  Si ça ne fonctionne toujours pas, essayer de lancer la commande mke2fs
  avec l'option -S. Attention à ne pas l'oublier sinon vous reformatez
  la partition ! Cette option provoque la regénération des copies du
  superbloc et des descripteurs du système de fichiers.  Elle n'écrase
  pas les fichiers existants.
  1155..55..  PPrroobbllèèmmeess aavveecc llee ddiissqquuee dduurr :: bbllooccss ddééffeeccttuueeuuxx
  Si le disque a quelques problèmes (secteurs défectueux), vous pouvez
  récuperer e2fsck dans le paquetage e2fsprogs version 1.10 si vous ne
  l'avez pas déjà. Ensuite,
  ·  bootez sur une disquette si le problème est à la racine ;
  ·  lancez badblocks > BLOCKS ;
  ·  lancez e2fsck -f -L BLOCKS -p -y.
  1155..66..  RRééccuuppéérraattiioonn dd''uunn ddiissqquuee
  Les instructions qui suivent effectuent une sauvegarde du disque
  (enfin, de ce qu'il est possible de récupérer), testent la qualité du
  disque, recréent un système de fichiers en retirant les blocs
  défectueux et enfin restaurent la sauvegarde.
  ______________________________________________________________________
     cd /fs
     find . -depth -mount -print | cpio -ovB > $TAPE
     cd /
     tail -f /usr/adm/syslog &
     umount /fs
     badblocks -w -o /autre_filesystem/bb_list.tmp /dev/hda3
     mke2fs -l /autre_filesystem/bb_list.tmp /dev/hda3
     mount /dev/hda3 /fs
     dd if=/dev/zero of=/fs/test.tmp
     rm test.tmp
     cd /fs
     cpio -ivBmd < $TAPE
  ______________________________________________________________________
  A partir du mke2fs, aucun message d'erreur ne devrait se produire.
  1155..77..  ffaattaall ssiiggnnaall 1111
  Certaines machines ne pourront fonctionner convenablement et
  produiront alors de façon plus ou moins aléatoire un message (par
  exemple "fatal signal 11", ou "SIGSEGV") puis stopperont brutalement
  l'exécution du programme actif.  Cause la plus probable : problème du
  matériel (composants de mémoire trop lents, par exemple).
  Essayer tout d'abord, grâce au "SETUP" de la machine, de ralentir le
  processeur et/ou le bus, de "débrayer" le cache processeur. Puis
  diminuer le niveau de PIO de l'EIDE (ne pas dépasser PIO 3).  Lire à
  ce propos le document  .
  1155..88..  DDiissqquueettttee ddee sseeccoouurrss
  À peu près toutes les distributions proposent des disquettes de
  secours qui vous permettent au moins d'amorcer la machine et de monter
  la racine du système de fichiers pour pouvoir y effectuer les
  réparations nécessaires. Toutefois, signalons la présence d'une
  disquette assez utile (ce genre de disquette a un nom particulier,
  "bite et couteau", pour des raisons purement historique), tomsrtbt,
  que l'on peut trouver sur le site  .
  1166..  DDiivveerrss
  1166..11..  CCoommmmeenntt ggéénnéérreerr uunnee ddiissqquueettttee ddee bboooott
  Il peut être très utile d'avoir sur disquette un noyau pour booter
  dessus.  Pour faire cela, prenez une disquette formatée et allez à la
  racine de votre disque.
  Identifiez votre noyau. Il doit s'appeler zImage ou vmlinuz.
  Vous le copiez d'abord sur disquette :
          cat /zImage > /dev/fd0
  puis faîtes (exemple) :
         rdev /dev/fd0 /dev/hda2
         rdev -R /dev/fd0 1
  Le deuxième paramètre de la première commande doit être le nom de la
  partition racine LLiinnuuxx de votre système.
  Cette disquette vous permet alors de booter (tester !).
  Si vous utilisez la Slackware, vous pouvez aussi utiliser la commande
  /sbin/makebootdisk qui fera tout cela à votre place.
  1166..22..  MMoonn mmoott ddee ppaassssee,, ooùù eesstt mmoonn mmoott ddee ppaassssee ??
  En bref : vous avez perdu le mot de passe de root... Bon, il y a
  plusieurs solutions. La première :
  solutions. La première :
  1. bootez avec les disquettes boot et root de votre distribution.
  2. loguez-vous en root (là, pas de mot de passe).
  3. montez la racine du disque dur : mount -t ext2 /dev/hda1 /mnt
  4. allez dans le répertoire /mnt. Il ne reste plus qu'à éditer le
     fichier /mnt/etc/passwd, y supprimer le mot de passe de root :
     root::0:0:root:/root:/bin/bash.
  Vous rebootez LLiinnuuxx normalement, et en principe, vous n'avez plus
  besoin de mot de passe pour vous loguer en root.
  Bon, passons à d'autres solutions : rebooter le pc en mode dit _s_i_n_g_l_e_-
  _u_s_e_r. Pour cela, lors du boot avec LILO, fournir LILO: linux single
  (remplacer ici "linux" par le nom sous lequel LILO connaît votre
  noyau). Un shell root va apparaître.  Attention : le clavier est en
  qwerty et la partition en lecture seule.  Pour y remédier :
      loadkeys /usr/lib/kbd/keytables/fr.map
      mount -w -n -o remount /
  Soit vous utilisez la commande passwd, soit vous éditez le fichier
  /etc/passwd
  Si vous n'avez pas de disquette de boot, vous pouvez souvent vous en
  sortir en passant init=/bin/sh lors de l'amorçage.  Ensuite, monter la
  racine et éditer à la main le fichier /etc/passwd.
  1166..33..  CCoommmmeenntt lliimmiitteerr llee rreebboooott eenn ssiinnggllee uusseerr ??
  Le problème du reboot en single user, c'est que n'importe qui peut
  alors réussir à passer sur la machine en root. Pour les entreprises ou
  les universités, cela pose un problème de sécurité.  Certaines
  stations Unix permettent de mettre un mot de passe dans l'EPROM de la
  machine. Linux permet de demander le mot de passe root même en _s_i_n_g_l_e_-
  _u_s_e_r.
  Pour cela, vous devez récupérer les sources du programme init qui est
  lancé lors de l'amorçage du système. Au début du programme init.c,
  modifiez, la définition de la constante _S_O_M_E___U_S_E_R pour qu'elle ait la
  valeur 2, recompilez init, et ré-installez-le.
  Cette première solution peut toutefois s'avérer être insuffisante car
  une personne peut toujours booter sur un autre périphérique (en
  utilisant l'option root = MonLinux).
  En utilisant Lilo, pas de problème ! Il suffit alors d'ajouter les
  lignes suivantes pour chacune des images dans le fichier
  /etc/lilo.conf :
  password = le mot de passe en clair
  restricted
  (pensez à mettre ce fichier en lecture seule pour le super-utilisateur
  et aucun droit pour les autres !)
  Le boot normal de chaque image se passe sans problème et sans demander
  le mot de passe (important si l'on veut que la machine redémarre seule
  en cas de pépin : EDF, reboot à distance, ...) mais si l'on veut
  passer des paramètres au noyau lors du boot, lilo demande alors le mot
  de passe.
  1166..44..  CCoonnssoolleess vviirrttuueelllleess -- aassppeeccttss pprraattiiqquueess
  LLiinnuuxx vous permet de travailler en même temps sur plusieurs fenêtres
  textes. Pour passer de l'une à l'autre, fais Alt + Fn ou n est le
  numéro de la fenêtre virtuelle et Fn une touche de fonction (par
  exemple F1, F2 ...). Vous pouvez configurer le nombre de fenêtres dans
  le fichier /etc/inittab.
  Quand vous êtes sous X, la combinaison devient Ctrl + Alt + Fn. Il est
  alors possible de retourner sous X en accédant ainsi à la console
  qu'il emploie (la première "libre", c'est-à-dire non gérée par un
  getty).
  Utiliser maj + pages (touches SHIFT et page précédente ou page
  suivante) pour "remonter". Ceci fonctionne aussi sous xterm.
  1166..55..  CCoonnssoolleess vviirrttuueelllleess -- aassppeeccttss tthhééoorriiqquueess
  1166..55..11..  PPrriinncciippee
  Les consoles virtuelles sont des périphériques. Elles sont au nombre
  de 63 (ou plus, ou moins, si l'on change ça lors de la compilation du
  noyau).  Elles correspondent aux fichiers "spéciaux" tty1 ...  tty63
  du répertoire /dev.
  Maintenant, pour pouvoir les  utiliser, il faut pouvoir attacher un
  processus à ce terminal. C'est  le rôle des utilitaires tels que
  agetty.  Il est  d'ailleurs intéressant  de suivre  (à l'aide de top)
  l'évolution des processus lors du login :
  Tout d'abord, agetty (de propriétaire root)  vous demande votre login.
  Dès que  vous appuyez sur entrée, agetty exécute le programme login
  (toujours de propriétaire root) par recouvrement.
  login (attaché à la VC puisqu'héritant de agetty) vous demande votre
  mot  de passe.  Il  lance  alors  votre  shell de  login (de
  propriétaire "vous").
  Vous pouvez  noter que quand  vous terminez votre  session (i.e.
  votre shell de login), un agetty est relancé.
  1166..55..22..  CCoonnffiigguurraattiioonn
  C'est  là qu'intervient  le fichier inittab. init  (de PID 1), est le
  processus ancêtre de tous les processus.  Comme c'est le premier
  processus, c'est lui qui se charge de lancer les agetty. Il  se  sert
  pour cela  du  fichier de  configuration /etc/inittab.
  Entre autres choses, ce fichier contient des lignes du type :
  ______________________________________________________________________
      c1:1235:respawn:/sbin/agetty 38400 tty1 linux
  ______________________________________________________________________
  Pour une explication, se référer à la page de manuel d'inittab(5).  Ca
  veut  dire en gros que init lance un agetty sur /dev/tty1 qu'il
  relance chaque fois qu'il meurt (respawn) avec un type de terminal
  LLiinnuuxx pour les cas où on est dans les "runlevels" 1,2,3 ou 5.
  Donc, il  faut mettre une ligne  de ce type pour  chaque console
  virtuelle.
  On voit ici qu'il y a autant de agetty lancés que de consoles
  virtuelles  utilisables, et  qu'on  est limité  par  ce nombre  des
  lignes dans inittab (sauf si l'on lance 63 agetty...).
  Il  existe   une  autre   méthode,  c'est  l'allocation   de  VC
  dynamiquement. Cela se fait grâce à un petit démon (cspawnd)
  
       cspawnd is normally started in  rc.local as a daemon that is
       signaled by  the kernel  when the  console user  presses the
       Spawn_Console key (see below). Upon receipt of a signal from
       the  kernel, cspawnd  activates the  newly allocated  VC and
       spawns a getty  process to enable the user to  login. In its
       default  configuration,  it  also attempts  to  periodically
       deallocate unused VCs.
  Il  convient alors  de  laisser  une VC  gérée  par la  première
  méthode, les autres étant alouées dynamiquement.
  1166..55..33..  LLeess ttoouucchheess
  Maintenant, il  faut pouvoir  passer d'une  VC à  l'autre. C'est le
  noyau  qui  s'en  charge.  Quand une  touche  "ConsoleN" (N=1...63)
  est frappée, Le noyau fait correspondre la VC numéro N à la console
  (la vrai).
  Il  y   a  aussi  "Decr_Console", "Incr_Console" qui respectivement,
  incrémente et décrémente le  numéro de la console ; ainsi  que
  Last_Console qui  fait  passer  à la  sernière  console utilisée.
  cspawnd  rajoute la touche  "Spawn_Console" (voir plus haut).
  Il ne reste plus qu'a faire  correspondre ceci à des touches (ou des
  combinaisons de  touches) du  clavier. Cela  est fait  grâce à
  l'utilitaire  loadkeys (lancé  par init au boot [dans un  fichier
  /etc/rcXXX]). Cet utilitaire prend en paramètre un fichier  .map
  (sûrement   /usr/lib/kbd/keytables/fr-lat1.map   pour   vous)   qui
  contient des lignes du style :
                   keycode  87 = F11 F11 Console_23
   control         keycode  87 = F11
   alt             keycode  87 = Console_11
   control alt     keycode  87 = Console_11
  Bien sûr,  vous pouvez retrouver  tout ceci dans  les pages de  man et
  toutes les aides en ligne mises à votre disposition. Citons
  loadkeys(8), init(8), inittab(5), cspawnd(8) ainsi que les fichiers du
  répertoire /usr/src/linux/Documentation.
  1166..66..  FFrraanncciissaattiioonn
  1166..66..11..  llooccaallee //// nnllss
  Les "locales" sont un système permettant de gérer le plus proprement
  possible les différences de langue et de style des utilisateurs. Par
  exemple, des francophones préfèrent écrire 3,14 plutôt que 3.14, ne
  notent pas les dates comme les Australiens (qui ne le font pas comme
  les États-Uniens), etc. Chaque utilisateur doit donc pouvoir choisir
  une locale qui lui convienne et les applications bien faites (rares
  sont celles qui gèrent complètement les locales mais nombreuses sont
  celles qui les utilisent au moins un peu) s'adaptent sans
  recompilation. En somme, il s'agit de mettre les préférences
  nationales en dehors de l'application, comme avec le système de
  ressources du MacOs.
  Si vous êtes un développeur, lisez le locale-tutorial (répertoires
  distributions/jurix/source/libc/nls ou bien sunsite/utils/nls) ou le
  Mini-HOWTO sur les Locales. Si vous êtes simple utilisateur, vous
  pouvez connaître les locales installées sur votre système avec locale
  -a (les noms semblent peu standardisés, vous aurez des chaînes du
  genre "fr_FR" ou "fr_FR.ISO8859-1") et en sélectionner une avec les
  variables d'environnement comme LANG ou LC_CTYPE (man locale donnera
  peut-être quelque chose).
  Si vous êtes administrateur d'une machine, que les locales ne marchent
  pas comme vous le souhaitez, lisez le Mini-HOWTO sur les Locales et/ou
  ce modeste texte.
  Si votre Linux n'est pas venu avec une installation correcte des
  locales (je ne crois pas qu'il existe une bonne distribution de ce
  point de vue), vous avez deux solutions. Je n'ai testé que la première
  et elle ne semble marcher qu'avec un noyau supérieur ou égal à 2.0 et
  une libc version 5.2.18 ou supérieure.
  Première solution : compiler les programmes de la libc et utiliser le
  paquetage WG15-collection.
  Pour cela, vous devez récupérer les sources de la libc. Il n'est pas
  nécessaire de la compiler en entier, juste les programmes de gestion
  des locales, qui permettent notamment de produire un fichier binaire à
  partir du source d'une locale. Pour résumer l'installation :
  Récupérer libc (ici 5.2.18), par exemple dans
  .
  (passer root)
  cd /usr/src
  mkdir libc-5.2.18
  chown  libc-5.2.18
  (quitter root)
  cd libc-5.2.18
  tar -xzvf /usr/tmp/libc-5.2.18.tar.gz
  cd include
  ln -s /usr/src/linux/include/asm .
  ln -s /usr/src/linux/include/linux .
  cd ../libc
  Et là vous pouvez lire les instructions dans le README et faire
  ./configure (make depend est long et ne semble pas nécessaire si vous
  voulez juste les locales)
  Si vous ne voulez pas compiler toute la bibliothèque C, arrêtez-vous
  là et :
  cd locale
  make SHARED= programs
  (passer root)
  mv localedef /usr/local/bin
  mv locale /usr/local/bin
  (quitter root)
  Vous avez alors les deux programmes importants. Vous pouvez maintenant
  générer des locales binaires à partir des sources.
  Une bonne collection de sources se trouve dans le fichier
  WG15-collection.linux.tar.gz qu'on trouve par exemple en
   (il doit son nom à un "working
  group" Posix).
  Dans ce fichier, une fois détaré, il y a une bonne documentation
  (Intro).  Si vous ne voulez pas la lire, ce qu'il faut faire est :
  (passer root)
  cd charmaps
  mkdirhier /usr/share/nls/charmap
  cp ISO_* /usr/share/nls/charmap
  cd ../locales
  mkdirhier /usr/share/nls/locale
  cp POSIX ??_* /usr/share/nls/locale
  mkdirhier /usr/share/locale
  (la ligne suivante est à cause de ce qui semble être une bogue dans la
  distribution)
  localedef -c -i /usr/share/nls/locale/en_DK -f ISO_8859-1:1987 en_DK
  (plein de message d'erreurs du genre item `yesstr' of category
  `LC_MESSAGES' undefined à ignorer)
  localedef -c -i /usr/share/nls/locale/fr_FR -f ISO_8859-1:1987 fr_FR
  (quitter root)
  Vous pouvez tester avec locale -a que la nouvelle locale est désormais
  connue. C'est tout. Les utilisateurs peuvent désormais utiliser les
  variables d'environnement des locales comme LANG ou LC_CTYPE.
  Deuxième méthode, que je n'ai pas réussi à faire fonctionner :
  Récupérer nslutils (aujourd'hui nlsutils-0.5.tar.gz) par exemple (il
  semble nécessaire de récupérer des fichiers d'en-têtes comme
  localeinfo.h dans la libc).
  make
  make install
  Pour tester votre installation des locales, vous pouvez vous servir de
  Perl 5.003 (c'est la première version de Perl qui teste que
  l'installation est correcte et produit un message d'erreur autrement)
  ou ce programme :
  #include 
  #include 
  #include 
  #include 
  #include 
  #define STRING "bétö\b"
  void main ()
  {
      int i;
      u_char c;
      printf ("Setting locale: %s\n", setlocale(LC_ALL, ""));
      for (i=0; i s'avère lui
  aussi digne d'intérêt.
  1166..66..33..  LLeess aacccceennttss ssoouuss bbaasshh
  Ajoutez dans le fichier .inputrc les lignes suivantes :
  set meta-flag on
  set convert-meta off
  set output-meta on
  1166..66..44..  lleessss
  Il est très désagréable de ne pas avoir les accents lorsque l'on fait
  un less ou un more d'un fichier. Pour que ce problème ne se pose pas,
  ajouter :
  export LESSCHARSET=latin1
  dans le fichier /etc/profile.
  La commande less permet aussi d'examiner le contenu de divers types de
  fichiers (less toto.tar.gz ...) :
  export LESSOPEN="|lesspipe.sh %s"
  Placer le script suivant dans un répertoire dont le nom figure dans le
  PATH :
  #!/bin/sh
  lesspipe() {
    case "$1" in
    *.tar) tar tvvf $1 2>/dev/null ;; # View contents of .tar and .tgz files
    *.tgz) tar tzvvf $1 2>/dev/null ;;
    *.tar.gz) tar tzvvf $1 2>/dev/null ;;
    *.tar.Z) tar tzvvf $1 2>/dev/null ;;
    *.tar.z) tar tzvvf $1 2>/dev/null ;;
    *.Z) gzip -dc $1  2>/dev/null ;; # View compressed files correctly
    *.z) gzip -dc $1  2>/dev/null ;;
    *.gz) gzip -dc $1  2>/dev/null ;;
    *.bz) bzip -dc $1  2>/dev/null ;;
    *.bz2) bzip2 -dc $1  2>/dev/null ;;
    *.zip) unzip -l $1 2>/dev/null ;;
    *.lha) lha -v $1 2>/dev/null ;;
    *.arj) arj l $1 2>/dev/null ;;
    *.1|*.2|*.3|*.4|*.5|*.6|*.7|*.8|*.9|*.n|*.man) FILE=`file -L $1` ; # groff src
      FILE=`echo $FILE | cut -d ' ' -f 2`
      if [ "$FILE" = "troff" ]; then
        groff -s -p -t -e -Tascii -mandoc $1
      fi ;;
    esac
  }
  lesspipe $1
  1166..66..55..  FFoorrmmaattaaggee ddee tteexxtteess
  Pour gs et xdvi, il faut utiliser des options spéciales (sur ma
  machine, ce sont des alias). En effet, ils sont souvent configurés
  pour un papier de taille anglo-saxonne.
  Ces options sont les suivantes :
  gs -sPAPERSIZE=a4
  xdvi -paper a4
  ghostview -a4
  Pour que dvips convertisse les documents dans un format papier a4, il
  faut spécifier dans le fichier config.ps (le chemin varie en fonction
  des versions de LaTeX) :
  @ a4 210mm 297mm
  @+ ! %%DocumentPaperSizes: a4
  @+ %%PaperSize: a4
  @+ %%BeginPaperSize: a4
  @+ a4
  1166..66..66..  eellmm
  Pour que votre courrier soit en 8 bits (avec accents) sans avoir
  besoin de l'encapsuler via MIME ou autre, ajoutez ces trois lignes
  dans votre fichier ~/.elm/elmrc :
  charset = iso-8859-1
  displaycharset = iso-8859-1
  textencoding = 8bit
  1166..66..77..  tteellnneett
  Il peut arriver que lors d'une connexion distante _v_i_a telnet, les
  accents ne passent pas. Dans ce cas, utiliser l'option -L de telnet.
  1166..66..88..  FFrreenncchh--HHOOWWTTOO
  Un document a été écrit pour regrouper un certain nombre de
  spécificités. N'hésitez pas à le consulter à l'adresse
  .
  1166..77..  tteeTTeeXX eett llee ssttyyllee ffrreenncchh
  Remarque : la version originale de cette partie se trouve sur le site
  
  La version de teTeX employée est la 0.4pl8, en provenance de la
  distribution Linux Red Hat 4.2 (CD "LINDIS 1.0").  La version de
  l'extension french employée est la version 4,00 (date : 19970626) en
  provenance du site ftp.lip6.fr /pub/TeX/CTAN/language/french (fichier
  french.tar.gz).  Voir également  .
  Nota : les utilisateurs de Debian apprendront avec plaisir que les
  paquetages suivants existent (merci à L. Picouleau) :
  tetex-french - The french style files for (La)TeX
  tetex-french 4.00-1 -> 4.01-1 into hamm/non-free/binary-i386/tex
  tetex-french (4.01-1) unstable; urgency=low
    * New upstream source
    * Build from pristine sources
    * 8 bit support (patch from Frederic Lepied )
  1166..77..11..  IInnssttaallllaattiioonn
  Commencer dans un premier temps par récupérer les archives tetex et
  french et installer les paquetages rpm :
  tetex-dvilj-0.4pl8-5.i386.rpm
  tetex-dvips-0.4pl8-5.i386.rpm
  tetex-xdvi-0.4pl8-5.i386.rpm
  tetex-latex-0.4pl8-5.i386.rpm
  tetex-0.4pl8-5.i386.rpm
  Il est nécessaire de passer en root avant d'effectuer l'installation
  (rappel : pour installer un paquetage, # rpm -i nom_du_paquet).
  Il n'est pas nécessaire d'installer le paquetage tetex-dvilj-0.4pl8-5
  si vous n'utilisez pas d'imprimante PCL LaserJet sans Postscript.
  Lisez les commentaires contenus dans le paquetage tetex-afm (grâce à
  rpm -qip tetex-afm*  avant de décider de l'installer ou non).
  L'ensemble de la distribution prend environ 40 Mo (teTeX) et 3,5 Mo
  (french).
  1166..77..22..  PPrreemmiieerr tteesstt
  L'installation place divers programmes exécutables dans les
  répertoires adéquats. Tentons de déterminer si tout semble en place
  (en tant qu'utilisateur normal, non root) :
  ·  taper hash -r (ou bien se déloger puis reloger) ;
  ·  taper kpsewhich cnf texmf.cnf.
  Le message /usr/lib/texmf/texmf.cnf doit alors apparaître.  En cas de
  problème :
  # find /usr/lib/texmf /var/lib/texmf -type d|xargs chmod a+rx
  1166..77..33..  CCoonnffiigguurraattiioonn
  Passons à l'installation et à la configuration du paquetage french.
  # umask 022
  # cd /usr/lib/texmf/texmf/tex/generic
  # tar xvzf french.tar.gz
  Éditez le fichier /usr/lib/texmf/texmf.cnf et modifiez la définition
  de TEXINPUTS.latex. Elle devient alors :
  $KPSE_DOT:$TEXMFS/tex/{generic/french/inputs,latex,latex209,generic}//:$TEXMFS/tex//
  Il suffit donc d'ajouter generic/french/inputs et :$TEXMFS/tex//.
  On peut également, le cas échéant, ajouter le chemin des styles livrés
  avec les _s_g_m_l_-_t_o_o_l_s ou _l_i_n_u_x_d_o_c_-_s_g_m_l (afin d'employer sgml2latex pour
  générer par exemple les version françaises des HowTo, ou le Guide du
  ROOTard) :
  $KPSE_DOT:$TEXMFS/tex/{generic/french/inputs,latex,latex209,generic}//:$TEXMFS/tex//:
  /usr/local/lib/linuxdoc-sgml//
  Utilisez dans ce cas sgml2latex -l lors de la conversion sgml vers
  LaTeX. Mais cela ne suffit pas : les caractères accentués sont perdus.
  Il est peut-être nécessaire d'utiliser recode ou bien (merci à L.
  Wacrenier) ajouter l'option  au code SGML.
  Il faut ensuite modifier le paramétrage :
  # cd /usr/lib/texmf/texmf/tex/generic/config
  # mv language.dat language.dat-babel
  # cd /usr/lib/texmf/texmf/tex/generic/babel
  # mv hyphen.cfg hyphen.cfg-babel
  # cd /usr/lib/texmf/texmf/tex/generic/hyphen
  # ln -s ushyph1.tex ushyph.tex
  # cd /usr/lib/texmf/texmf/tex/generic/french/initex
  # texconfig rehash
  # initex latex.ltx
  # mv latex.fmt /usr/lib/texmf/texmf/web2c
  Ensuite, toujours en super-utilisateur, lancez le programme texconfig
  et sélectionner :
  ·  MODE puis une imprimante ;
  ·  XDVI, PAPERTYPE puis a4 ;
  ·  DVIPS, GLOBAL puis a4 ;
  ·  DOC.
  Utilisez ensuite les tests du répertoire
  /usr/lib/texmf/texmf/tex/generic/french/tst afin de s'assurer que tout
  fonctionne bien (en tant qu'utilisateur normal) :
  $ mkdir ~/tmp
  $ cd ~/tmp
  $ cp -a /usr/lib/texmf/texmf/tex/generic/french/tst french_tst
  $ cd french_tst
  $ latex frenchlb.tex
  $ latex frenchlb.tex
  $ xdvi frenchlb.dvi
  $ xdvi frenchrf.dvi
  Certains anciens styles ne fonctionneront pas faute de fichier
  Ulasy.fd. Ce fichier existe bien mais a été renommé ulasy.fd (initiale
  en minuscule) car cela améliore la compatibilité de teTeX avec les
  systèmes d'exploitation incapables de distinguer la casse des
  caractères dans les noms de fichiers.  Il suffit de retrouver le
  répertoire où se trouve le fichier (utiliser find ou locate), de créer
  un lien symbolique puis d'appeler texconfig rehash.
  Par exemple :
  # locate ulasy.fd
  /usr/lib/texmf/texmf/tex/latex/base/ulasy.fd
  # cd /usr/lib/texmf/texmf/tex/latex/base
  # ln -s ulasy.fd Ulasy.fd
  # texconfig rehash
  Utilisez ensuite un arpenteur Web (_b_r_o_w_s_e_r) pour examiner les fichiers
  /usr/lib/texmf/texmf/doc/help/Catalogue/catalogue.html
  et
  /usr/lib/texmf/texmf/doc/helpindex.html
  avant d'employer une imprimante PostScript. Déterminez la valeur
  adéquate du paramètre 'm' dans le fichier config.ps utilisé lire pour
  cela le fichier info de dvips.
  1166..88..  TTeeXX eett lleess ppoolliicceess ddee ccaarraaccttèèrreess
  Certains personnages indélicats se sont permis de bidouiller les
  polices de caractères Computer Modern sans en changer le nom ET CE
  CONTRAIREMENT A TOUS LES COPYRIGHTS de Knuth. Ceci est EXTREMEMENT
  grave parce que tout document typographié avec ces polices de
  caractères n'aura pas le meme look qu'avec les VRAIES Computer Modern.
  Or, malheureusement, ces polices de caractères fautives ont été
  livrées sur plusieurs CDs Linux. Comme beaucoup d'entre nous
  travaillent avec la distribution Slackware, il convient de faire
  extremement attention.
  C'est pourquoi vous devriez vérifier votre système.
  Pour cela, c'est simple, un bon vieux terminal et deux minutes de
  temps :
  ·  lancer tex
  ·  Taper au prompt **
        \setbox0=\hbox{ho}\showbox0
  ·  Si TeX repond:
     > \box0=
     \hbox(6.94444+0.0)x10.55559
     .\tenrm h
     .\tenrm o
     ! OK.
     <*> \setbox0=\hbox{ho}\showbox0
     ?
  c'est gagné, vous avez les bonnes polices de caractères (la valeur
  clef à regarder, c'est le 10.55559). Il suffit alors de repondre `x'
  pour que TeX se termine.
  Dans le cas contraire, votre système est vérolé. Il suffit de
  récupérer les mises à jour et le tour est joué.
  1166..99..  UUnnee ccaarrttee ssoonn bbiieenn ccoonnffiigguurrééee
  Lorsque l'on compile et que l'on se sert d'une carte son sous LLiinnuuxx,
  la grande question est de savoir si la carte est correctement
  configurée. Pour cela, il existe un fichier (/dev/sndstat) qui donne
  toutes les informations sur la configuration de la carte :
  Sound Driver:3.5.4-960630 (Mon Nov 11 14:50:52 MET 1996 root,
  Linux gandalf 2.0.25 #3 Mon Nov 11 11:44:54 MET 1996 i486)
  Kernel: Linux gandalf 2.0.25 #3 Mon Nov 11 11:44:54 MET 1996 i486
  Config options: 0
  Installed drivers:
  Type 1: OPL-2/OPL-3 FM
  Type 2: Sound Blaster
  Type 7: SB MPU-401
  Card config:
  Sound Blaster at 0x260 irq 5 drq 1,5
  SB MPU-401 at 0x330 irq 5 drq 0
  OPL-2/OPL-3 FM at 0x388 drq 0
  Audio devices:
  0: Sound Blaster 16 (4.11)
  Synth devices:
  0: Yamaha OPL-3
  Midi devices:
  0: Sound Blaster 16
  Timers:
  0: System clock
  Mixers:
  0: Sound Blaster
  Pour tester la bonne marche de la carte son, il suffit d'envoyer
  quelques fichiers audio (.au) sur /dev/audio, avec la commande
  suivante : cat toto.au > /dev/audio.
  1166..1100..  BBuugg ggcccc
  Certaines version de gcc (2.7.0 à 2.7.2 compris, mais pas 2.7.2.1 et
  postérieurs) ont un bug avec l'option -O2. Pour l'identifier, tester
  ce programme :
  /* sr_bug.c
   *
   * This program tests for a gcc bug.
   * To compile this test program:  gcc -O2 sr_bug.c
   *
   * Sometimes gcc for Intel CPUs generates bad code at optimization
   * level 2.  The bad code is 'almost right' and stay hidden inside
   * a program that seems to work - including the Linux kernel.
   * The bug is very old and has been reported.  As of 19-Dec-95,
   * the bug has not been fixed.
   *
   * If you change this code you should test it, because even a
   * tiny change will hide this elusive bug.  If you think you
   * fixed the bug, please run the original test just to make
   * sure. You can find the original test below, after the #if 0.
   * I wrote this version of the test to be user-friendly, and
   * it may not be as solid as the original.
   *
   * Some people who know more than I do:
   * davis@space.mit.edu (John E. Davis)
   * anlauf@crunch.ikp.physik.th-darmstadt.de (Harald Anlauf)
   * craigs@iii2.iii.net (Craig Shrimpton)
   *
   * User-friendly version by Albert Cahalan
   *
   */
  #include 
  int gcc_sr_bug(void){
    static int Array[3]; /* must be static (or global) */
    unsigned int B = 3;  /* must be unsigned 32-bit */
    int i;
    for(i=0; i
  existent. Voici un fichier de configuration de base :
  ;;
  ;; Fichier .emacs: initialisation d'emacs
  ;;   Fichier de base : Guide du Rootard
  ;;
  (display-time)                     ;; Pour avoir l'heure dans la barre d'etat
  (setq display-time-24hr-format t)  ;; Format 24 heures
  ;; Nouveaux modes
  (autoload 'c++-mode   "cplus-md" "C++ Editing Mode" t)
  (autoload 'perl-mode   "perl-mode" "Perl Editing Mode" t)
  (autoload 'c-mode "c-mode" "C Editing Mode" t)
  ; mieux vaudrait utiliser le "cc-mode"
  ;; Auto-Mode Settings : positionne le mode selon l'extension
  (setq auto-mode-alist
  (append '(("\.c$"  . c-mode)    ;; utilise le mode C++ meme pour C
  ("\.h$"  . c-mode)
  ("\.C$"  . c++-mode)
  ("\.H$"  . c++-mode)
  ("\.cc$" . c++-mode)
  ("\.C$"  . c++-mode)
  ("\.pl$" . perl-mode)           ;; Perl
  ("/tmp/snd\.[0-9]*" . text-mode);; Text (pour le mail)
  ("[Rr][Ee][0-9]*" . text-mode)
  ("\.ada$"  . ada-mode)          ;; Ada
  ("\.spec$"  . ada-mode)
  ("\.body$"  . ada-mode))
  auto-mode-alist))
  # Remapes varies
  (global-set-key "\eg" 'goto-line)       ;; ESC G = Goto line
  (global-set-key "\eo" 'overwrite-mode)
  (put 'eval-expression 'disabled nil)
  ;; Accents...
  (standard-display-european 1)
  (load-library "iso-syntax")
  ;; Sous X-Window, textes en couleurs (C/C++/Shell/Makefile,etc)
  (cond (window-system
  (setq hilit-mode-enable-list  '(not text-mode)
  hilit-background-mode   'light
  hilit-inhibit-hooks     nil
  hilit-inhibit-rebinding nil)
  (require 'hilit19)
  ))
  (if (not (equal window-system ""))
  (global-set-key "\C-?" 'delete-char))
  ))
  ;; mieux vaudrait employer font-lock
  Ce fichier peut être largement amélioré. Pour en savoir plus,
  consulter la documentation d'Emacs (appuyer sur control-H puis i), qui
  est bien faite mais un peu grosse.
  Remarque : il est possible d'ajouter les lignes suivantes pour pouvoir
  se servir des accents lors de l'édition de fichiers en mode texte :
  (set-input-mode (car (current-input-mode))
                (nth 1 (current-input-mode))
                0)
  1166..1122..  VVeerrrroouuiillllaaggee ddeess ppoorrttss sséérriiee
  L'utilisation des ports série pose un problème de verrouillage : il ne
  faut pas que deux processus concurrents accèdent à un port série donné
  en même temps. Mais d'autre part, si on a un port série sur lequel
  tourne un getty pour traiter des appels entrants, on voudrait bien
  quand même pouvoir utiliser le port série pour passer des appels
  sortants.
  Pour résoudre ce problème, il y a deux approches. La première, c'est
  le verrouillage par le noyau. Elle utilise deux périphériques
  différents pour accéder à un port série : /dev/ttySn pour les appels
  entrants (via getty), et /dev/cuan pour les appels sortants. Quand
  getty tente d'ouvrir /dev/ttySn, il est bloqué jusqu'à ce qu'un appel
  entrant soit reçu et que le modem le signale par la ligne DCD du port
  série.
  Tant que getty est bloqué dans l'appel système open, on peut encore
  utiliser le périphérique /dev/cuan pour les appels sortants
  (évidemment, getty reste bloqué lorque DCD est activée pour l'appel
  sortant...)
  D'autre part, une fois que /dev/cuan est ouvert, un processus d'une
  autre session ne peut pas l'ouvrir (si le système est correctement
  configuré -- voir l'option session_lockout de setserial(8).) Cela
  évite que deux processus tentant indépendamment de passer un appel
  sortant se trouvent à écrire simultanément sur le port série.
  La seconde technique est celle des "lock-files" (fichiers-verrous).
  Elle consiste, pour chaque processus qui utilise un port série, à
  écrire son PID dans un fichier spécial. De cette façon, quand un autre
  process veut utiliser le même port série, il vérifie la présence de ce
  fichier, le trouve, lit le PID qui y est écrit, vérifie que le
  processus correspondant existe, et sait donc que le port série est
  occupé et qu'il ne peut pas l'utiliser. Dans ce cas, on n'utilise que
  les /dev/cuan.
  Chacune des deux approches a ses avantages et ses inconvénients. La
  méthode de verrouillage par le noyau nécessite d'employer un modem en
  mode auto-réponse, et autorise l'ouverture du port série par un
  processus qui veut passer un appel sortant entre le moment où le
  téléphone sonne et le moment où les modems ont fini de négocier (ce
  qui peut prendre une dizaine de secondes.) La méthode des lock-files
  nécessite une configuration homogène des logiciels utilisés (tous les
  logiciels doivent chercher et mettre le lock-file au même endroit,
  s'entendre sur le format du PID qui y est inscrit...) Elle nécessite
  aussi que getty vérifie périodiquement l'existence du lock-file, et il
  peut donc "rater" un appel entrant entre le moment où un processus
  libère le port série et celui où il vérifie à nouveau la présence du
  lock-file. Il est aussi possible qu'un processus sortant arrive à
  créer le lock-file entre le moment où getty détecte un appel et celui
  où il crée le lock-file pour cet appel.
  Le choix d'une méthode est, finalement, une décision individuelle de
  chaque administrateur, sachant que l'approche "lock-file" est plus
  souple, mais moins élégante et plus délicate à mettre en oeuvre que le
  verrouillage par le noyau.
  1166..1133..  MMiinniitteell
  Il est fort agréable de pouvoir se connecter sur le Minitel.
  Récupèrez le programme xtel de Pierre Ficheux. Il s'agit d'un
  émulateur Minitel achtement cool à utiliser.
  Vous pouvez le trouver sur ftp.lip6.fr dans le répertoire
  /pub/X11/videotext/xtel.
  1166..1144..  FFaaxx
  Envoyer des documents par FAX est tout à fait possible. Pour cela,
  utilisez par exemple _H_y_l_a_f_a_x.
  Il se trouve sur le site ftp.funet.fi dans le répertoire
  /pub/mirrors/sgi.com/sgi/fax/source.
  1166..1155..  MMoodduulleess CChhaarrggeeaabblleess
  Cette partie s'inspire allégrement de l'article que j'ai écrit dans le
  journal "Les échos de Linux", au mois de Juillet 96.
  1166..1155..11..  SSttrruuccttuurree dduu nnooyyaauu
  Le noyau d'un système Unix peut être représenté sous la forme d'un
  objet monolithique. Toutefois, un tel objet possède l'inconvénient
  d'être gros et statique. A chaque fois que l'on désire rajouter un
  nouveau périphérique, il est nécessaire de recompiler le noyau. De
  plus, si l'on n'utilise certains gestionnaires particuliers que
  rarement, on est obligé de l'avoir dans le noyau, ce qui a tendance à
  consommer de la mémoire.
  1166..1155..22..  QQuu''eesstt--ccee qquu''uunn mmoodduullee cchhaarrggeeaabbllee ??
  Les modules chargeables permettent de joindre l'utile à l'agréable en
  ayant un noyau le plus petit que possible, chargeant à la demande ce
  dont il a besoin, soit d'une manière manuelle par le super utilisateur
  de la machine, soit d'une manière automatique.  De cette manière, le
  gain de ressources est non négligeable.
  La première question que l'on peut se poser, c'est : " Pourquoi deux
  techniques de chargement ?"
  La première technique est manuelle : il faut charger ou décharger les
  modules à la main. La deuxième est automatique, grâce à l'utilisation
  d'un démon spécialisé qui est l'esclave du noyau et qui charge et
  décharge les modules pour lui. En fait, la version 1.2 de Linux
  n'offrait que la possibilité d'un chargement manuel qui est limité au
  super-utilisateur de la machine et qui est assez lourd à manipuler. Au
  fil du développement de la version 2.0, un nouveau système implémenté
  par Bjorn Ekwall permit d'effectuer un chargement dynamique et
  automatique des modules.
  1166..1155..33..  CCoommppiillaattiioonn dduu nnooyyaauu
  Lors de la compilation du noyau, il est nécessaire de spécifier des
  options particulières pour activer l'utilisation des modules
  chargeables :
  ______________________________________________________________________
  gandalf# make config
  *
  * Loadable module support
  *
  Enable loadable module support (CONFIG_MODULES) [Y/n/?]
  Set version information on all symbols for modules (CONFIG_MODVERSIONS) [N/y/?]
  Kernel daemon support (e.g. autoload of modules) (CONFIG_KERNELD) [Y/n/?]
  ______________________________________________________________________
  Voici le détail de ces trois options :
  ·  CONFIG_MODULES : active le mécanisme de modules chargeab les. Sans
     cette option, ils ne fonctionneront pas sur votre système.
  ·  CONFIG_MODVERSIONS : si vous laissez cette option à N (par défaut),
     vous devrez recompiler les modules à chaque mise à jour du noyau de
     la machine. Cela signifie que des modules compilés pour un noyau
     2.0.n ne fonctionneront pas avec un module compilé pour 2.0.n+1. Si
     vous activez cette option, les modules pourront être lancés...
     Cette option est particulièrement intéressante dans le cas de
     modules externes au noyau livrés sous forme binaire (ils sont
     accompagnés d'un patch à appliquer sur les sources du noyau).  Il
     est fortement déconseillé de l'utiliser dans le cadre de modules
     intégrés au noyau (il est plus simple de les recompiler et de les
     installer que d'aller regarder si les anciens modules sont
     compatibles avec les nouveaux).
  ·  CONFIG_KERNELD : cette option active le chargement automatique des
     modules. Vous devez également activer les IPC Système V car le
     noyau et le démon communiquent via des files de messages.
  Une fois configuré, il vous suffit de lancer la compilation ainsi que
  l'installation :
  ______________________________________________________________________
  gandalf# make dep ; make clean
  gandalf# make zImage
  gandalf# make modules ; make modules_install
  ______________________________________________________________________
  Une fois ces opérations effectuées, les modules se trouvent alors dans
  le répertoire /lib/modules/x.y.z où x.y.z correspond au numéro de
  version du noyau. Il ne nous reste plus qu'à voir le chargement.
  Note importante : tous les outils de manipulation des modules se
  trouvent dans modules-2.0.0.tar.gz situé dans le répertoire v2.0. Ils
  sont installés par défaut avec les distributions standards, mais il
  est important d'utiliser la bonne version.
  1166..1155..44..  CChhaarrggeemmeenntt :: mméétthhooddee mmaannuueellllee
  Le chargement manuel est basé sur trois commandes :
  ·  insmod : insère un module dans le noyau ;
  ·  rmmod : décharge un module, si plus aucun processus ne l'utilise ;
  ·  lsmod : affiche la liste des modules chargés.
  Leur utilisation oblige d'être en super-utilisateur. Voici un exemple
  d'utilisation :
  ______________________________________________________________________
  gandalf# insmod nfs.o
  gandalf# lsmod
  Module:        #pages:  Used by:
  nfs               12            4
  gandalf# mount -t nfs /truc /mnt
  gandalf# lsmod
  Module:        #pages:  Used by:
  nfs               12            5
  gandalf# cd /mnt
  ...
  gandalf# cd /
  gandalf# umount /mnt
  Module:        #pages:  Used by:
  nfs               12            4
  gandalf# ps axu | grep nfs
  root      5535  0.0  0.0     0     0  q2 SW  17:15   0:00 (nfsiod)
  root      5536  0.0  0.0     0     0  q2 SW  17:15   0:00 (nfsiod)
  root      5537  0.0  0.0     0     0  q2 SW  17:15   0:00 (nfsiod)
  root      5538  0.0  0.0     0     0  q2 SW  17:15   0:00 (nfsiod)
  root      5557  0.0  0.4   864   300  q2 S   17:16   0:00 grep nfs
  gandalf# kill -9 5535 5536 5537 5538
  gandalf# lsmod
  gandalf# rmmod nfs.o
  ______________________________________________________________________
  Il est nécessaire de "tuer" les 4 démons nfsiod car ils sont lancés
  dès que NFS est activé. Comme vous pouvez le voir, ces opérations
  deviennent relativement pénibles. C'est pour cette raison que le
  système de chargement automatique a été créé.
  1166..1155..55..  CChhaarrggeemmeenntt aauuttoommaattiiqquuee :: kkeerrnneelldd
  1166..1155..55..11..  AAvveerrttiisssseemmeenntt
  La gestion des modules a été modifiée dans la série 2.1.x et kerneld a
  été supprimé. Ceci n'est donc valable que pour les noyaux 2.0.x.
  1166..1155..55..22..  IInnttrroodduuccttiioonn
  Le système de chargement automatique de modules permet de réduire au
  minimum la taille de son noyau. Le principe de fonctionnement est
  particulièrement simple : un démon en mode utilisateur est à l'écoute
  des ordres du noyau (via une file de messages de type IPC Système V).
  Lorsque un processus essaye d'accéder à une ressource système (via un
  appel système open, etc...), le noyau envoie l'ordre de chargement du
  module à kerneld. Une fois le message reçu, kerneld exécute modprobe
  pour charger les modules nécessaires.
  1166..1155..55..33..  CCoonnsseeiillss ppoouurr llaa ccoommppiillaattiioonn dduu nnooyyaauu
  Par contre, lors de la compilation du noyau, il est nécessaire d'y
  mettre au moins le support pour permettre l'amorçage de la machine et
  le montage de la racine de votre système de fichiers (par exemple,
  support IDE + ext2fs). Vous pouvez y mettre tout le reste en module
  (carte son, systèmes de fichiers, carte SCSI, etc).
  1166..1155..55..44..  MMiissee eenn ppllaaccee
  CCeettttee ppaarrttiiee ddee mmooddiiffiiccaattiioonn nn''eesstt vvaallaabbllee qquuee ssii llaa mmaacchhiinnee nn''ééttaaiitt
  ppaass ppoouurrvvuuee ddee kerneld. Les nouvelles distributions effectuent une
  installation tout à fait correcte.
  Pour réaliser la mise en place du système de chargement de modules, il
  est nécessaire d'effectuer certaines modifications au niveau de votre
  configuration. En effet, il est nécessaire lors de l'amorçage de la
  machine de lancer le démon kerneld et de réaliser une espèce de liste
  des dépendances des modules : certains modules ne peuvent être lancés
  avant que d'autres ne le soient. Dans un premier temps, il faut créer
  le fichier /etc/rc.d/rc.modules dans lequel, il faut mettre :
  ______________________________________________________________________
  # Modules
  #
  # Creation d'un lien logique pour le noyau courant
  #
  #
  /bin/rm -f /lib/modules/current
  ln -sf /lib/modules/`uname -r` /lib/modules/current
  #
  # Creation des dependances
  if [ ! -r /lib/modules/current/modules.dep ]
  then
          echo "Creating module dependencies"
          /sbin/depmod -a
  fi
  #
  # Chargement des modules d'amorçage...
  #
  if [ -x /sbin/kerneld ]
  then
          if find /lib/modules/boot -type f -o type l > /dev/null 2>&1
          then
                  echo "Loading boot-time modules"
                  /sbin/modprobe -a -t boot \*
          fi
  else
          echo "Loading modules"
          /sbin/modprobe -a \*
  fi
  #
  # Si vous possédez d'autres types de démons kerneld à lancer...
  #
  if [ -x /sbin/kdsound ]
  then
          echo "Starting sound daemon"
          /sbin/kdsound &
  fi
  ______________________________________________________________________
  Cela permet de générer la dépendance de vos modules à chaque fois que
  vous amorcez votre machine. Ensuite, dans le fichier /etc/rd.d/rc.S
  (peut dépendre de la distribution...), il convient d'ajouter :
  ______________________________________________________________________
  # Start update.
  /sbin/update &
  # *** A AJOUTER ***
  # Lancement de kerneld le plus tôt possible, de telle manière
  # que les modules de systèmes de fichiers puissent être chargés
  if [ -x /sbin/kerneld ]
  then
          echo "kerneld running"
          /sbin/kerneld
  fi
  ...
  # Un peu de ménage
  cat /dev/null > /var/adm/utmp
  # Lancement du script des modules
  if [ -f /etc/rc.d/rc.modules ]; then
          /etc/rc.d/rc.modules
  fi
  ______________________________________________________________________
  Une fois ces modifications effectuées et la machine réamorcée, tout
  doit être en place. Si kerneld permet de charger automatiquement les
  modules, il permet également de les décharger au bout d'un certain
  temps de non utilisation. Par défaut, si aucun processus n'accède au
  module pendant plus de 60 secondes, il est automatiquement déchargé.
  Il est possible de modifier cette valeur en rajoutant le paramètre
  delay=Nb_Secondes à kerneld où Nb_Secondes est le délai en nombre de
  secondes.
  1166..1155..55..55..  LLee ffiicchhiieerr //eettcc//ccoonnff..mmoodduulleess
  Il peut arriver qu'il soit nécessaire de configurer un dernier
  fichier : le fichier /etc/conf.modules. Ce fichier contient les
  chemins où se trouvent les modules devant être chargés et ensuite des
  alias pour les modules. Si vous n'avez pas ce fichier, vous pouvez le
  créer avec :
  ______________________________________________________________________
  gandalf# /sbin/modprobe -c | grep -v '^path' >/etc/conf.modules
  ______________________________________________________________________
  Il peut arriver que lors du premier amorçage vous obteniez ce
  message :
  Cannot locate module for net-pf-3
  Cannot locate module for net-pf-4
  Cannot locate module for net-pf-5
  Pas de panique ! Ce message n'est pas méchant et pour ne plus l'avoir,
  ajouter les lignes suivantes dans le fichier /etc/conf.modules :
  ______________________________________________________________________
  alias net-pf-3 off
  alias net-pf-4 off
  alias net-pf-5 off
  ______________________________________________________________________
  Il peut arriver que certains périphériques aient besoin de certains
  paramètres particulier. Consultez le document Kernel HowTo.
  1166..1155..55..66..  QQuueellqquueess rrééfféérreenncceess
  Vous pouvez consulter ces références pour plus d'information :
  ·   : site officiel pour les
     archives des modules ;
  ·  tout miroir des sources Linux ;
  ·  Kerneld Mini Howto.
  1166..1155..66..  IInnaaccttiivviittéé dd''uunnee mmaacchhiinnee
  Le programme "Energy Star" lancé à l'initiative de l'EPA (
  "Environmental Protection Agency" américain) a pour objet principal de
  diminuer la consommation électrique des systèmes inactifs. Certains
  matériels peuvent parfois voir leur durée de vie augmentée.
  Linux offre la possibilité d'utiliser des équipements conformes. On
  peut par exemple programmer une touche ou un menu qui, sur un
  portable, stoppe la rotation des disque, arrête l'écran et ralentit le
  système.
  Le choix des délais d'inactivité avant une suspension est fonction de
  l'utilisation du système. Noter également que tous les systèmes ne
  gèrent pas ces fonctionnalités et que tous les systèmes ne se
  comportent pas de la même façon d'un constructeur à l'autre.
  Les informations ci-dessous sont données dans l'espoir d'être utiles
  mais sont données SANS AUCUNE GARANTIE quant au bon fonctionnement de
  votre système après les avoir suivies. Si votre petite amie vous
  largue parce que votre disque dur émet des bruits bizarres ou si votre
  propriétaire vous expulse après que votre écran ait mis le feu à votre
  appartement, vous en endossez l'entière responsabilité.
  1166..1155..77..  DDiissqquuee dduurr
  L'arrêt de la rotation du disque dur présente un avantage
  supplémentaire à ceux énoncés plus haut : celui de rendre le système
  moins bruyant.  Cependant, sur Unix, quelques démons accèdent aux
  données sans réel besoin et ont tendance à réveiller le disque.
  Certains BIOS peuvent suspendre le disque après une non utilisation.
  Rechercher l'option HDD Standby Timer. Avec les disques IDE, on peut
  utiliser l'utilitaire hdparm(8) qui fait la même chose :
          $ hdparm -S 120   -- arrête le disque après 10 minutes (120 x 5s)
          $ hdparm -Y       -- suspend le disque tout de suite
  Si le disque ne veut jamais s'arrêter en mode normal (mais qu'il le
  fait bien par exemple en mode "single user") ou s'il reprend son
  activité sans raison apparente, c'est que des programmes continuent à
  lire et écrire sur le disque sans que vous ne fassiez quoi que ce
  soit. Ces programmes (démons) sont normalement lancés au boot, le jeu
  consiste à les détecter et les reparamétrer.
  Pour la détection, il faut que vous ayez un moyen de surveillez les
  accès pphhyyssiiqquueess au disque dur, que ce soit au bruit d'un accès ou une
  led d'activité. Ensuite, voici trois méthodes pour rechercher les
  agitateurs :
  ·  Tuer tous les programmes, un par un, en commençant par ceux qui
     sont les plus susceptibles d'avoir une activité disque. Cette
     méthode est un peu barbare et pas vraiment efficace à elle toute
     seule.
  ·  Lancer strace -p sur les numéros de processus des démons suspects.
     Si vous voyez une activité disque en même temps qu'une activité du
     processus, vous tenez probablement là un des coupables.  strace(1)
     vous indique également quels fichiers sont accédés et la
     périodicité des accès.
  ·  Utiliser les affichages "timeout" et "alarm" du programme top Ces
     champs ne sont pas présents par défaut mais vous pouvez les insérer
     (appuyez sur o). Le champ "timeout" indique le temps qu'il reste
     avant qu'un appel à select(2) ne se termine. Si vous le voyez
     passer à 0 sur un processus pendant un accès disque physique, vous
     tenez un des coupables. Le champ "alarm" est moins utile, il
     représente la durée en secondes passée en paramètre à l'appel
     système alarm(2) on peut mettre ces valeurs en corrélation avec une
     éventuelle périodicité des accès physiques.
  1166..1155..88..  DDiissqquuee dduurr,, aauuttrree ssoolluuttiioonn
  Une autre solution pour régler le problème est de compiler le noyau
  avec l'option ramdisk. À l'amorçage, on crée alors un ramdisk qui
  contient les fichiers de type lock, scripts cron, et ainsi de suite.
  Il faut ajouter les lignes suivantes dans le fichier rc.S :
  #Creer un ramdisk et monter /var/lock
  # et copier le contenu de /var/lock.skel
  dd if=/dev/zero of=/dev/ram15 bs=1k count=256 > /dev/null
  mke2fs -m0 /dev/ram15 256 > /dev/null
  mount /dev/ram15 /var/lock > /dev/null
  (cd /var/lock.skel; cp -rP * /var/lock >/dev/null )
  Le fichier /var/lock.skel est une copie conforme de /var/lock avant
  que ce système ne soit appliqué, à la base on a
  >ls -l /var/lock.skel/
  total 4
  drwxr-xr-x   2 root     root         1024 Nov 26  1996 crontab/
  drwxr-xr-t   2 root     root         1024 Nov 28  1993 emacs/
  drwxr-xr-x   2 root     root         1024 Nov 21  1996 samba/
  drwxr-xr-x   2 root     root         1024 Jul 15  1997 subsys/
  /crontab contient une série de liens symboliques style root ->
  ../../spool/cron/crontabs/root
  où se trouvent les sources "en dur". Après avoir exécuté crontab -e,
  copier les fichiers /var/spool/cron/crontabs/{$USER, cron.update} dans
  /var/lock/crontab.
  cron doit être lancé par /usr/sbin/crond -l10 -c /var/lock/crontab
  >>/var/adm/cron 2>&1 pour aller chercher ses fichiers sur le disque en
  mémoire.
  Le répertoire /var/lock/samba contient les fichiers browse.dat et
  wins.dat, qui sont rafraichit périodiquement. Pour forcer smbd et nmbd
  à utiliser ce répertoire, ajouter dans /usr/local/samba/lib/smb.conf :
    lock directory = /var/lock/samba
  Dernier avantage : après un reboot, il n'y a plus de "stale locks" !
  1166..1155..88..11..  ccrroonn
  Le démon cron(8) lance des programmes à certaines heures. Il n'est pas
  directement en cause dans les accès disques (il ne fait que des accès
  en lecture pour vérifier que ses tables n'ont pas changé mais ces
  informations sont la plupart du temps dans le cache disque) Certaines
  distributions insèrent dans la crontab(5) des processus lancés toutes
  les quelques minutes. Jetez un coup d'oeil dans les crontabs des
  utilisateurs démons (root, news, uucp...) ou dans le fichier
  /etc/crontab et faites le ménage.
  Dans certaines distributions, le programme atrun est lancé toutes les
  minutes. Il sert à exécuter des programmes à une date donnée avec les
  commandes at et batch. Si vous ne vous en servez pas, désactivez-le,
  sinon essayez le démon atd du package at-3.1.*.
  Conservez les lignes qui nettoient les logs et rassemblez-les autour
  d'une même heure.
  1166..1155..88..22..  mmggeettttyy
  mgetty vérifie toutes les quelques minutes que le modem répond bien.
  Comme il note toutes ses actions dans un fichier de log (en fonction
  du paramètre debug) cela entraîne des accès disques non désirables.
  Parade: Mettre une période de vérification démesurément longue dans
  mgetty.config. Par exemple :
        modem-check-time 360000
  vérifie toutes les 100 heures. Cette option n'a pas l'air
  désactivable.
  1166..1155..88..33..  llpprr NNGG
  lpd vérifie la queue et l'activité des démons toutes les dizaines de
  minutes.
  Parade : désactivez cette option dans /etc/lpd.conf :
         poll_time 0
  1166..1155..88..44..  aappaacchhee
  Le serveur maître httpd discute avec ses co-serveurs via le fichier
  log/apache_status.
  Parade : lancez httpd via inetd.
  De nombreux commentaires déconseillent d'utiliser apache avec inetd
  pour des raisons de performance (inetd doit forker un serveur qui va
  relire et analyser sa config à chaque URL demandée) mais si votre
  serveur n'a pas énormément d'accès, c'est tout à fait jouable.
  1166..1155..88..55..  bbiinndd
  bind 8.1 (named) logue toutes les heures des informations sur ses
  activités.
  Parade: Envoyez ces information ailleurs que sur le disque dur (sur
  une console, par exemple ou désactivez-les carrément. Dans
  /etc/named.conf :
       logging {
               category statistics { null; };
               category maintenance { null; };
       };
  1166..1155..88..66..  ssqquuiidd
  Squid fait constamment le ménage dans les fichier cachés.
  Parade : aucune avec squid lui même, mais on peut utiliser le module
  proxy d'apache (voir plus haut). Ce module n'est pas actif dans la
  configuration par défaut. Vous devrez peut-être recompiler apache pour
  vous en servir.
  1166..1155..88..77..  sseennddmmaaiill
  Sendmail vérifie périodiquement la queue pour réexpédier le courrier
  qui peut s'y trouver.
  Parade : Avez vous vraiment besoin d'un sendmail en démon (c.-à-d.
  votre machine est elle censée recevoir du courrier par SMTP) ? Si vous
  pensez que non, tuez le processus et vérifiez que votre lecteur de
  courrier fonctionne encore (mail, vm, rmail, mush, pine... se passent
  de démon mais mh en a parait-il besoin). Regardez aussi si vous ne
  pouvez pas vous servir du démon d'une autre machine.
  Si vous avez vraiment besoin de sendmail en démon, lancez le au boot
  sans l'option  -q [durée] et videz la queue en lançant sendmail -q via
  la crontab aux heures que vous voudrez (par exemple, en même temps que
  le nettoyage des fichiers de logs).
  1166..1155..99..  LLee mmoonniitteeuurr
  Les moniteurs suivant la norme VESA DPMS peuvent être mis en veille.
  Le moniteur passe successivement par plusieurs étapes :
  ·  Standby
  ·  Suspend (coupure du signal hsync ou vsync et écran noir)
  ·  Off     (coupure des signaux hsync et vsync et écran noir)
  Le paramétrage est différent selon que l'on se trouve  sous X ou pas.
  1166..1155..99..11..  LLaa ccoonnssoollee
  La commande setterm permet de déterminer si on utilise DPMS et avec
  quelle durée :
      $ setterm -blank 10           # extinction après 10 minutes (défaut)
      $ setterm -powsersave on
  On peut faire un réglage plus fin avec les séquences d'échappement:
      ESC[9;intervalle]   "intervalle" est le nombre de minutes
                          d'inactivité avant d'entrer en mode "suspend"
      ESC[14;intervalle]  nombre de minutes d'inactivité entre le mode
                          "suspend" et le mode "off".
  Voir, dans les sources de linux, le fichier drivers/char/vesa_blank.c
  pour plus de détails.
  1166..1155..99..22..  XXFFrreeee8866
  Dans XFree86 3.3 et supérieur, les valeurs par défauts sont
  initialisées dans le fichier XF86Config(4). Pour activer le mode DPMS,
  ajoutez dans la section Devices :
      Option "power_saver"
  Ensuite vous pouvez paramétrer les délais StandbyTime, SuspendTime et
  OffTime de la section Monitors comme indiqué dans le manuel.
  On peut changer ces valeurs au vol ou passer dans un état particulier
  avec la commande xset(1).
  1166..1155..1100..  LLaa CCPPUU
  Les BIOS supportant APM (Advanced Power Management) peuvent faire
  passer le système par 3 stades d'inactivité :
  ·  Doze: le système réduit 80 % de ses activités
  ·  Standby: le système réduit 92 % de ses activités
  ·  Suspend: le système est réduit dans l'état le plus inactif possible
     (99 %) et aura besoin d'un temps de chauffe pour repartir.
  Lorsque le système est ralenti, Linux perd la notion du temps réel
  (son horloge est ralentie) Tous les programmes qui effectuent des
  actions périodiques (en particulier cron) sont perturbés. L'horloge
  est remise à l'heure une fois le système reparti si le noyau est
  compilé pour supporter APM (sinon, remettez-la avec clock).
  Si vous comptez faire des gros calculs, utilisez la crontab ou si
  votre machine fait office de serveur, je doute que les options APM
  vous soient utiles, mais sur un portable c'est sûrement tout autre
  chose (si quelqu'un m'offre un portable, je lui ferais part de mes
  impressions.)
  L'utilitaire apmd (
  ) permet de
  surveiller les états liés à APM ou forcer la suspension.
  1177..  SSuuiitteess bbuurreeaauuttiiqquueess
  1177..11..  SSttaarrOOffffiiccee
  StarOffice est une suite bureautique éditée par StarDivision GMBH
  (Allemagne), dont il existe une version dite "non-commerciale"
  destinée à Linux.
  Les modules disponibles sont : StarWriter (traitement de texte),
  StarCalc (tableur), StarImpress (présentation), et d'autres outils
  orientés communication (e-mail, Usenet, etc.).
  Le produit est disponible par téléchargement sur leur site web
   (attention, c'est _t_r_è_s gros), ou sous forme
  de CD-ROM, directement chez StarDivision.
  1177..11..11..  PPrréé--rreeqquuiiss
  La version en cours de StarOffice (4.0 release 3) nécessite une
  configuration 486, 32 Mo de RAM, une carte vidéo et 125 Mo d'espace
  disque.
  Actuellement, le produit fonctionne avec une libc 5.4.22 ou
  supérieure, mais pas avec une glibc (dans ce dernier cas, il suffit de
  récuperer une libc 5, de la placer dans un des repertoires adéquat --
  voir le fichier /etc/ld.so.conf- et vérifier quelle est bien reconnue
  par le système à l'aide de la commande ldconfig -v).
  Les langues disponibles sont l'anglais et l'allemand.
  La version 5, annoncée, supporte d'ores et déjà 8 langues, et en
  supportera 24 d'ici fin 1999.
  1177..11..22..  IInnssttaallllaattiioonn
  L'ensemble des fichiers nécessaires se trouve dans un seul répertoire.
  L'installation se déroule en deux étapes : l'installation du produit
  d'abord, puis l'installation spécifique pour chaque utilisteur.
  Un fois dans le répertoire du produit (téléchargé ou CD-ROM), il
  suffit d'exécuter, sous X-Window, le script setup pour lancer
  l'installation. L'ensemble du processus est très intuitif, et le
  programme d'installation est de qualité professionnelle. Pour
  parachever l'installation, il faut soit rajouter le repertoire
  _r_e_p_e_r_t_o_i_r_e_-_d_'_i_n_s_t_a_l_l_a_t_i_o_n_/_b_i_n de StarOffice dans la variable _$_P_A_T_H
  soit faire un lien de _r_e_p_e_r_t_o_i_r_e_-_d_'_i_n_s_t_a_l_l_a_t_i_o_n_/_b_i_n_/_s_o_f_f_i_c_e vers un
  _s_o_f_f_i_c_e dans un répertoire situé dans _$_P_A_T_H (_/_u_s_r_/_l_o_c_a_l_/_b_i_n par
  exemple).
  1177..11..33..  UUttiilliissaattiioonn
  L'utilisation de StarOffice ressemble à celle de toute autre suite
  bureautique : on démarre la session avec soffice, et tout le reste se
  fait à la souris.
  Il est possible de travailler sur des documents issus d'autres
  systèmes (en particulier Microsoft Office), mais en général, les
  filtres ne sont pas disponibles pour les toutes dernières versions.
  L'impression s'effectue sans problème sur une imprimante PostScript,
  via le système standard lpr (l'auteur dispose d'une imprimante
  compatible HP LaserJet II pilotée via GhostScript), et ne semble pas
  poser de problèmes de performances.
  1177..11..44..  PPooiinnttss ffaaiibblleess
  Eh, oui, il faut bien qu'il y en ait :-).  La liste qui suit est
  certainement très loin d'être exhaustive, mais représente les
  principaux problèmes rencontrés par l'auteur.
  Certains utilisateurs ont rencontré un problème d'instabilité
  récurrent (StarOffice se bloque, sans aucun message ni trace de log).
  Si ce blocage est immédiat, en général, il suffit d'ajouter /lib dans
  la liste des bibliothèques utilisées dans le script soffice.  Si ce
  blocage est aléatoire après un certain temps d'utilisation, alors il
  ne semble pas évident d'en trouver l'origine.
  Les filtres vers des formats externes (testé pour Excel 5) posent
  parfois des problèmes, aussi bien en importation qu'en exportation
  (perte des attributs de formatage, en particulier).
  Le prix demandé pour la version non-commerciale semble assez élevé, au
  vu des autres points faibles. Il faut espérer qu'une mise à jour sera
  disponible à un prix plus raisonnable.
  Enfin, l'absence de version française est de nature à décourager les
  non-anglophones, mais cela devrait être réglé avec la version 5.
  1177..11..55..  CCoonncclluussiioonn
  Pour conclure, on doit encore considérer StarOffice V4.0 comme une
  version bêta d'une suite bureautique très prometteuse.
  Il est vraisemblable que la version 5 corrige les principaux points
  faibles du produit, ce qui en fera une alternative tout à fait
  présentable à la suite de Microsoft.
  1188..  PPoouurr aalllleerr pplluuss llooiinn
  1188..11..  ""BBiieenn ddéébbuutteerr ssoouuss LLiinnuuxx"" ((VV 22..22..22))
  Ce livre est la traduction du livre "LLiinnuuxx Installation and Getting
  Started", version 2.2.2, de  Matt Welsh (mdw@sunsite.unc.edu). La
  traduction a été réalisée par René Cougnenc et elle est disponible sur
  ftp.lip6.fr dans /pub/linux/french/books.
  1188..22..  LLiivvrreess
  Bien que LLiinnuuxx a pour principe d'être entièrement gratuit, de nombreux
  ouvrages sont vendus dans le commerce.
  ·  "Le système LLiinnuuxx" par Matt Welsh & Lar Kaufman (618 pages, environ
     280FF T.T.C.) chez O'Reilly. Traduction de René Cougnenc.
  ·  "Administration Réseau sous LLiinnuuxx" par Olaf Kirch (336 pages,
     environ 220FF T.T.C.) chez O'Reilly. Traduction de René Cougnenc.
  ·  "Linux Kernel Internals", seconde édition par M. Beck, H. Böhme, M.
     Dziadza, U. Kunitz, R. Magnus et D. Verworner chez Addison-Wesley ;
  ·  "Programmation Linux 2.0, API Système et Fonctionnement du noyau"
     par Rémy Card, Éric Dumas et Franck Mével chez Eyrolles. Existe en
     version espagnole et anglaise.
  À noter que vous pouvez récupérer les sources LaTeX de la première
  version d'une traduction du deuxième ouvrage sur ftp.lip6.fr dans
  /pub/linux/french/books.
  Le nombre de livres concernant Linux a eu tendance à exploser ces
  derniers temps. Vous pouvez consuter le site  qui essaye de présenter les différents
  livres disponibles.
  1188..33..  LLeess HHoowwTToo''ss
  La plupart des HowTo's ou mini HowTo sont désormais traduits (ou en
  cours de traduction). Ils sont disponibles sur ftp.lip6.fr dans le
  répertoire /pub/linux/french/docs/HOWTO. Ces documents sont égalements
  postés dans le forum fr.comp.os.linux.annonces mensuellement.
  En voici la liste :
  HowTo :
  Access-HOWTO           Alpha-HOWTO          Assembly-HOWTO
  Benchmarking-HOWTO     Boot-disk-HOWTO      Bootdisk-HOWTO
  BootPrompt-HOWTO       Busmouse-HOWTO       CD-Writing-HOWTO
  CDROM-HOWTO            Chinese-HOWTO        Commercial-HOWTO
  Configuration-HOWTO
  Database-HOWTO         Distribution-HOWTO   DNS-HOWTO
  DOS-to-Linux-HOWTO     DOSEMU-HOWTO         DOStoLinux-HOWTO
  ELF-HOWTO              Ethernet-HOWTO       Firewall-HOWTO
  Ftape-HOWTO            GCC-HOWTO            Glibc2-HOWTO
  HAM-HOWTO              Hardware-HOWTO       HOWTO-Index
  Installation-HOWTO     IPX-HOWTO            ISP-Hookup-HOWTO
  Java-CGI-HOWTO         Java-HOWTO           Kernel-HOWTO
  Keyboard-HOWTO         LinuxDoc-Emacs-Ispell-HOWTO   Liste-des-HOWTO
  Mail-HOWTO             MGR-HOWTO            Modems-HOWTO
  Module-HOWTO           NET-3-HOWTO          Net2-HOWTO
  News-HOWTO             NFS-HOWTO            NIS-HOWTO
  Oracle-HOWTO           PCI-HOWTO            PostgreSQL-HOWTO
  PPP-HOWTO              Printing-HOWTO       Printing-Usage-HOWTO
  Reading-List-HOWTO     Root-RAID-HOWTO      SCSI-HOWTO
  SCSI-Programming-HOWTO Serial-HOWTO         Serial-Programming-HOWTO
  Shadow-Password-HOWTO  SMB-HOWTO            Sound-HOWTO
  Sound-Playing-HOWTO    SRM-HOWTO            Term-HOWTO
  TeTeX-HOWTO            Tips-HOWTO           UMSDOS-HOWTO
  UPS-HOWTO              UUCP-HOWTO           VAR-HOWTO
  Video-HOWTO            Virtual-Services-HOWTO   Visual-Bell-HOWTO
  WWW-HOWTO              WWW-mSQL-HOWTO       XFree86-HOWTO
  Mini-HowTo :
  3-Button-Mouse   Advocacy          Anon-ftp
  BogoMips         Bridge+Firewall   Bzip2
  Cable-Modem      CD-Writing        Clock
  Colour-ls        Cyrus-IMAP        DHCPcd
  DHCPd            Dial-On-Demand    Diskless
  DPT-Hardware-RAID Ext2fs-Undeletion Fax-Server
  Hard-disk-upgrade Install-From-ZIP  IO-Port
  IP-Alias         IP-Masquerade     IP-Subnetworking
  ISP-Connectivity Jaz-Drive         Jaz
  Kerneld          Large-IDE         LBX
  Leased-Line      LILO              Linux+FreeBSD
  Linux+NT-Loader  Linux+Win95       Mail2News
  Man-Page         MIDI+SB           Modules
  Multi-Ethernet   NFS-Root-Client   NFS-Root
  Postgres         PPP-over-minicom  Pre-Installation-Checklist
  Proxy-ARP        Public-Web-Browser Quota
  RCS              Remote-X-Apps     RPM+Slackware
  Sendmail+UUCP    Sig11             Slip+ProxyARP
  Small-Memory     Soundblaster-AWE  StarOffice
  Swap-Space       Term-Firewall     TkRat
  Token-Ring       Update            Virtual-wu-ftpd
  Visual-Bell      Win95+Win+Linux   Win95+Win3x+Linux
  X-Terminal       XFree86-XInside   Xterm-Title
  ZIP-Install      ZipIomega
  Pour voir la liste actuelle des How-To traduits, consultez le document
  Liste-des-HowTo aux adresses habituelles.  Toutefois, il reste encore
  du travail (traduction, mise-à-jour ou corrections de documents) ! Si
  jamais vous voulez vous joindre à l'équipe des traducteurs, vous
  pouvez vous abonner à la liste de traduction :
  mail majordomo@Linux.EU.Org
  subscribe traduc
  Le nouveau coordinateur des traductions que je suis sera très content
  de vous répondre !
  1199..  AAddrreesssseess
  Voici quelques bonnes petites adresses :
  ·  sites FTP
  ·  ftp.lip6.fr : miroir de tsx-11.mit.edu, de sunsite.unc.edu avec les
     dernières mises à jour du noyau, et surtout toute l'arborescence
     française. Il s'agit du site de référence en France concernant
     Linux (et sûrement pour le reste également... bravo Rémy !).
  ·  ftp.ese-metz.fr : miroir de ftp.lip6.fr ;
  ·  ftp.loria.fr (miroir de sunsite et du LIP6) ;
  ·  une liste plus complète est fournie dans la feuille d'information
     que vous pouvez consulter au début de ce guide.
  ·  BBS : la liste des BBS peut être trouvée dans la feuille
     d'information au début de ce guide ;
  ·  WWW :
  ·   : le site officiel des howto en
     français. C'est ici que vous trouverez toutes les version html.
     C'est également le site officiel du Guide du ROOTard.
  ·   : miroir concernant les howto. Vous
     trouverez sur ce serveur un certain nombre d'autres informations,
     comme par exemple tous les articles postés depuis plus d'un an dans
     f.c.o.l.
  ·   : ma modeste page dédiée à
     LLiinnuuxx.
  ·  Listes LLiinnuuxx dans les régions :
  ·  Toulouse :
               majordom@arlesienne.ensica.fr :
               subscribe linux-31
  ·  Bordeaux : 
  ·  Dauphiné : 
  ·  Lyon : 
  ·  Linux Journal Français (Les echos de linux) : créé par Pierre
     Ficheux et moi-même, ce journal est diffusé sur le Web, mais les
     articles sont également disponibles sur certains serveurs ftp :
     .
     Serveur ftp : ftp.lip6.fr:/pub/linux/french/echo-linux.
  PPoouurr ttrroouuvveerr ddee ll''aaiiddee :: dans un premier temps, essayez de trouver les
  renseignement dans ce guide. Ensuite, regardez les HowTo. Enfin, si
  vous séchez, jetez un coup d'oeil dans les forums fr.comp.os.linux.*.
  2200..  CCoonnttrriibbuuttiioonnss
  Voici la liste des personnes ayant participé à la réalisation de ce
  document.  Il est fort possible que j'en ai oublié... mes excuses !
  Merci à tous.
  ·  Ceux sans qui ce document ne serait pas ce qu'il est :
  ·  Stéphane Bortzmeyer (bortzmeyer@pasteur.fr)
  ·  Rémy Card (Remy.Card@freenix.org)
  ·  René Cougnenc
  ·  Pierre Ficheux (pierre@rd.lectra.fr)
  ·  Nat Makarévitch (nat@linux-france.com)
  ·  Julien Simon (Julien.Simon@freenix.org)
  ·  Contributions :
  ·  Jean-Michel Antoine (Jean-Michel.Antoine@loria.fr)
  ·  Guylhem Aznar (guylhem@danmark.linux.eu.org)
  ·  Michel Billaud (billaud@labri.u-bordeaux.fr)
  ·  Stéphane Chazelas (Stephane.CHAZELAS@enst-bretagne.fr)
  ·  Laurent Chemla (chemla@brainstorm.eu.org)
  ·  Bernard Choppy (choppy@imaginet.fr)
  ·  Jean Charles Delepine (delepine@aldil.linux.eu.org)
  ·  Jean-Albert Ferrez (Jean-Albert.Ferrez@epfl.ch)
  ·  Laurent Frigault (lfrigault@teaser.fr)
  ·  Éric Jacoboni (jaco@mail.dotcom.fr)
  ·  Frédéric Lepied (fred@sugix.frmug.fr.net)
  ·  Michel Lespinasse ( walken@via.ecp.fr)
  ·  Antoine Levasseur (levavass@efrei.fr)
  ·  Stephane Marzloff (100557.571@compuserve.com)
  ·  Marc Merlin (marc.merlin@efrei.fr)
  ·  Thomas Parmelan (Thomas.Parmelan@darshiva.efrei.fr)
  ·  François Pétillon (fantec@latulipe.freenix.fr)
  ·  Thomas Quinot (thomas@cuivre.fdn.fr)
  ·  David Robert (david@anrtt.inp-fc.fr)
  ·  Marc Schaeffer (schaefer@vulcan.alphanet.ch)
  ·  David Segonds (David.Segonds@ifp.fr)
  ·  Sylvain Stéphant(sylvain.stephant@mail.dotcom.fr)
  ·  Olivier Tharan (tharan@int-evry.fr)
  ·  J.M. Vansteene (J.M.Vansteene@frcl.bull.fr)
  2211..  SSii vvoouuss vvoouulleezz ppaarrttiicciippeerr aauu ddéévveellooppppeemmeenntt ddee LLiinnuuxx
  Linux est un système ouvert, qui évolue. De nombreux développements
  sont actuellement en cours, tels que _W_i_n_e (WWIINNdows EEmulator), le
  projet de documentation de Linux (LLDDPP), l'internationalisation.  Tous
  ces projets (et bien d'autres) sont réalisés par des gens de bonne
  volonté qui donnent un peu de leur temps. Cela va de la programmation
  à la traduction de documents, etc.
  Si jamais vous voulez donner un peu de votre temps à LLiinnuuxx, n'hésitez
  surtout pas à me contacter.
  2222..  TThhaatt''ss aallll ffoollkkss
  Voila, c'est fini.
  Si certains points vous semblent obscurs, etc, n'hésitez pas à me
  contacter.  Ce guide est amené à évoluer, mais il ne peut évoluer que
  grâce à vvoouuss, donc si vous avez trouvé un truc achtement génial,
  envoyez-le : (Eric.Dumas@freenix.org ou Eric.Dumas@Linux.EU.Org).
  Palo Alto, le 21 Septembre 1998. Mais que diable allait-il faire dans
  cette galère...